Chapitre 6: part 2

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Des infirmières entrèrent pour me donner des médicaments, aucunes ne me parlait. Elle faisait leur travaille et partirent aussi rapidement qu'elles étaient arrivés. Je me levais afin d'aller regarder la poubelle mais entendis des pas dans le couloir. Je courais m'allonger dans mon lit pour jouer les malades et découvrit un Bastien bien reposer ce présenter devant moi. Il me poussa du lit pour s'allonger comme si c'était un hôtel

- C'est confortable ici quand même, dit-il

- Salut à toi aussi, tu vas bien ?

- Mieux que toi on dirait

Je rigolais et le poussa pour avoir une part égale de la place qu'offrait le lit

- Tu reviens bientôt,

- Demain, dis-je

- C'est cool ça dit moi

- Je ne sais pas trop, peut-être devrais-tu faire attention à ne pas trop... rester avec moi tu sais si je suis dangereuse

Mon ami rigola, d'un vrai rire sincère et spontané.

- L'idée de te fuir ne m'a jamais traversé l'esprit mais bon, rigola-t-il

- Je ne rigole pas Bastien, j'ai faillis le tuer ce pauvre gars

- Ouais, c'est vrai... mais tu ne l'as pas fait !

- Grâce à Thibault et l'épée seulement

- Je garderais de quoi te poignarder tout le temps sur moi si c'est comme ça

Mon ami prenait tout à la légère et se collait contre moi afin de pouvoir se détendre sur mon lit. Il n'avait pas l'air effrayé ou même inquiet d'être proche de moi. Il m'apprit qu'il n'avait pas eu cours pendant ma convalescence pour que notre binôme conserve la même avancée. Il me racontait tout si légèrement que je n'étais pas sûre qu'il ait à un moment réfléchit au fait que je pouvais décéder. La porte s'ouvrit sur Anaëlle et Manon toutes les deux souriantes à me sauter dessus

- Aïe Aïe Aïe, mes demoiselles attention, se plaignait Bastien un peu écrasé

- Tu n'as qu'à pas rester sur son lit, le poussa par terre Anaëlle

Je ne les connaissais pas vraiment depuis longtemps, je ne connaissais personne depuis réellement longtemps mais les liens étaient multipliés ici. Nos régiments devenaient des familles et on ne pouvait évoluer qu'avec eux alors on devenait tous très proches très rapidement

- Valentin n'est pas là ? Demandais-je

Les deux jeunes filles se regardaient perplexes

- Tu sais... Valentine est fragile...

- Elle m'en veut ? Demandais-je

Il devait bien avoir une personne à l'Académie qui me considérait comme dangereuse désormais et qui voulait rester loin de moi. Je comprenais son choix comme j'espérais que mes amis suivent ses pas pour éviter d'être blesser, je ne savais pas vraiment ce dont j'étais ou non capable et savoir que je ne pourrai pas blesser Valentine était déjà une bonne chose

- Ce n'est pas aussi simple, elle s'en ait voulu pour la mort de Mélissa, déglutit Anaëlle

- Et vus que là c'est toi qui a failli tuer une recrue tout lui remonte en mémoire et elle... veut prendre ses distances, dit Manon mal à l'aise

- Je comprends, dis-je simplement

- Mais pas nous hein, on ne t'en veut pas, on veut t'aider à maîtriser ces pouvoirs, dit Manon en me prenant dans ses bras

L'Académie - La Malédiction des Dieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant