Chapitre 8 : Fabio

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J'entendais quelqu'un m'appeler : « Fabio ! A l'aide Fabio ! ». J'étais avec Yao, nous nous arrêtâmes quelques secondes. Qui cela pouvait-il être ? Yao me regarda, nous enlevâmes nos foulards et le reste pour pouvoir mieux entendre. Yao faisait une drôle de tête, il ne reconnaissait pas les cris. Il dit : « Mais qui est-ce ? ». En écoutant attentivement, je compris enfin : « C'est Maria ! Vite. ».

Nous fîmes demi-tours en direction des crient. Je l'appelais : « Maria ! J'arrive ! Où es-tu ! ». Soudains les crient cessèrent. J'étais affolé. Qu'est-ce qui c'était passé ? Nous nous arrêtâmes, essayant de retrouver une piste pour la retrouver. Pourquoi l'avais-je laissé avec Lorelei ? Quel idiot je suis. Je me remis à courir, désespéré de ne pas les apercevoir. Je courais comme un fou, jamais je n'avais courus aussi vite, Yao avait du mal à me rattraper. J'arrivais au creux. Lorelei était allongée par terre, elle semblait inconsciente. Je descendis, la prit dans mes bras, elle revenait à elle. Je lui dis :

-Que s'est-il passé ? Où est Maria ?

-Elle... Elle est avec les Caldeira.

-Mais comment ça ? Ils l'ont enlevaient ?

-Non elle était avec eux. Elle m'a assommé, je l'ai vu dans les bras de Rodrigo et elle est partie avec eux en me laissant pour morte.

-Quoi ? Mais c'est impossible !
-Si, je savais qu'elle nous cachait quelque chose, elle s'est servie de toi, je t'avais prévenu.

Je me levais. Mon cœur avait arrêté de battre. J'étais perdu, je ne savais plus quoi faire. Comment ? Comment avait-elle put faire ça, ça semblait impossible, elle n'était pas ainsi. Je criais une dernière fois : « Maria !! ». Je pleurais, je n'en pouvais plus, c'était impossible pour moi. Je m'écroulais par terre, à genoux. Les autres arrivèrent. Yao se mit derrière moi, mit sa main sur mon épaule et dit :

-Je suis désolé, moi-même j'ai peine à croire ce qu'elle raconte.

-Laisse-moi, pars. Partez tous, je veux être seul.

Je pleurais, j'avais ma tête dans mes mains, ma vie était fini, je n'avais plus foie en quiconque.

Yao et les autres partirent, j'étais effondrais, mon mal-être ne pouvait pas se décrire. Je croyais enfin pouvoir être heureux et vivre, mais, ce n'était que des illusions. Cela semblait si vrai ! Comment en si peu de temps j'avais pu me laisser berner ainsi ? Pourquoi me faire vivre un tel enfer ? Cela ne lui suffisait pas de me torturer l'esprit tous les jours, fallait-il qu'il me prenne aussi ce qu'il restait de mon cœur ?

Black Fox [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant