[SNK] Livai x Reader. Qui es-tu ?

(25)

Deux jours... Deux foutus jours sans parler a Livai. Nous nous évitions soigneusement depuis que Petra nous avait interrompue. Mais, je dois bien avouer que mon esprit n'est pas a cette malchance.

Le jour que nous attendions tous, avec impatience ou non était enfin arrivé. Le jour de l'expédition. Il était 5h30, tous ce mobilisés pour les derniers préparatifs et vérifications. L'ambiance qui régnait dans le QG me rappelait étrangement celui de la bataille de Trost, un jour que j'aurais bien aimer oublier, surtout aujourd'hui.

-Ça va [T/P] ?

Je sursautes légèrement de surprise,je lève les yeux et croise ceux d'Eren. Il a l'air tout aussi perdu que moi, ce qui est quand même assez étonnant, je veux dire.. Il est capable de devenir l'un d'entre « eux ».

-Oui, ne t'inquiète pas. Je réfléchissais juste.

-Tu as peur ?

-Je ne vais pas qualifier cela comme ça. J'appréhende juste.

Ma fierté a parlée, je ne peux pas lui dire la vérité. Mais intérieurement, nul doute possible, je suis terrifiée. Eren me regarde, silencieux pendant quelques secondes. Il sait que je mens, il faut dire que mes membres tremblaient ce qui n'était pas a mon avantage.

-En tout cas, je suis sûr que sa ira.Tu es du côté droit non ?

-Exacte, et toi avec Livai non ?

-Oui, je n'ai pas intérêt a merder...

Je pouffes légèrement de rire. Eren est incroyable, il s'inquiète sur le fait de plaire à Livai. Je veux dire.. Lors d'une expédition cela ne doit pas être courant,après, ça va être ma première sortie, donc je suis cruellement in-expérimenter. Eren retourne aider sous les ordres d'une Hanji surexcitée a l'idée de voir des Titans.

J'avance sans réelle bute précis,j'avoue avoir une immense flemmardise au fait d'aidé les soldats.J'ai déjà vérifié mes lames ainsi que mon gaz cinq fois, mon cheval est prêt a partir, s'est d'ailleurs l'étalon noir que j'avais sauvée la dernière fois, j'ai d'ailleurs du suppliée Erwin pour le prendre.

-Tch. Fait attention gamine !

Je percutes comme une idiote une bonbonne de gaz qui tombe au sol. Je me mord la lèvre sous la honte et me retourne vers la voix.

-Tien donc, Caporal-Chef, que me vos l'honneur de votre présence ma foie si indispensable.

-Je ranges les bonbonnes de gaz, tu sais, comme celle que tu viens de faire tomber comme une véritable bleue al'instant même.

-Oh ça va, j'ai le droit d'être dans la lune !

Il s'approche de moi mais faux espoir,il ne vient que pour cette foutue bonbonne qu'il porte sans aucune difficulté. Je croises son regard métallique et surtout perçant.Je me mordilles légèrement la lèvre ce qui ne lui échappe pas, il sourit légèrement en coin avant de tourner les talons et repartir vers le QG. J'ai encore manquer de me la fermer moi. Non seulement,je ne lui avait pas parlée depuis deux jours et maintenant je me tapes littéralement la honte. Génial.

-Que tout les soldats se réunissent devant le QG, et évidemment à cheval !

Et voilà, le moment était venue. Il allait être 6h. Je soupires d'agacement et me dépêche de prendre mon cheval afin de le monter. Tout les soldats se hâtent, certains le sourire aux lèvres a l'idée d'aider l'humanité, et d'autres les yeux rivés vers le sol sûrement a penser a leurs familles ou sur comment ils allaient mourir. Je donnes un léger coup de talons a mon étalon qui hennit, il va doucement vers le centre du QG.

-DÉPÊCHEZ VOUS ! LES TITANS N'ATTENDENT PAS !

Je reconnais immédiatement cette voix enthousiaste, Hanji. Elle part directement aux galops pour rejoindre Erwin qui était devant les soldats. Tous arrivent se mettant en rang sans broncher. Je suis prêt de Mikasa ainsi qu'Eren. Personnes ne parlent, certains se retournent vers le QG comme pour la dernière fois. Puis, en quelques secondes, tous partent au galops suivant Erwin, Livai ainsi que Hanji. Je lèves les yeux vers les murs, une boule se forme dans mon ventre lorsque j'aperçois les grandes portes. Après quelques minutes nous nous arrêtons devant, les habitants nous regardes avec pitiés, d'autres avec compassions et d'autres sans aucune émotions, comme des bêtes de foires, comme des animaux qui se rendent a l'abattoir.

Le moment était venue, ceux pour quoi j'ai t'en travailler tout le long de ma vie, pour ma famille, ma sœur, ma mère, mon père. Pour l'humanité, nous allons sûrement mourir, manger, écraser, déchiqueter Pour l'humanité.. La guerre allait recommencer.