Chapitre 2

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Ludwig est allé, sur les conseils de Kiku, rendre visite à Feliciano qui avait quelque chose à lui avouer.

-"J'ai libéré du temps pour toi, Feliciano Vargas, utilise le ! Dis-moi ce qui t'arrive."

L'Italien rougit un peu et dit en baissant les yeux :

-"Eh bien... J'ai quelque chose à t'avouer..."


-" Hm ? Quoi ?"

-"J-Je... Je me suis introduit chez toi... Le lendemain de ta visite chez Japon...Pendant ta réunion du matin..."

-"Hein ?"

-"J'y ai oublié ma veste et du coup j'ai demandé à Canada d'aller la récupérer... Je me doutais que tu ne le remarquerais pas alors j'ai pensé que ce serait la meilleure solution... Mais il m'a dit qu'il avait trébuché et qu'il était tombé..."

-"C'était donc lui le bruit que j'ai entendu..."

Italie hocha la tête et demanda, inquiet :

-"Tu ne m'en veux pas ?"

-"Ah, non ne t'inquiète pas ! Mais tu aurais pu me prévenir non ?"

-"Eh bien, tu es toujours occupé ces temps-ci alors je me disais que j'allais te déranger... J'ai juste fais une siesta dans le canapé parce que c'était bruyant chez moi..." Italie finit sa phrase en rougissant un peu.

-"Oh... Je vois."

Il y eut un silence et Ludwig repris :

-"Mais qu'est-ce qui n'allait pas, avant ? Japon m'a dit que tu n'allais pas bien, et cela bien avant hier."

-"Vee... C'est un peu compliqué en fait..."

-"J'ai du temps maintenant."

-"Et un peu gênant..."

-"Je garderai le secret si c'est ce que tu souhaites."

Italie regarda Allemagne tristement et ajouta :

-"Je ne suis pas sûr que ça te plaise aussi..."

Ludwig soupira :

-"Je t'écoutes, Feliciano."

Ils étaient assis côte à côte sur le canapé et le blond fixait le petit brun d'un regard sérieux mais Feliciano regardait la table basse, n'osant pas rencontrer les yeux bleus de l'Allemand. L'Italien ne commençait toujours pas son discours alors Allemagne dit, semblant se perdre dans son esprit au fur et à mesure qu'il parlait :

-"Je te connais, tu sais. Et je sais que tu mens très mal. Par exemple, tout à l'heure tu m'as menti sur la raison de ta venue chez moi. Commence par m'expliquer ça franchement, tu pourras ensuite me raconter ce qui te tracasse en ce moment."

Italie rougit et fut surpris :

-"Ah... Haha ! C'est vrai que tu me connais trop bien pour que je puisse encore te mentir avec succès... Vee~ Je me lance alors !"

Italie était redevenu joyeux et s'exclama avec un sourire :

-"Tu sais, Ludwig, ça fait seulement quelque semaines que j'ai découvert que je ressentais ce genre de sentiments pour toi ! Mais je sais que tu seras indulgent avec moi, parce que je te connais bien aussi, alors... Alors..."

Les yeux du brun s'humidifièrent et avant qu'il ne put faire couler une seule larme, il prit son interlocuteur dans ses bras et chuchota à son oreille :

-"J-Je t'aime..."

Ludwig était encore trop surpris pour réagir et se laissa faire. Ils restèrent comme ça pendant quelques minutes jusqu'à ce que l'Italien le lâcha et, rouge vermillon, leva des yeux interrogateurs et inquiets vers le blond.

-"F-Feliciano." Dit doucement Ludwig "J-Je ne sais pas quoi te répondre. Je--"

-"C'est pas grave ! Allez, rentre chez toi, tu dois avoir du travail ! Je ne veux pas t'importuner plus longtemps !"

Et en quelques secondes, Italie avait fait sortir l'Allemand de chez lui. Il se laissa glisser contre la porte fermée en poussant un long soupir.  

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⏰ Last updated: May 14, 2017 ⏰

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GerIta - 1950Where stories live. Discover now