Chapitre III ▪ Le 2e Jour▪

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PS: Rodwing en média mein Freund

Je dormais, je me retournais sur le lit, je continuais à dormir. J'entrais dans la couverture car il y avait de temps en temps une brise légère qui passait. Puis dès qu'une sensation de chaleur se faisait ressentir par ma peau pâle, j'évadais une jambe à l'air libre pour rafraîchir la température de mon corps. Je rêvais au même moment de Rodwing, il était flou. Il me tenait la main. Il me demandait de le suivre, ce que je fis sans réfléchir. Et cette fois-ci on quittait l'Angleterre. Il ne me lâchait pas et je faisais de même. Près des portes de l'aéroport, il voulut m'embrasser, et mes lèvres n'attendaient plus que son baiser. Mais la lumière du soleil pénétra à travers mes paupières comme un flash. C'était Mathilde qui venait de tirer les rideaux de ma chambre.

« Réveillez-vous mademoiselle! » Insista-t-elle en me tapotant l'épaule.

« Je suis épuisée Mathilde... ne pourrais-je pas dormir encore un peu? » M'entichais-je afin de continuer mon rêve.

« Votre père m'a ordonné de venir m'occuper de vous afin que vous le rejoigniez après votre toilette dans la salle à manger pour petit déjeuner. » M'expliqua-t-elle.

« Et que veut-il me dire? »

« Je n'en sais rien autant que vous. » Lâcha-t-elle en allant dans a salle de bain.

« Je ne ressens pas le besoin de parler avec lui Mathilde. » Résonnais-je en retombant sur mon oreiller.

« Mais c'est votre père mon enfant... » Cria-t-elle à travers les murs des toilettes.

« Qui nous dit que sur ce point, il ne se pourrait pas que lui aussi soit un faux père. » Dédaignais-je en roulant les yeux.

« Mademoiselle votre bain est prêt suivez-moi. » Changea-t-elle de sujet.

« Tu ne t'en préoccupes pas? »

« Mademoiselle ce sont des affaires personnelles de votre famille cela ne me regarde pas. » Conclut-elle.

Quand elle finit de me préparer, elle m'accompagna jusqu'à la salle à manger, où se trouvait déjà mon père. Il m'accueillit les bras ouverts, puis m'invita à petit déjeuner avec lui. Ce que j'acceptai immédiatement. Mon estomac se contractait à la vue des mets qui se trouvaient devant moi. J'avais une faim de loup. Comme le disait si bien Alfred à chaque fois qu'on nous servait le repas du soir.

« Alors mon ange, as-tu bien dormi? »

« Oui merci et toi papa? »

« Je n'ai pas vraiment pu fermer l'œil de la nuit. »

« Pourquoi Pa-pa ? À cause du mensonge que tu m'as caché pendant 19 longues années...? Ou il y a d'autres chosent que tu me caches encore? »

« Bien légitimement que non mon ange. Je voulais te parler du jardin et du fait que Louise soit partie pour quelques jours en Asie. »

« Et que suis-je censée faire de cela? »

« Ne joue pas l'ignorante avec moi Yllias. Tu veux insinuer que de tout ce que je t'ai raconté, tu n'en n'as pas saisi une seule explication? » Gronda-t-il férocement.

« J'ai saisi père. » Et j'avais saisi depuis.

« Alors tant mieux. » Plaqua-t-il.

« Alors père que dois-je savoir sur Louise? » Disais-je en appuyant sur ce prénom.

« Tu éviteras de me sortir de mes gongs Yllias! Tu continueras à l'appeler Maman! Suis-je clair? »

- J'hochais ma tête, car ma bouche était pleine de pain perdu.-

30 DAYS AND 12 HOURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant