Chapitre 14 : « Ta rupture te rend folle. »

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Levy roule des yeux en souriant sans répondre. Je redeviens sérieuse :

- Tu choisis la religion que tu veux, je m'en fous. Athée, croyante, noire, blonde, bridée, frisée, grosse, anorexique, rousse, maladroite, petite, plate, tarée, je t'aimerais. Sauf si tu mets ton lait avant les céréales.

Elle se met à rire :

- Je n'oserais jamais !

- Y a intérêt. D'ailleurs, tu t'es remise de ton traumatisme avec Gajeel ?

Levy baisse instantanément les yeux et se triture les mains :

- A propos de ça, je ne t'ai pas dit, mais... je crois que je vais sortir avec lui.

Ma réaction se déclenche après quelques secondes.

- Hein ?! Sortir ? Sortir comment ? Sortir acheter un truc au supermarché, ou sortir sortir ?

- Sortir en général, comme un couple, explique-t-elle timidement. Je sais que ça peut sembler fou, mais je l'ai toujours aimé, depuis le début, et... enfin... je suis prête à accepter ses excuses, je pense.

Je la regarde bouche bée.

- T'es masochiste, c'est ça ?

- Je n'en sais rien, rit-elle brièvement. Mais il y avait quelque chose que je ne savais pas à propos de Gajeel, et Natsu est venu m'expliquer la situation un jour en me disant de garder le sujet secret.

- Natsu est venu te parler ? Je m'étonne.

- C'était avant votre rupture ! Me rassure-t-elle.

Le dernier mot me donne à nouveau un pincement dans le coeur.

- Bref, bref, bref ! Si jamais Gajeel te fait du mal, tu me contactes, ok ?

- Il ne me fera r...

- Ok ou ok ?

- Ok, ok !

On continue de marcher et je reprends sérieusement :

- Sache que je vais toujours te protéger, Levy, coûte que coûte, à mes risques et pér... Wah ! Fais gaffe, y a du caca !

Je la pousse vers la gauche et jette un mouchoir sur la crotte dans un geste de superhéros.

- Ouf, on y a échappé belle ! Je m'exclame.

Levy éclate de rire en se pliant en deux. Je m'approche d'elle pour l'entourer de mes bras en poursuivant ma comédie dramatique :

- Visiblement, y a beaucoup de dangers qui rôdent ici, c'est pire que ce que j'imaginais. Tu sais quoi, je vais t'accompagner jusqu'à chez toi, qui sait combien de crottes et de mouches on peut encore trouver sur le chemin.

Elle continue de rire, les larmes aux yeux. Je caresse alors ses cheveux en murmurant :

- Chchch, ne pleure pas, je suis là.

Elle rit de plus belle :

- S'il-te-plait, Lucy, arrête, j'ai mal au ventre !

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