MAKE ME LIVE (tome 2)

17.

J'en ai trop marre ! J'ai encore pris du retard >.<
J'écris quatre fictions en même temps, deux Muke, deux BxB "classiques" alors je ne vous dis pas comment j'en chie un peu ! Il faut vraiment que je finisse l'écriture des fictions le plus rapidement possible. Je peux essayer de finir l'écriture de Make me live aujourd'hui et ce soir l'écriture de la fiction Muke mais bon je me connais je ne vais encore rien foutre >.<
J'espère vraiment pouvoir suivre mon planning ! Bonne lecture à vous sinon :)

KALTER:

— Vous êtes bien sur le répondeur de monsieur Ethan WISE, laissez un message après le bip. BIP.

— Ethan, mon amour je suis désolé. Ça fait déjà deux jours que tu es chez Oli. Je ne veux plus être séparé de toi. Je t'aime. Reviens vite.

Au moment où je pose le téléphone sur la table, la port d'entrée s'ouvre sur mon mari. Je me lève rapidement du canapé et me plante devant lui.

— Pas une seule nouvelle en deux jours Ethan ! Pas une !

— Je sais, je suis désolé j'avais plus de batterie et je t'avoue que je ne voulais parler à personne. Mais j'ai pris une décision importante.

— Tu demandes le divorce c'est ça ? Encore ?

— Laisse moi finir idiot. Je t'aime Kalter-Angel, tu le sais. Tu es mon mari, j'irai même jusqu'à dire mon âme sœur. En temps que tel, je veux que tu saches que je dois aussi respecter tes choix. Alors on va agir comme des adultes responsables. Je ne suis pas le père de ton fils mais j'accepte d'essayer de construire une famille avec toi.

— Sérieusement ?!

— Oui, Oli et Jaymi m'ont ouvert les yeux. Je ne dois pas penser qu'à moi. Je veux dire toi tu as ramé à distance pour me prouver ton amour, tu as écris un album juste pour moi, à mon nom. Tu as voulu me montrer que tu n'étais pas coupable et moi je ne voyais que ma petite personne. Donc j'accepte de faire un effort, mais ! Car il y a un mais, je veux que nous allions voir un psychologue pour suivre des thérapies de couple. Et tu iras en voir un, seul. Tu dois parler de ce que tu as vécu. Tu acceptes ?

— Bien que ça me fasse chier, j'accepte.

— Ne pense pas aux mauvais côtés, pense plutôt que si les thérapies fonctionnent, je pourrais peut-être m'épanouir en tant que deuxième papa de Tommy et aussi peut-être que mon problème de désir s'envolera. Vois les bons côtés. S'il te plaît bébé.

— Tu... Tu viens de m'appeler bébé ?

— Évidemment, tu es toujours mon mari et je t'aime Kalter. Vraiment. J'ai eu du mal à t'avoir alors crois-moi je ne vais pas te lâcher si facilement.

Il s'approche de moi et m'étonne en enroulant ses bras autour de mon cou et en déposant ses lèvres sur les miennes. C'est doux, lent, amoureux. Quand il se détache de moi, il colle son front au mien.

— Je crois que je vais remercier ton frère et son chéri, dis-je tout en le collant contre moi.

Il sourit simplement. Tommy se met à pleurer. Je me décale pour y aller mais Ethan me stoppe.

— Je... Je vais essayer de le calmer. Reste ici.

Je le regarde abasourdi et quand il est en haut des escaliers, je décide de monter à mon tour pour voir ça. Je le vois prendre mon enfant dans ses bras et le bercer contre son cœur. Il lui chante une chanson que je ne connais pas. Il chante en français. Sa voix est douce. J'ai l'impression de découvrir Ethan sous un autre angle, sa voix s'adoucie et devient le total opposé de la mienne qui est rauque.
Tommy se calme et se rendort rapidement dans les bras de mon époux.

— Je t'offrirai ton rêve d'être père Ethan. Je ne sais pas quand mais je...

Je me coupe car il se tourne vers moi, avec le bébé, en larmes.

— Mon ange ? Qu'est-ce qu'il y a ?

— J'ai... J'ai peur de m'attacher et qu'un jour je l'aime. Qu'un jour il me dise que je ne suis que son pd de beau-père car il aura raison.

— Nous allons lui donner la meilleure éducation du monde, ne t'inquiète pas pour ça et puis regarde le. Il a l'air de déjà t'aimer. Beaucoup je dirais.

Il tente de sourire malgré ses larmes mais il n'y parvient pas. Son cœur doit s'affoler car Tommy ouvre ses yeux en grand et regarde Ethan sans pleurer. Et là je vois la chose la plus magnifique du monde. Mon fils fait son premier grand sourire, montrant ses gencives à mon mari. Ethan me regarde et regarde Tommy. Il le soulève et commence à jouer avec. Mon fils serre et desserre ses doigts afin d'attraper les cheveux de mon mari en vain. Leur rire se font entendre dans la chambre me comblant ainsi de bonheur.
J'ai vraiment hâte de faire les séances de thérapie de couple mais je ne veux pas voir de psy. Je sais que j'en ai besoin mais sincèrement, je ne pense pas avoir été traumatisé par tout cela.

ETHAN:

Un hurlement me réveille en pleine nuit. Ce n'est pas Tommy mais Kalter qui hurle à s'en arracher la gorge.

— Lâche moi ! Je t'en supplie non ne fais pas ça ! ARRÊTE ! NE ME VIOL PAS !

Je le secoue brusquement jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux. Il me regarde et se recule jusqu'à tomber au sol. Pourtant il ne s'arrête pas et recule jusqu'à toucher un mur et se replie sur lui-même.

— Ne me fais pas de mal... Je t'en supplie...

Mon cœur se brise quand je comprend qu'il pensait que j'allais le... le violer.

— Kalter, mon amour c'est moi Ethan. C'est Ethan bébé.

— Ethan ?

— Oui mon ange. C'est moi.

Il lève la tête vers moi et se détend doucement. Tommy hurle aussi maintenant. Je me dépêche d'aller chercher son lit qui heureusement est sur roulette afin de le faire dormir dans notre chambre.
Quand je calme enfin le bébé, je constate que mon mari s'est déjà recouché et qu'il est dos à moi. Il pleure, je vois son corps trembler et tressauter à chaque sanglot.
Je me couche derrière lui et l'entoure de mes bras. Il se tourne vers moi pour me faire face.
Je ne cherche pas plus loin et l'embrasse comme si nos vies en dépendaient. Il se calme instantanément et participe timidement au baiser. Il est complètement apeuré.
Je me détache finalement de lui et le regarde, lui posant la question silencieusement.

— Ta main était très basse... Juste au-dessus de mon... Et j'ai paniqué, j'ai cru que tu allais me... me violer. C'est horrible !

Je n'arrive plus à la regarder. Il ne fait plus la différence entre Jordan et moi. Je retire mon bras mais il le repose au même endroit.

— Je suis réveillé là... Et j'ai besoin de tes bras. Vraiment besoin.

— D'accord. Rendors toi, ce n'est que moi. Ton mari, je t'aime et je ne te ferais jamais de mal. Jamais.

— Je sais mon amour. Je suis désolé.

— C'est rien. On surmontera ça.

— Je t'aime aussi Ethan.

Je l'embrasse sur son front et lui borde jusqu'à ce qu'il dorme profondément.