Chapitre XXIX

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Je m'approchais du couple ainsi que de mon mari, un léger sourire aux lèvres. Isaac avait mis fin à sa relation avec Jea et cela me soulageais même s'il semblait que cela n'était que le début d'une amitié un peu étrange.

Charlotte était plus ravi que jamais d'avoir retrouvé son futur époux et j'étais rassurée de voir qu'il n'était pas mort au combat.

Isaac - Phébus, je ne te remercierais jamais toi et ta famille pour vos renfort, sans vous il est certain que nous avions perdu d'avance.

Charlotte et moi échangions un regard d'incompréhension ce qui n'échappait pas aux deux hommes.

Isaac - Grâce à votre mariage qui approche, la famille du Phébus avait décidé de venir plutôt afin de profiter de la région, lorsqu'ils sont arrivés de nuit, ils ont bien évidemment remarqués que nous étions ne guerre alors, le père de Phébus a envoyé deux de ses hommes chercher du renfort. Sans leurs aides nous serrions certainement toujours en guerre et affaiblie.

Phébus - Allons, nous sommes alliées après tout. Répondait avec fierté le futur mari de ma meilleure amie. Quand il a vu notre armée débarquer, Songecreux s'est bien vite dégonflé. Les pertes de ses hommes sont devenus trop importante et avec le peu d'alliance qu'il a sellé il était impossible pour lui de continuer s'il ne voulait pas courir à sa perte. 

Les deux hommes semblaient tout aussi ravi de raconter leur histoire. Il était certain que j'irais remercier la famille de Phébus dès que j'en aurais l'occasion tant je me sentais reconnaissante de leur acte.

Après avoir passé un petit moment à discuter, Isaac avait du écourter la conversation lorsque l'un de ses hommes de main était venu le chercher. 

Je l'avais suivi jusqu'à dehors. Devant les portes du château, de nombreux hommes attendaient les ordres. Beaucoup étaient encore dans leur tenue de guerre, épuisés, mais ils étaient là à attendre les ordres sans se plaindre. Isaac annonçait la marche à suivre : lorsque tous les corps seraient enfin dégagés il faudrait passer à la reconstruction des maisons sans perdre de temps afin de redonner un logement à toutes ces personnes à la rue. Il y eut de nombreuses autres choses d'annoncer mais je retenais essentiellement celle-là.

Isaac - Tu devrais aller te reposer dans notre chambre en attendant, je risque d'y passer le reste de la journée et peu être même une partie de la nuit jusqu'à ce qu'on n'y voie plus rien. Annonçait le prince en se retournant vers moi tendis que ses hommes se m'étaient déjà au travail.

Kinsley - C'est plutôt toi qui devrait te reposer, tu sembles épuisé.

Je venais passer avec douceur ma main sur le visage abîme de mon mari, de profondes cernes violacer entouraient ses yeux, il semblait exténué mais ayant un rôle encore plus important que d'habitude il ne pouvait pas se permettre de se reposer.

Isaac - Ne t'en fais pas, bientôt tout sera rentré dans l'ordre et nous pourrons passer du temps ensemble, tous les trois.

L'entendre évoquer simplement notre futur vie de famille me faisait grandement sourire. Il avait finalement du partir pour ce remettre au travail. Pour ma par, je décidais de profiter des quelques dernières heures avant que la nuit ne tombe pour me dégourdir les jambes à travers le village, du moins, ce qu'il en restait.

Déjà les pauvres villageois s'étaient mis au travail pour dégager les débris afin de pouvoir reconstruire leurs battisses aussi rapidement que possible. Après avoir demandé à ce qu'on leur porte de l'eau et un peu de nourriture pour qu'ils tiennent le coup, je m'étais dirigée encore plus loin. Jusqu'au pont levis.

De l'autre côté, le camp ennemis étaient en train de disparaître, démontant les tentes une par une. Il n'y avait plus autant d'hommes qu'à l'arrivée, je n'étais même pas sûre qu'il en reste la moitié. Me laissant porter par ce que je voyais, j'avais traversée le pont pour me rendre sur la rive. Je ne sais pas si cela était bien censée mais je me laissais guider pas mes pas. Un accord de paix avait été signé, logiquement je ne craignais rien. Je voulais aller rencontrer Cassandra pour la remercier encore même si j'imaginais que déjà elle aurait repris son rôle de peste.

Je me faufilais discrètement dans le campement, même si je ne craignais plus grand chose de leur par je ne voulais tout de même pas attiser leurs colères. Je me dirigeais rapidement en direction de la tente de Cassandra qui elle n'avait pas commencé à être démontée. Celle-ci était entouré de garde, j'avais été naïve de ne pas y avoir penser, bien sûr qu'elle allait être sous protection. Avant que je n'ai eu le temps de faire demi-tour, un soldat avait remarqué ma présence et s'était interposé.

- Qui êtes vous ? Et que faite vous ici ? Demandait-il de façon autoritaire en plantant sa lance à côtés de lui afin de montrer qu'il n'hésiterait pas à user de la force.

- Je voulais rendre visite à Cassandra, je suis ... une amie. Hésitais-je à prononcer suite aux événements que nous venions de traverser.

Le soldat plissait les yeux sous son casque, comme pour mieux me cerner. Je ne bougeais pas d'un pouce attendant sa réponse, mais le temps passait et rien n'arrivait, je venais même à penser que je n'allais pas repartir aussi facilement. Puis finalement, une tenture de la tente fut poussée pour en laisser sortir Louis, il ne me remarquait pas tout de suite. C'est seulement après que je me sois approché de quelques pas de lui qu'il constatait ma présence, ainsi que celle du soldat qui me suivait partout. Je fut étonnée de voir les yeux injecté de sang du jeune roi, il avait d'épaisses cerne meurtrissant d'avantage son visage déjà boursouflé par les actes de guerre.

- Je ... Je venais rendre visite à Cassandra ... Je sais que je ne suis certainement pas la bienvenu et que je n'ai rien à faire ici mais ...

Tendis que j'essayais d'argumenter tant bien que mal les raisons de ma venue, du revers de la main, Louis avait poussé un pan de la tente pour me laisser voir à l'intérieur. J'échangeais un regard avec lui de quelques secondes jusqu'à ce qu'il me fasse signe d'entrée.

Lorsque j'entrais dans l'imposant chapiteau je remarquais que l'ameublement était inexistant, bien sûr il s'agissait d'une habitation éphémère mais je connaissait les goûts de Cassandra et jamais elle ne s'était contentée du minimum. Seul au milieu de la pièce était installée une table couverte de plusieurs épaisseurs de couverture, un corps inerte se tenait en son centre. Non sûr de ce que je voyais, je me retournais nerveusement en direction de Louis qui séchait une nouvelle larme qui venait de lui échapper. Je m'approchais, le cœur serrer je gardais les yeux posés sur le corps, espérant saisir le moindre petit mouvement qui m'affirmerait qu'il ne s'agissait pas d'un cadavre ...

Des ténèbres à la lumière T.2Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon