FIGHT FOR US 2

20. SMITH (2)

••• Petit bonus de ce qui vous attend dans les vacances, pour la suite ! J'espère que ça vous plaira, parce que mon imagination a fait des siennes, et c'est parti ! J'ai un peu peur....! Bonne lecture ! (Excusez moi pour les fautes restantes !)•••

"Un homme capable d'aimer"

•••••••

Je continue de la regarder, même lorsqu'elle disparaît dans les rues de Mesa. J'hésite un moment à courir pour essayer de la convaincre de ne pas aller avec ce gars. Juste essayer...

Mais, mon corps refuse de bouger. Sans doute, celui ci préfère garder cette scène intacte telle qu'elle est : triste, mais belle. Belle, parce qu'elle est venue me voir de son plein gré, et qu'elle voulait me voir une dernière fois, me sentir. Lucie m'a dit que toucher mon corps lui donnerait du courage. Enfin, je l'ai compris comme ça. Puisque c'est exactement ce qui m'est arrivé. La toucher, la sentir, lui parler, une dernière fois avant qu'elle ne quitte ces lieux, m'a donné du courage. Le courage d'avancer de l'avant, et d'espérer faire de ma vie quelque chose. Quelque chose d'important, qui quelques années avant ne comptait pas à mes yeux.

Soudainement, je sens la main de Lucas se poser sur mon épaule, en signe de soutien et d'amitié. C'est à ce moment précis que je sens le charme de ce moment s'arrêter. Je souffle un bon coup, avant de regarder tout autour de moi, les passants, les automobilistes, qui eux ne savent rien. Qui eux ne savent pas à quel point il est dur pour moi d'avancer, et qu'enfin, je sens l'amélioration arriver vers moi. Pas seulement parce que j'ai fait des choix, mais aussi parce qu'ils sont là. Parce que je ne suis plus seul.

— C'est donc elle, la fameuse Lucie ? souffle Lucas, un sourire coquin sur les lèvres.

Je me tourne vers lui, un sourire idiot sur le visage.

— Ouais, je respire.

— Eh ben, il soupire soudainement.

Ouais, c'est exactement l'effet qu'elle m'a fait. En la voyant venir ici, surgir devant moi, j'en ai eu le souffle coupé.

— Le peu que j'ai vu, je suis sûre que je vais l'adorer, s'exclame Léna, toujours derrière nous.

— Sauf, que je ne crois pas qu'elle reviendra, j'annonce ça, une grimace sur les lèvres.

A vrai dire, je n'en sais rien. Peut-être qu'elle prendra la peine de me rappeler, ou peut-être pas. Au fond, tout au fond de moi, je l'espère. Mais la priorité vient à son père, qui a dû en être pour quelque chose dans son déplacement jusqu'ici.

— Tu ne l'as pas vu alors ? rumine fortement, Léna.

Lucas hausse les sourcils, en envoyant un regard complice à Léna. Je sais déjà qu'il a compris ce qu'elle voulait dire, alors que moi, je n'ai rien compris. Je me retourne immédiatement, avant de lui demander de m'expliquer plus clairement. Elle baisse les épaules, contrariée. J'ai l'impression qu'en la voyant comme ça, elle en a déjà marre de moi. Ce qui pourrait se comprendre.

— Tout est dans le regard, Sam. Tout se déchiffre dans le regard, fais gaffe la prochaine et penses-y ! elle me lance.

Le regard, c'est noté.

Alors que Lucas se dirige lui aussi vers notre petite salle de permanence, où nous étions quelques minutes avant, je balance tranquillement, avant de partir :