Couple : Natsu x Lucy
Résumé : Lucy est une étudiante qui fait de son mieux pour réussir. Malheureusement, cela ne suffit pas. La descente aux enfers commence et personne ne semble pouvoir l'arrêter ...
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Je me réveille. Il y a deux semaines, j'ai tenté de me suicider. Malheureusement pour moi, Lisana était venue me voir et m'a trouvé, bien trop tôt. Et maintenant, je suis chez moi avec garde rapprochée. Le médecin m'a prescrit des somnifères, des antidépresseurs et pleins d'autres pilules de toutes les couleurs. Je refusais catégoriquement de les prendre. Lisana venait me voir tous les jours avec Levy. Elles tentaient de me faire manger, prendre mes médicaments ou simplement leur parler. Les seuls mots que j'ai prononcés depuis mon retour de l'hôpital sont des « Allez vous faire foutre. ». Pourtant, elles revenaient tout les jours. Aujourd'hui, elles ne sont pas encore passées. C'est étrange. Auraient-elles enfin comprit que je ne voulait pas les voir ? Je reste allongée dans mon lit toute la journée depuis plus d'une semaine. Je me lève uniquement pour aller aux toilettes et chercher à manger. J'avais tellement envie de recommencer. Tellement ! Mais elles ont retirés tout les objets tranchants de mon appartement. Plus de couteaux, plus de ciseaux, plus de compas. Même ma règle en plastique. Elles m'ont enfermée aussi, au cas où je voudrait me jeter du pont qui se trouve au coin de la rue. Me prendrait-elle pour une folle ? J'entends la clé dans la serrure. Elles reviennent à la charge. Ma porte d'entrée s'ouvre et se referme. J'entends des pas dans l'escalier. Bizarre, il n'y a qu'une seule personne visiblement. Je m'enfouis sous la couette encore toute chaude. Quelqu'un entre dans ma chambre. Soudain, la couette disparaît en une fraction de seconde. Je sens l'air frais sur ma peau et frisonne.
- Putain ! Avais-je hurlé.
Je me suis relevé. Je ne m'attendais pas à ça ! C'était Natsu. Alors elles avaient perdu espoir et se sont dit que lui me bougerait ? Vraiment la pire idée possible. J'ai envie de me jeter par la fenêtre.
- Maintenant tu arrêtes tes conneries et tu bouffes ces putains de médocs ! Me dit-il en haussant le ton.
Je reste interdite face au ton qu'il emploie avec moi. Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi méchant. Je ne lui répondais que par des insultes. Nous avons passé toute la journée ainsi. Entre ordres et hurlements. J'avais alors compris qu'il était bien trop têtu. Pour avoir ce que je voulais, sortir d'ici seule, je devais lui graisser la patte. Il était au salon entrain de regarder la télévision. Je m'assis à côté de lui. Il y avait sur la table basse, les somnifères et un verre d'eau qu'il me montra du doigt. Je le scruta du regard puis déposa les armes. J'avalai les cachets rapidement. Il me regarda avec un demi sourire, fière d'avoir réussi à me faire bouffer ces foutus médicaments. Il se leva pour aller dans la cuisine préparer à manger. Je profita de l'occasion pour me diriger lentement sans un bruit vers la porte d'entrée. J'ouvre la porte à la volée et m'enfuis en courant. Il pleuvait et le sol était glissant et froid. J'étais en chemise de nuit, pieds nus. Les pavés de la rue me donnaient l'impression que l'on m'arrachait la peau des pieds à chaque coup. Je continuais de courir toujours plus vite malgré l'essoufflement évident dont je souffrais. J'atteins enfin le pont qui se trouve au bout de la rue de mon appartement. Je me place en haut de celui-ci et franchit le garde-corps. Je ne me tiens pas. Je ferme les yeux et lève la tête vers le ciel. Je balança légèrement en avant ce qui emporta mon corps dans ma chute. Mon corps pénétra dans l'eau comme un immense rocher, tout droit sans s'arrêter. Je ne me débattais pas. Je me laissa aller et ouvrit l'accès à l'eau vers mes poumons. Tout devient flou petit à petit. Je n'entends plus rien. Il fait froid.
