Trahison.

Original

Sherlock se réveilla dans une salle plutôt vaste, blanche et vide. Il était attaché. Il n'était pas blessé mais rien dans ses souvenirs ne lui indiquait comme il était arrivé là. Ne rien savoir de la situation dans laquelle il se trouvait l'énervait mais il concentra son attention sur ce qu'il entendait. Des gens s'approchaient. Des hommes. Ils étaient deux. La porte s'ouvrit et il vit l'un des deux s'approcher :

« Tiens donc, mais qui voilà attaché dans mes sous-sols ?

- Arrête Jim, et dit moi pourquoi tu m'as kidnappé.

- Va falloir trouver tout seul, chéri. Mais peut-être qu'un bon ami a moi pourra éclairer ta lanterne... »

Moriarty ouvrit la porte et l'autre homme en sortit, abordant un petit sourire :

« Salut Sherlock, oh arrête donc de me fixer avec ce regard incrédule, tu sais très bien pourquoi je suis là, dit John »

Sherlock baissa la tête. Son John aux côtés de Moriarty. Il ne pouvait pas y croire. Et pourtant si, c'était vrai.

« Ça va ? Pas trop choqué que son « Jawn » se retourne contre soi ? Bah oui à force de me laisser derrière, de ramasser la gloire et l'amour des gens, il fallait s'y attendre ! Touton-John se rebelle, hein !

-Calme toi, Honey. Garde ta rage pour plus tard. Alors qu'est-ce que tu penses de mon petit stratagème, Sherlock ?

-Très intelligent. Tu as pris la seule personne capable de me faire souffrir et tu l'as manipulé. Bravo. Très intelligent.

-N'est-ce pas ? Je n'avoue ne pas avoir tout de suite pensé à John car il ne me semblait pas assez intelligent pour te séduire mais après l'avoir rencontré j'ai tout de suite compris pourquoi tu l'avais choisi. De ce fait, je te l'ai emprunté. Mais ne t'inquiète pas, il revenait toujours intact, juste un peu plus large.

- Et de mon côté, ta némésis m'attirait beaucoup donc je me suis laissé faire, repris le soldat en enlaçant le criminel, il faut dire que ton corps n'est pas d'une grande perte, comparé au sien »

Vlan, vlan. Sherlock avait l'impression de se prendre des baffes tant la force des mots le faisait souffrir. Il l'avait eu si facilement. A lui d'en payer les conséquences.

Morarty sortit un pistolet de la poche de son costume, le chargea et le passa à John

« A toi l'honneur, Honey.

-Merci, un dernier mot à dire Sherlock ?

-Je t'aime. »

Au moment où la balle s'enfonça dans son cœur, Sherlock se dit que son frère avait raison :

« Si tu veux vivre, ne t'attache pas .»

FIN 

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Bonjour à toutes et à tous , je poste mon premier one-shot sur la série Sherlock  (BBC, les perso ne m'appartienne pas, Conan Doyle je t'aime, ect,ect...). N'hésitez pas à donnez votre avis dans les commentaires, et merci de m'avoir lu, Bye !