TOME 1- Chapitre 112- L'amour est un genre de suicide

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Parler un peu, beaucoup, parler pour ne rien dire ou se taire, on a souvent du mal à trouver l'équilibre...

Avec Gil, on parlait, enfin il m'écoutait me lamenter sur mon sort.

Un sort, un sort qui m'a fait devenir faible, inutile, nulle, enfin toutes les adjectifs négatifs possible. Je ne me reconnais plus quand je parlais avec Gil.

Gil- Et avec Neymar alors ?

Moi- Non, je ne veux plus en entendre parler, je vis avec Antonio maintenant. Je sais Neymar c'est ton pote, tu veux le meilleur pour lui, mais le meilleur ce n'est pas moi.

Gil- Alors pourquoi tu lui envoies des messages quand tu ne vas pas bien ?

C'est vrai pourquoi je fais ça ? J'en ai aucunes idées.

Gil- Il m'avait demandé de ne le dire à personne, mais tu dois savoir, ce matin, à la base Neymar était venu parler de ton accident, l'accident, ce qui a rendu Neymar coupable.

Gil- continuant en voyant mon état - Et oui, il voulait te retrouver, il était furieux que tu partes de chez lui après avoir passé un bon moment, il n'a pas regardé la route, tu n'as pas fait attention n'ont plus et il n'a rien vu. Il se sent coupable, oh oui, il se sent comme ça, mais toi comment tu te sens ?

Moi- Pourquoi ne me l'a t-il pas dit directement ?

Gil- Il a essayé, il a pris des sous-entendus, il est venu te voir chez toi pour avoir des nouvelles sachant que tu ne répondais à aucuns de ses appels, c'est lui qui a prévenu ta mère, c'est lui qui a reçu des remerciements de ta mère alors que c'est lui qui t'a renversé. Alors essaye de ne pas trop lui en vouloir sachant tout ce qu'il fait pour toi, regarde l'exemple même avec Max.

Moi- soufflant - Je sais ... - versant une larme - mais maintenant je dois aller parler devant les juges, je dois encore le confronter et ça je ne le voulais pas, tu vas me dire que je suis égoïste parce que Neymar risque gros si je ne fais rien, mais j'ai peur de Max, c'est plus fort que moi.

Gil- attends moi là.

Gil partit vers la cuisine avant d'ouvrir la porte de cette pièce et de laisser apparaître Neymar.

Mais qu'est ce qu'il faisait là ? Se cachait-il ?

Moi- je dois y aller.

Gil- Marie, attends, laisse lui une chance.

Moi- non.

Neymar- ça rime à quoi ce que tu fais, Max il ne te veut que du mal, et Antonio n'est même pas capable de t'aider, la preuve il s'est cassé lâchement de chez toi après que je sois partis.

Moi- non, c'est pas vrai, il me soutient.

Neymar- ne ment pas avec moi, et fais pas l'ignorante, j'ai attendu en bas de ton immeuble je voulais voir ce qui allait se passer ...

Moi- t'as pas honte de ce que tu fais ?

Neymar- avoir honte d'avoir tapé le mec que tu détestes le plus ? Avoir honte de t'avoir vengé ? Rien de tout ça.

Pourquoi je n'ai pas de vie simple comme 75% de la population ?

Neymar- alors oui tu ne m'as rien demandé mais tu le souhaitais, tu n'es pas comme ça toi, tu ne veux pas le mal des gens mais parfois tu espères qu'il leur arrivera un truc désagréable ... Je te connais assez pour avoir fait ça, je te connais assez pour dire que tu me détestes, que je t'emmerdes mais tu me plaît !

Moi- je te plaît ?

Je souffla avant de faire demi tour et de rejoindre la porte avant de sortir de cette maison devenu trop petite pour respirer.

Je suffoquai, je ne me sentais pas bien.

Je rejoignis l'arrêt de bus, malheureusement plus de bus passaient. Quand je vous dis, que je suis une merde.

Alors je décida de ne pas rentré chez moi. Sur mes deux roues je traversais tout types de terrain avant d'arriver à mon but, le pont. Le pont, l'endroit le plus effrayant. Le vent me rafraîchissait, la hauteur me faisait m'oublier.

A vrai dire je n'avais aucunes idées de ce que j'étais en train de faire, je ne savais pas si c'était une bonne chose ou une mauvaise, mais pour une fois je me sentais libre et bien.

J'étais seule sur ce pont peu éclairé par la lune. J'avais l'impression d'être droguée et de tourner, je voyais tout ce que j'avais fait, tout ce que je voulais et tout ce que je détestais.

"L'amour est un genre de suicide ?"

Le bruit des klaxons et des freins de voitures me fit revenir à la réalité. Je me faisais passer pour quoi, une fille dans un fauteuil roulant sur un pont à plus de quarante mètres de hauteur, l'impression d'être droguée, le mal encré dans mon corps.

Mais qu'est ce que j'étais donc en train de faire.

Je regardais la vie se dessinait devant moi, les personnes souriantes comme celle furieuses, les personnes timides comme celles assurées. Les voitures roulant vite comme celles créant des bouchons, les klaxons réclamant une accélération, les deux personnes marchant main dans la main de l'autre côté de mon trottoir, un chien abandonné recherchant son chemin, une personne vagabond, et enfin moi, moi seule.

Vous allez me trouver déprimante, ou alors vous allez rire de ma souffrance, en tout cas le sentiment qui m'envahit à ce moment n'est pas bon.

Le suicide n'est pas un acte. On est saisi par le suicide comme un vertige, on subit le suicide.

Ses deux phrases me représentaient.

C'est dingue comme toutes les péripéties d'une vie peut engendrer énormément de choses, cela peut créer des soulagements en prenant n'importe qu'elle décision. On n'est jamais sûr si on fait le bon choix ou pas, on le subit c'est tout. On sait pas si ça va nous aider ou engendrer encore d'autres problèmes. On ne sait pas comment mener une vie parfaitement, on ne sait pas si ça va bien se passer, si on va vivre avec un prince charmant ou avec nos nombreux chats. Est-on plus heureux avec des chats ou des hommes ?

De toute façon chaque vie se termine par la mort, il n'y a pas d'autre choix, de solutions. La mort peut arriver plus tôt ou plus tard ...

ET VOILA LA FIN DU PREMIER TOME DE " L'AMOUR EN CACHETTE ". N'hésitez pas à faire connaître mon histoire. Commenter voter ...

#FanFiction #NeymarJr

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