Chapitre 10

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J'ouvre les yeux. Ma tête tournait encore un peu. La lumière provenant d'une fenêtre m'éblouie. J'étais dans un lit, sous de jolis draps blanc. C'était une pièce qui m'était inconnue. J'étais habillée de la même façon que la veille. J'ai l'impression d'avoir la spécialité de me réveiller tout le temps dans des endroits inconnus. Je me lève doucement et enfile ma veste qui était au pieds du lit. J'entends du bruit venant d'en bas, c'était une maison qui possédait un étage ou deux. Je me penche à la rambarde de l'escalier. Une femme discutait avec deux hommes devant la porte d'entrée. Je m'assoie sur une des marches de l'escalier.

La femme : Je... Je ne sais pas ou il est.

L'homme : Madame Sanchez, nous allons faire tout notre possible pour le retrouver.

Madame Sanchez : Merci beaucoup.

Un jeune homme plutôt grand fais une accolade à la femme du nom de "madame Sanchez" comme si il voulais la rassurer. Mais qui étaient ces gens ? Il fallait que je parte au plus vite. Je me sentais en danger. Je me concentre plus sur les deux hommes devant la porte, je les inspecte, je remarque que se sont deux officiers de police. La police ? Mais pourquoi ? Je me déconcentre sur le sujet de leur conversation et réfléchis à mon évasion. J'ai l'impression de me transformer en James Bond alors que ce n'est vraiment pas une situation marrante. Les officiers partent. Je descend doucement les escaliers en essayant de ne pas les faire grincés.

La femme : Ho ! Mathilde tu es réveillée.

Moi : Euh... Qui êtes vous ?

La femme : Je suis la tante de Florian et Olivio.

Moi : Où sont-ils ?!

La femme : Florian est chez lui, et...

Moi : Et Oli ?

La femme : C'est un peu plus compliqué. Assied toi ma chérie.

Je m'avance vers le salon et m'assois méfiante sur le canapé, le garçon de tout à l'heure n'était plus là. J'étais seule dans ce salon face à cette femme.

La femme : Ta tête va mieux ?

Moi : Oui... Mais... Où est Oli s'il vous plaît ?

La femme : Olivio a disparu. On ne sais pas où il est depuis qu'il a quitté la fête.

Je sentis mes yeux se remplir de larmes.

Moi : C'était pour lui les policiers ?

La femme : Oui...

Moi : Il faut qu...

Une autre personne entre dans la pièce. Une jeune femme d'une vingtaine d'année accompagné du garçon de tout à l'heure s'assoient sur des chaises.

La femme : Je te présente mes enfants : Georgio et Lisa, les cousins d' Olivio et Florian.

Mais c'est elle Lisa, elle est très jolie, une petite Brune aux yeux vert. Je détourne mon regard sur son frère. Un grand brun à la peau matte et un regard perçant, limite froid, mystérieux. Je me concentre à nouveau sur la discution.

Moi : Il faut que j'aille retrouvée Oli.

La femme : Je préfère que tu restes là ma chérie.

Moi : Mais je vais pas le laisser comme ça. Mettez-vous à ma place.

La femme : Je comprend bien Mathilde, mais tu devrais te reposer.

Je me lève du canapé, je saisis mes chaussures, je ne les met pas je sors de la maison. Il ne faisait pas froid. Je trouve mon téléphone dans la poche de ma veste.

MathildeWhere stories live. Discover now