poor Odell / all stars

s'interroger

03/03
Odell's head
Somehill, Ihme

Elle s'assoit sur un grand fauteuil, ne voulant pas croire à ce que je lui raconte.

« Edna est dans l'autre monde, vous ne pouvez pas avoir été en contact avec elle. »

« Arrêtez de me parler de votre monde de fou. rigole-je Une ville inexistante du nom de Somehill, puis l'autre garçon qui me parle de sorcellerie et qui ouvre une porte avec son bout de bois. Mais où suis-je tombée ? » souffle-je

Elle me regarde, ébahie. Puis se lève, pour se placer à ma hauteur.

« Mais, comment avez-vous fait pour arriver ici ? »

« Votre sœur m'a envoyé je ne sais où après que mes parents aient momentanément disparu. Faites moi rentrer chez moi ! » m'énerve-je

« Odell, de quel pays venez-vous ? »

« Mais ma parole, vous êtes complètement barjots ici ! Je viens d'Amérique, de la planète terre ! C'est plutôt logique ! »

Elle place sa main sur mon épaule, voulant me rassurer.

« Ne me touchez pas ! » crie-je

Je recule, m'apprêtant à sortir de la pièce quand elle sortit son bout de bois, l'agitant pendant quelques secondes, ce qui ferma la porte à double tour.

J'ouvre grand les yeux, abasourdie. La peur monte en moi, je sors alors la baguette que j'ai trouvé dans la cuisine et la brandis vers Joséphine.

« Comment avez-vous fait ? »

« Odell, calmez vous. Nous devons discuter. »

Je tourne la tête de gauche à droite, ne voulant pas lui donner ma confiance.

« Je vous le demande une dernière fois, posez cette baguette. » répond-elle

J'entrouvre mes lèvres, le corps tremblant.

« Non. »

Elle me fixe, avant de prononcer des mots totalement incompréhensibles.

« Riisua Aseista »

Le bout de bois que j'avais dans la main se propulse alors contre le mur, laissant l'avantage à Joséphine.

« Je vais tout t'expliquer. Il faut simplement que tu t'asseyes et que tu m'écoutes. »

Je m'assois alors sur un des deux fauteuils. Je ne le fais pas par envie, mais uniquement par peur.

Je ne comprends rien, je suis persuadée de rêver. C'est comme si cette ville était "magique", ce qui est clairement impossible. Il faut que je me réveille. Mes parents sont au travail et moi je suis simplement en retard au lycée.

Je ferme les yeux, me concentre puis, me pince le bras. Cela n'aboutit à rien, hormis le fait que je pousse un petit cri de douleur.

« Odell, calmez-vous je vous en prie. »

« Je ne me calmerais qu'une fois sortie de cette pièce. »

« Je comprends, tout cela doit vous paraître vraiment fou. Laissez moi vous expliquer. Vous n'allez sûrement pas me croire mais je ne vous demande qu'une seule et unique chose, regardez et écoutez jusqu'à la fin... »

Je fixe ses yeux verts, intriguée mais à la fois terrifiée.

« Allez y. »

« Bien. elle inspire un grand coup Il y a plusieurs siècles de ça, des mages noirs ont réussi à créer un monde parallèle au tien. »