L'Alpha possessif et moi.

Chapitre 11.

Une fois notre discussion terminée, Juliette s'absenta prétextant avoir un petit creux, sachant pertinemment qu'elle allait s'empresser d'aller voir Mama pour lui déclarer tout ce qu'elle avait découvert aujourd'hui à propos de cette prophétie. 

Je nus même pas le temps de penser à toutes ces histoires de maladie, de prophetie que des bruits semblable à un animal qui court se précipitèrent vers ma chambre. C'est donc sans surprise que je vis une énorme masse noir accourir vers moi, me plaquant d'avantages contre le matelas. C'est avec des larmes de joie et un immense fou rire que je subissai une attaque de léchouille de la part de cet gigantesque boule de poils. 

-Calmes toi je vais bien, lui dis-je joyeusement entre deux coups de langues.  

Mais le loup était incontrôlable, il ne pouvait s'empecher de me renifler, me lécher, de lâcher plusieurs jappements avant de recommencer de plus bel. Je pris donc l'initiative de me retourner ayant alors la tête dans les oreillers afin qu'il cesse de s'agiter et cela ne louppa pas puisqu'il se mit à geindre voulant à tout prix embrasser mon visage.

-Si tu ne te calmes pas, je reste comme ça, l'avertige le sourire aux lèvres tandis qu'il essayait tant bien que mal de soulever mon visage avec sa truffe.

Je sentis alors son corps se décoller du mien petit à petit se mettant alors juste à côté de moi son visage près du mien, je levai alors doucement ma tête pour voir s'il était bel et bien calmé. Je ne pus m'empêcher d'avoir un regard attendrissant vis à vis de ce grand loup à l'aura terrifiante qui était pourtant à cet instant présent le louveteau le plus adorable du monde. Ma tête appuyée dans le creux de ma main, nos yeux ne se détachèrent pas, les siens m'envoyaient tellement d'amour et de bienveillance que j'en avais pratiquement les larmes aux yeux, personne ne m'avait montrer une telle affection avant. Je fis donc un petit signe de tête lui indiquant de se rapprocher d'avantages et celui-ci ne se fit pas prier, je le pris dans mes bras callant ma tête dans son cou tandis qu'il avait la truffe dans mes cheveux. C'est avec cette douce odeur n'appartenant qu'à lui et avec tout cet amour que je partie pour le pays des rêves. 

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-Il va être fâché tu penses ? L'interrogeai-je avec un mauvais pressentiment.

Pour réponse il se contenta de chouiner en hochant la tête, paraissant embarrassé. 

Je grimaçai alors suite à cette réponse et continuai de l'interroger. 

-Un peu ou beaucoup ? 

Il pencha sa tête vers la gauche me faisant alors comprendre que la deuxième était la bonne. 

-Et toi tu peux rien faire pour le calmer un peu...? Lui demandai-je en baissant ma lèvre inférieure ayant pour but de l'attendrir.

Il enfuissa encore une fois sa tête dans mon cou traduisant par là qu'il serrait difficile de le calmer. 

Cela faisant maintenant un quart d'heure que j'étais en pleine discussion avec mon petit louveteau par rapport à l'autre animal féroce qui se cachait en lui. Depuis mon réveil j'essayais par tous les moyens possibles de l'attendrir pour qu'il reste à jamais cet adorable loup et à ce que Logan ne ressorte plus jamais, histoire de plus avoir affaire à lui. C'est vrai que je n'étais pas très excitée à ce qu'il laisse sa place, entre ma rancoeur envers lui depuis le début,  l'histoire de l'avion et mon malaise qui l'a apparemment rendu hystérique, je ne souhaite pas vraiment avoir affaire à lui.

-Bon...soupirai-je en me décalant, comme tu ne peux rien y faire il vaut mieux que je te dise adieux maintenant avant qu'il ne me tue.

Cette vanne quoique assez réaliste était la dernière chance pour qu'il accepte de se rallier à moi mais à part un grognement d'agacement je n'obtenue aucun gain de cause.