Chapitre 3. [Corrigé]

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Je ne prononçais aucuns mots, mais mis discrètement la main sur la poignée de la porte. 

- Bien, je ne suis pas loin de mon immeuble, je vais y aller, merci pour tout, dis-je sur un air faussement chaleureux. 

- Vous faites un geste vous êtes morte, susurra le sois disant chauffeur, avec un fort accent italien, que je n'avais pas du tout remarquer lorsqu'il m'avait parlé. 

- Essayez pour voir, sifflai-je, maintenant très énervée. 

Il parut surpris. Oh si tu savais ce qui t'attend coco. 

J'ouvris légèrement ma pochette avec mon autre main libre, mais un homme apparut soudain de l'autre côté de la vitre. De la sueur froide me coula dans le dos. Ne pas paniquer, penses a ce que tu as appris à l'armée quand tu te retrouve face à deux hommes...

Je pris une grande inspiration et j'ouvris la portière tout en me glissant hors de la voiture. Je fus plaquer immédiatement contre la voiture.

- Ne bouges pas ou tu vas aggraver ton cas, dit l'homme qui m'attendai de pied ferme, lui aussi parlant avec un fort accent italien. 

Alors je choisis ce moment là pour dégainer mon très cher... taser. Je ne perdis pas plus de temps et le mis au niveau de ses bijoux de famille puis j'appuyai sur la détente.

Il ouvrit grand les yeux et porta ses deux mains a son entre jambe.

- Taser dans tes couilles! criai-je plutôt fière de mon coup. 

Je me mis à courir en direction de chez moi, ce qui n'était pas très simple en talon. Alors je décida de les enlever et je les laissai sur le trottoir. Ce n'étais que des escarpins Louboutin, et j'en avait par dizaines dans mon dressing.  

J'entendais les bruits de pas de l'homme qui me courait après derrière moi, me suivant sans doute de très près. J'accélérai encore un peu, et je me retrouvai dans mon quartier. A peine quelques minutes de courses, et mes pieds étaient déjà engourdie par le froid, et me faisaient horriblement souffrir. 

- Arrêtes toi là ! cria mon poursuivant dans mon dos.

- Tu peux toujours courir connard ! hurlai-je, alors que ma rage me permettait de ne pas ralentir la cadence malgré ma souffrance. 

- Fais chier ! s'exclama t-il. 

Quand je vis la porte de mon immeuble, je décidai de passer par le côté, au lieu de passer par la porte d'entrée de l'immeuble, afin d'éviter que mon poursuivant sache ou j'habite. 

Une fois que j'eus fais le tour, je sautai pour m'accrocher a une échelle de secours accrocher aux bâtiments. Je dû faire appel à mon entraînement militaire pour monter dessus. Mes mouvements étaient entravés par mon gros manteau, et je dus enlever un bras pour avoir une bonne mouvance. Une fois que je fus hissée, je continuai à monter.

- Redescendez de là ! Vous allez tomber ! dit l'homme.

- Vas te faire foutre espèce de sous merde ! continuai-je de vociférée avec haine. 

Quand je fus au dernier étage, grâce à la passerelles de secours, je marchai jusqu'à mon jardin doucement, car l'autre ne m'avait pas suivit. 

J'habitai au dernier étage, et mon appartement avait un jardin, dont la baie vitrée était toujours ouverte, car j'avais horreur que toutes les fenêtres soit fermées.

J'ouvris la baie vitrée, et je rentrai à l'intérieur, en prenant soin de la fermer derrière moi. Il ne faudrait pas qu'il réussisse à monter et à rentrer chez moi.

Love Mafia. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant