Love Mafia. [TERMINÉ]

Chapitre 30. [Corrigé]

Le garde avait refermé la porte de l'endroit ou nous étions retenu prisonnier, alors je l'ouvris.

- Dépêche toi ! intimai-je a Andy qui tenait à peine debout à cause sûrement des châtiments infligés par ces putains de mafieux.

Il se grouilla de sortir de la salle, et je passai son bras autour de mes épaules, pour qu'il prenne appui sur moi. 

Nous nous dépêchons de courir jusqu'à l'ascenseur. Je sentis alors, mon Glock 17, toujours glisser dans mon short. Ils n'avaient pas pensé à me fouiller et à enlever mes armes. 

Les gros cons ! 

Je le saisis de ma main de libre, tandis qu'Andy appuyais sur le bouton "rez de chaussé".

- Prêt ?

- Prêt ! répondit-il.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, mais rien ne gardait l'entrée du bâtiment.

- C'est le moment ! chuchotai-je, un peu surprise qu'il n'y ai personne pour surveiller un bâtiment de mafieux. 

Nous nous précipitons vers la sortie, et quand nous fûmes enfin dehors, je dis à Andy :

- Ma voiture est garée sur le parking de mon building, vas-y.

- Et toi ?!

- Je dois régler quelque choses, mais je dois aller chercher des trucs dans ma voiture.

D'ailleurs, en y repensant, je ne sais pour quelle raison, mais les mafias s'étaient toutes installées dans les immeubles voisins de ma société. Sûrement pour m'espionner. Del Moro, Belikov et Kiaranova entouraient mon building, donc ce n'était pas simple pour les évité à longueur de journée.

Nous nous dirigeâmes vers ma voiture, et j'ouvris le coffre pour prendre un autre Glock 17.

- Vas te réfugiez dans ton QG. Et ne m'attends pas. Si dans une heure je ne suis pas revenue, c'est que je suis morte.

- Quoi ! Mais !

- Pas de mais ! Barre toi ! Si je ne reviens pas mon entreprise sera à toi.

Je lui tend les clés de voiture, et je fis volte face. Deux bras m'entourèrent et un voix me glissa à l'oreille :

- Je t'interdis d'y aller, c'est trop dangereux Meggy. 

- Je dois le faire Andy, sinon Belikov fera encore des siennes.

- Est-ce que tu as compris pourquoi ton père voulait absolument que tu rejoigne ma mafia ? me demanda t-il, soudain encore plus sérieux qu'avant. 

- Non, je n'en sais rien Andy, avouai-je, je suis totalement perdue entre toutes ces mafias. 

- Belikov est un taré, ton père le savait et ta mère aussi, c'est pour cela que l'on te forçait plus du côté de Del Moro et du mien, car si Beck posait la main sur toi, tu n'imagines même pas ce qui aurait pu t'arriver Meg. 

- Quel genre de choses ? 

- D'après mes sources, il te veut pour lui seul et désire te faire sienne. 

- Mais c'est quoi cette histoire de sources à la fin ? m'exclamai-je, énervée. 

- Je suis beaucoup plus influent que Belikov et Del Moro, j'ai des informateurs dans chaque mafias, d'ailleurs, Cédric, Julien et Alexy souhaitent sortir de l'emprise de Belikov pour me rejoindre, annonça t-il d'un ton dur, le visage fermé. 

- Raison de plus pour neutralisé Beck, aller, je te laisse, vas t-en avant d'être re capturé, lui ordonnai-je en avançant d'un pas. 

Mais il ne me laissa pas faire, me retînt par le bras et me retourna, pour m'embrasser. Un baiser puissant, sauvage, violent. Sa langue dansait avec la mienne, et ses mains vinrent se positionner sur mes fesses, qu'il pétri doucement. Il finit par me mordiller gentiment la lèvres inférieur, et lécher délicatement ma lèvres supérieur avec sa langue. Je gémis, les yeux fermés, et ma respiration s'accéléra.