[En correction] Locked : La survie

Chapitre 42 : Préparation

Je me leva et partis en direction de ma tente pour aller chercher un chiffon, un couteau et du savon. Je revins m'assoir à ma place et tous me regardèrent étonnés. Je me nettoya d'abord les mains et le couteau puis je commença à me faire une entaille au niveau du poignet, du sang gicla de partout.

- Eh, cria Yann. Tu es folle? Tu vas te tuer à t'y prendre comme ça. (il me tendit le chiffon)

- Tu veux faire comment?

- Non mais je ne pensais pas que tu étais sérieuse en disant ça, s'exprime Amélia.

- Si je le suis, on ne pourra pas continuer tant qu'on les a pas retiré. Il faut bien commencer quelque part.

- Non, intervient Finn. Il faut réfléchir avant de faire ce que tu fais. Tu ne vas pas t'ouvrir tout le corps pour trouver cette stupide puce?

- Je... Non, peut être pas enfaite. Je viens d'avoir une idée. Les garçons, seriez vous capable de fabriquer un objet pour détecter des cartes électroniques ?

- Comme un détecteur de métaux, demanda Yann.

- Oui voilà.

- On peut essayer avec les moyens du bord, répond t-il.

- Très bien. Pendant ce temps, les filles vous m'accompagnerais dans les bois. Il me faut des ingrédients pour fabriquer du désinfectant et du fil à recoudre.

- Pas de problème, me répond Chloé. On part dans combien de temps ?

- Dans 30 min. Allez vous préparer.

Je partis dans ma tente chercher mon sac à dos et mis une bouteille d'eau, des gants, une petite pelle et quelques trucs à manger dedans. J'y ressortis et me dirigea vers la tente où se trouvaient les garçons. Je les vis préparer une casserole, des fils de fers, ils avaient aussi récupéré les fils électriques de l'ancienne tablette ainsi qu'un voyant lumineux prit sur une montre électronique. Voyant qu'il avait des idées, je les laissa se concentrer et marcha vers l'endroit où se trouvaient les filles.

Quelques minutes plus tard, nous partîmes en direction de la forêt toutes les trois. Nous nous dirigeâmes vers mon ancienne cabane où il y avait quelque ingrédients qui pouvait me servir pour ma confection. Ensuite, sur le chemin vers un lac entouré de palmiers, nous ramassâmes des fleurs avec des propriétés réparatrices et des insectes. Quand j'aperçu un premier palmier, je monta au sommet tendis que Chloé et Amélia m'attentèrent en bas pour rattraper les feuilles que je faisais tomber à terre. J'en fis chuter une dizaine puis descendit les rejoindre. Je leur expliquais ensuite qu'il fallait uniquement prendre les fibres des feuilles afin de confectionner du fil à recoudre. Nous nous posâmes donc à l'ombre sous un palmier et commençâmes à effilocher.

*Du côté des adolescents*

- Bon on a tout ce qu'il faut je pense. On peut commencer d'abord à couper la casserole en plus petit, il faut garder le manche et un petit carré de métal, dit Yann.

- Je peux m'en occuper, répond Petter.

- Très bien. Finn, tu peux couper les fils de fer, s'il te plait? Il faut qu'ils mesurent 5 centimètres pas plus!

- Oui pas de problème.

- Parfait! Et moi je vais raccorder les fils électriques avec le voyant rouge, indique Yann.

La clairière était soudainement devenue plus bruyante à cause du bricolage. Au bout d'une heure, Finn avait fini de couper les fils de fer et Petter avait fini de couper des morceaux de casserole. Il restait encore Yann qui n'avait pas totalement fini ses raccords de fils mais avec un peu de persévérance y il était parvenu. Ensuite, ils commentèrent à souder le tout ensemble. Ils posèrent déjà une première plaque de fer au sol, puis ensuite ils soudèrent le fils de fer avec le voyant et les fils électriques puis ils connectèrent le tout sur la première plaque et finir par recouvrir d'une autre plaque et collèrent le manche de casserole. Cet engin avait une forme bizarre mais sa taille ne dépassait pas celle de la main. Ils avaient enfin fini mais ne savaient pas si cela allait marcher. Finn mit l'objet en lieu sûr et ils partîmes tous se reposer.

*Du côtés des adolescentes*

- Je crois qu'on en a assez les filles, dis-je.

- Dieu merci, on a enfin finit. J'ai les mains en compote, déclare Amélia.

- Moi j'ai trouvé ça amusant, rétorque Chloé.

- Mettez tout des mon sac à dos et on repart au camp. Plus vite on est arrivée, plus vite on peut retirer ces trucs de notre corps.

- Tu as raison, Clarke. En route.

Nous nous levâmes et reprîmes le chemin du retour vers la clairière. Amélia avait raison, j'ai aussi les mains en compote. Nous sommes toutes un peu fatiguées mais nous ne relâchons pas la cadence. Une fois arrivée au camp, les garçons nous montrèrent leurs chef-d'oeuvre et moi je commençais à préparer ma mixture et mon fil à recoudre. Ainsi fait, nous nous regroupâmes autour du feu et posâmes tous les ustensiles nécessaires au sol devant moi.

- Allons y ! Voyons si ce truc marche pour qu'enfin nous soyons libre.