On Se Voyait Loin

-60-

Selem aleykoum.

-1 mois plus tard.

Il est à peine 7 heures quand je me fais réveillé par les cris de ma mère.

Yemma- nodhi ! Va t'doucher vite !

Je me lève, complètement dans le gaz.

Je vais directement sous la douche.
Après sa tout c'est très rapidement enchaîné.

La coiffeuse et la maquilleuse sont arrivés, j'ai aussi fait ma henna pour finira avec ma belle robe.

Aujourd'hui c'est mon jour, je vais quitter définitivement ma famille pour aller vivre aux côtés de mon mari.

J'étais pas stressée, a vrai dire je réalisais pas du tout.

Ma mère entre les larmes aux yeux.

Yemma- ils sont arrivés benti.

Moi- mama pleures pas !

Yemma- ma seule fille ! J'vais devenir quoi avec ton hmar de frère moi ?

Moi- *rire* t'inquiètes pas je viendrai te voir tous les jours !

Yemma- t'as intérêt hein !

Je la prend dans mes bras en essayant tant bien que mal de retenir mes larmes. A vrai dire le mariage c'est pas 100% joyeux, pas pour moi en tout cas. Laisser ma mère sa me fendait le coeur.

Jusque là tout aller bien mais je suis vite retourné a la réalité quand j'ai vu toute la famille a Hilel débarquer dans mon salon. Le stress était a son comble.

On me dit qu'il est en bas et que je devais descendre aux côtés de mon frère.

Amir avance vers moi, sourire jusqu'aux oreilles.

Amir- t'as grandi trop vite la vie d'ma mère !

Il me sert dans ses bras.

mon regard a à peine croisé le siens que j'ai vue des larmes dans ses yeux après ça j'ai pas pue m'empêcher, y'a eu quelques larmes qui ont coulés mais je me suis rapidement repris.

Amir- ton mari il t'attend en bas.

Je sourit et descend a ses côtés.

Tout le monde crier, descend et nous félicitait.

Je distingue une voiture au loin, puis je l'ai vu lui.

Costard qui le taillait parfaitement bien, dégradé comme j'aime.

Mon coeur tambourinait. Plus j'avançais plus j'avais les mains qui tremblaient. Il se retourne et me vois. Ses yeux brillaient et son sourire ne le quitter plus.
J'ai le plus beau des hommes.

Arrivée a son niveau il me regarde droit dans les yeux puis se mors la lèvre.

Il m'embrasse le front, nos familles s'affolent.