Mathilde

Chapitre 11

Message

Flo : Rentre stp.

Je regarde le message et ne prends pas la peine de répondre. Je continue ma route pieds nus dans une ville voisine de Toulouse. J'entre dans un espèce de centre ville. Une idée me vint à l'esprit.

*Appel*

Moi : Allo ?

? : Allo ?

Moi : Wawad... J'ai besoin de toi.

Wawad : Tu va mieux ? Je t'ai déposé hier soir.

Moi : Oui cava t'inquiète.

Wawad : J'aurais dû te déposer autre part ? Je pensais qu'on s'occuperait bien de toi la bas.

Moi : Ca aurait été plus judicieux de me déposer chez moi mais je t'en veux pas.

Wawad : Bon écoute ma belle je viens te chercher et on parle de tout ça dans la voiture ça te va ?

Moi : Tu gères merci je t'attend.

Je raccroche. Je pense à Olivio, a Florian, à ma "super" soirée d'anniversaire... Tout ça s'était de ma faute. C'était à cause de moi. Je m'étais mise dans la merde toute seule. Wawad arrive, je m'installe sur le siège passager. Wawad me rassure et m'enlace. Mes nerfs laches, je tombe en sanglot. Wawad me ramène chez moi, je ressens le besoin d'être seule chez moi sous ma couette à repenser à mes conneries et à ma stupidité intergalactique. C'est même plus de la stupidité, j'étais conne c'est tout. Et je pèse mes mots. Je sais très bien pourquoi j'avais embrasser Florian : pour lui prouver qu'il n'était pas different à Oli et qu'une fille pouvait très bien avoir des sentiments pour lui, mais je suis quand même débile parce que je sais très bien que je ne l'aime pas. Quand je vais tenter d'expliquer ça a Olivio il ne va rien comprendre. Il ne me croira jamais. À qui je pourrais m'adresser ? Wawad a comprit mais il est dans le même cas que moi... Il ne sais pas où est Oli. Wawad me dépose devant mon immeuble, je le remercie et lui fais la bise. Enfin arrivée dans mon appartement je m'allonge sur mon matelas en regardant le plafond. J'étais immobile. Et si ma vie était un énorme merdier ? Mais je ne peux pas me plaindre, j'ai un toit, de quoi manger et tout ce dont j'ai besoin... Je n'est plus Olivio. Je sens de lourdes larmes coulées sur ma peau brûlante. Ce n'est pas le moment de pleurer. Il faut que je me prenne en main. Je pars chercher Oli. Je claque la porte et dévale les escaliers. Je sors en courant. Je traverse les rues sans me soucier des voitures, sans me soucier des gens, mais en me souciant de savoir si Oli était en sécurité et à l'abri. Je me souviens de message de Flo : " rentre stp ". Après quelques secondes de réflexion je fais quelques pas en arrière et change de direction. Je me dirige chez les Ordoñez. Je sonne à la porte. Personne ne répond. Je réessaye. Mais non, personne ne répondais. Je recule et repars en courant. J'avais l'impression de courir après ma vie, et si mon destin était entrain de m'échapper ? Je me rend devant le studio en espérant les trouver la bas... Je compose le code d'entrer. Je rentre.