Dîner

19 4 0
                                    

La galère commença dès mon entrée toute la famille était installée à sa place habituelle et mon père affichait une mauvaise mine ses traits tendus à l'extrême un problème en bourse je suppose.
Il me fallut hélas traversée toute la salle pour accéder à ma place sous le regard glacial de mes frères.
À peine installée que mon paternel prit la parole de ce ton bien sympathique qui lui était propre
«Encore retard à ce que je vois! Et puis qu'est ce que cet accoutrement. Hurla mon père.
-la robe que l'on m'a déposé,répondis je l'air penaud
-ton tatouage à la cheville jeune fille et il me semble ne pas t'avoir accordé.
La permission pour ça déjà que je tolère tes excursions à Brooklyn et tes études inintéressantes au possible pourrais tu me faire le plaisir de te tenir à carreaux. Et te trouver un parti.
-En plus, personne ne souhaite être marié à une femme qui se dessine des motifs incompréhensibles sur le corps renchérit ma soeur. De nos jours c'est une honte je suppose que c'est à cause de James.

Là ils l'avaient agacés au plus haut point:
- De un mes études je les paye de ma poche sans aide de ta part papa et de deux je n'ai aucune envie de me marier on est au XXI ème siècle quoi quand même et je suis libre de mes mouvements.
-Non ! Tant que tu demeures sous mon toit tu m'obéis jeune fille.
-Plus pour longtemps alors, vous savez quoi je me tire je n'en peux plus de cette vie de merde. Alors excuse moi si je te fais honte papa mais là je n'en peux plus. Et puis critiquer James c'est le pompon !»
Je quittais  la pièce hors de soi et puis quoi encore et me précipitant vers l'ascenseur pour fuir, fuir ce monde, cette famille, ces préjugés et ce monde de paillettes.
On espère toujours que secrètement quelqu'un vous retienne ou au moins finisse par vous témoigner de l'affectation ici ce fut la femme de ménage Rosie qui me retint.
Rosie cette figure maternelle qui m' avait tant manqué mais qui progressivement m'avait élevé avec son amour débordant, sa tendresse et sa sagesse.
Enfin vint le reste du personnel où plutôt ma famille de chœur. Les quitter me brisaient le coeur mais tous m'encouragèrent même le vieux portier et son regard de fou.
Puis le vide, seulement les étages qui défilaient à une vitesse folle enfin je quittais cette prison. Libérée, délivrée.
Libre enfin  mon asservissement s'achevait pour mon plus grand bonheur enfin je voulais hurler de tout mon soûl puis vivre comme jamais je ne l'avaisfait.
Progressivement, ma robe ou cette horreur perdit de son éclat et quelques centimètres au passage pour se transformer en un bout de tissu beaucoup plus moderne.
Et puis cette stupide coiffure à deux balles disparut autant la faire disparaître pour laisser place à sa crinière un brin désorganisée.
Vive la liberté et puis surtout abandonner ces instruments de torture ses talons de quinze centimètres indispensable selon sa mère pour la haute société,ce maquillage pour vieille peau coincée sans oublier ce stupide foulard immonde qui acheva sa course dans les égouts.

Angel or NotWhere stories live. Discover now