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Quand je ne vis que la mer par mon hublot, je me décidais de me lever. À ma droite, Mélania et Marc étaient assis face à face et chuchotaient en montrant plusieurs points sur une carte, posée sur la table qui les séparait. Alors que je m'approchai, il cessèrent leur discussion.

"- Si vous ne me donnez pas un minimum d'informations je ne pourrais pas vous aidez, vous savez?
- Tu auras des informations en temps et en heure mais là ce n'est pas le moment! m'invectiva Mélania."

Je jetai un regard impuissant à Marc et il me le rendit.

"- Je suis désolée Néréa mais toute cette histoire est beaucoup plus complexe que tu ne le pense... tu saura ce que tu devras savoir quand nous serons arriver et... et j'espère que tu prendra la bonne décision..."

Je retournais à ma place totalement soufflée. De quelle décision me parle-t-il? Mais dans quoi est ce que je m'étais fourrée? Je n'aurais jamais dû accepter ce job... Mais en fait tout ça c'était à cause d'elle!

Je me levai d'un bond et me jetai sur Mélania. Je raffermi ma prise sur son cou et ne me laissai pas distraire par les coups de poings qu'elle tentait de m'asséner. J'étais aveuglée par la rage et plus aucune pensée cohérente ne me parvenait. Soudain une douleur fulgurante irradiat de ma tête et se répandit dans tout mon corps.
Je ne sentais plus rien.

Je me réveillait totalement engourdie et avec un mal de crâne lancinant. Je tentais te bouger mon bras et parvins à atteindre mon front. Je laissai échapper un petit cri de douleur en effleurant la bosse qui s'y trouvait. J'ouvris les yeux et fut encore plus perdue que je ne l'était déjà.

Je me trouvais dans une pièce dont trois murs étaient gris et le quatrième, face à moi, était translucide. J'étais sur un lit au drap marron et blanc. Il y avait aussi une commode, à ma gauche, et un bureau de l'autre côté. Mais où est ce que j'avais atterri?

Maintenant je me souvenais de l'avion... et de la bagarre. C'est ça! Marc avait dû me frapper avec quelque chose et j'avais perdu connaissance jusqu'à notre arrivée. Eh bien pour quelqu'un de fragile, je le trouvais un peu trop téméraire sur ce coup là!
Mais j'en étais sûre, nous étions arrivé! J'allais enfin avoir des réponses!

Je me faisais cette remarque quand j'entendis un cri et bruit sourd à l'extérieur.
Puis une alarme se déclencha.

GREENTOWNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant