Etape 3: Confrontation.

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J'ai écrit ce chapitre dans un autre état d'esprit que celui dans lequel je suis aujourd'hui...

Peu importe, je publie étape par étape...

L'étape actuelle, j'y viendrais... bientôt ? Dans un prochain chapitre en tout cas ;)

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La confrontation, quelque part au milieu de l'étape 2...

Algérie, février 2014

"Qu'ils viennent débattre en terrain neutre."

C'était ses paroles. Transmises par mon père il y a quelques mois.

Ils, c'était nous : Maman, mon frère, ma soeur et moi.

Ses détracteurs.

Tout ce que nous voulions, c'était des explications en ce qui concerne maman, des aveux en ce qui me concerne.

Alors nous y sommes allés.

Pour débattre en terrain neutre comme il nous y avait invité...

En fait pour discuter en personnes civilisés.

"Ce fut l'étape inutile" enfin c'est le sentiment que j'ai eu sur le moment...

Inutile en quelque sorte, car rien ne s'est passé comme nous l'espérions.

Inutile, car nous n'avons eu droit ni à des aveux, ni à des explications.

En fait nous avons assisté à une véritable mascarade.

Au moins ce fut utile dans ce sens, car s'il pouvait subsister le moindre doute, le masque est tombé ce jour là.

Il avait perdu de sa superbe.

Il ne restait de lui plus qu'"une loque".

Rien de l'aura qu'il dégageait autrefois.

Ou était-ce que nous avions ouvert les yeux ?

Un mélange des deux sans doute.

Une mascarade.

Cinq billets d'avion, deux heures trente de vol.

Tout ça pour à peine une demi heure d'audience.

"En terrain ennemi "puisque chez lui.

Et un accueil pour le moins glacial.

Notre refus de le saluer aussi, du moins physiquement, car nous nous sommes contentés d'un vague signe de tête et d'un Salam ( quand on sait que ce mot veut dire paix... Tout un symbole)

Je refusais qu'il me touche.

Je crois que je serais devenu hystérique

J'entendais encore ses paroles prononcées bien des années auparavant: "Ne me touche pas, je ressens toute ta crasse intérieure."

C'était mon tour de refuser tout contact physique.

Je me souviens encore de son regard tout en nous ordonnant d'entrer dans la pièce principale:

"Entrez, entrez."

Avec le même timbre de voix que celui avec lequel il nous indimidait avant.

Avec ce même regard noir, sombre et glaçant.

Et ma réponse cette fois : "Bien sur qu'on va entrer, on a plus peur de toi."


Journal d'une détraquée...Where stories live. Discover now