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Selem aleykoum.





Je fais demi tour et sors du bat en envoyant mon poing sur la vitre de la porte du hall d'entrée. J'pisse le sang mais j'arrive même pas a savoir si j'ai plus mal a la main ou au gelb sa mère.



L A Y E L.

On arrive a la cité avec Fahim, Sana et Leïna. Obligé de faire du son ceux la. Fahim claxonne dans toute la cité, Sana gueule comme une ouf et Leïna aussi. Moi j'ai pas trop goût a sa. J'essaye de camouflé ma peine mais à vrai dire j'ai plus goût a rien depuis qu'il est plus la.

On sort de la voiture et inconsciemment je lève les yeux vers sa fenêtre.

Mon coeur s'emballe encore une fois. Il était la, a me fixer.

Des larmes remplissent mes yeux. Je peux pas, pas maintenant.

On avait dit plus de larmes Layel.

C'est plus fort que moi. Je m'empresse de monter chez moi.

J'ouvre la porte et entre dans mon appartement. Mes larmes coulent à flot. Tout se que j'ai retenu depuis si longtemps, depuis son départ.

Après m'être calmé je me lave le visage puis décide d'appeler ma mère.

Yemma- Allo Layel ?

Moi- oui mama sava ?

Yemma- hamdulilah benti, t'as pas l'air bien.

Moi- si t'inquiète wAllah.

Yemma- alors je te manque pas hein ? Tu veux pas venir me voir quelques jours ?

Layel- nan je vais revenir la pour les vacances.

Yemma- ah encore mieux, dir moi t'as pas croisé Hilel ? Sa mère m'a dit qu'il allait bientôt sortir.

Layel- si... il euh il est sortit je l'ai vu toute a l'heure.

Yemma- il fait n'importe quoi, cadre le un peu celui-là.

Layel- arrête il fait se qu'il veut.

Yemma- nan nan, c'est ton futur mari hein !

Layel- t'abuse Yemma, c'est personne pour moi.

Yemma- oui oui c'est sa ! Bon je te laisse appel moi après bisou !

Layel- d'accord bisou.

BIP BIP BIP.

Comment sa futur mari ?
Je souffle puis me dirige vers la porte histoire de rejoindre les autres, mais une fois la porte ouverte, je vois Hilel, la haine dans les yeux, le regard près a tout fusiller.

J'ai eu a peine le temps de le voir qu'il repart. J'entend un énorme bruit, celui d'une vitre qui se casse. Je descend en courant.
Il y a du sang et du verre partout.
Ya rabbi, pourquoi j'ai pas le droit au bonheur ? Pourquoi j'ai pas le droit d'aimer normalement ?

On Se Voyait Loin Where stories live. Discover now