Je n'ai pas confiance en toi, alors pourquoi je fais ça ? [LAWXNAMI]

Chapitre 4 : Un amour difficile mais heureux

Heeey ! On se retrouve pour le dernier chapitre de cette fanfic ! J'en suis pas fière, je trouve que c'est une fin un peu beaucoup nul maaaais... On va faire avec, je dirais à la fin pourquoi, BONNE LECTURE !

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La brune aux yeux bleus sourit grandement à son amie, d'un air désolé, elle déposa sa main sur la sienne. La rousse lui rendit un sourire fin et souffla pour se calmer. Elle n'avait jamais été comme ça, le cœur qui se serre et une envie de pleurer apparaissant sans raison.

- Nami... Je sais... C'est dur mais c'est comme ça, je ne vais pas éternellement dormir dans l'infirmerie... Je ne suis plus malade, donc je n'ai aucune raison d'y rester, et pour le reste de l'équipage ce serait le meilleur choix je pense. Et puis...

- Je sais Robin ! Mais... Law va dormir où ? Pas dehors !

- Je n'en sais rien... Mais comme j'allais le dire ce ne sera pas dans l'infirmerie en tout cas, il y reste encore un air de maladie donc Chopper ne le voudra jamais ! Elle marqua un blanc, comme si elle réfléchissait. Peut-être... Juste par terre dans la chambre des garçons ? Avec une ou deux couvertures !

- Mais on est dans un bateau Robin, ce n'est pas... Risqué ?

L'archéologue roula des yeux en souriant. Elle lâcha la main de la rousse et se leva, lui donnant un clin d'œil.

- À ce que je sache, je ne m'appelle pas Chopper ou Law, c'est avec eux que tu dois voir cela ! Bonne chance ! Dit-elle en cachant son rire d'une main.

Nami la regarda partir, bouche grande ouverte, au grand jamais elle ne l'avait laissé comme ça, sans aide. Elle se sentit inutile, comme un poids mort demandant de l'aide aux gens occupés... La navigatrice se leva aussi et suivit les pas de la brune. En ouvrant la porte un courant d'air lui arriva dessus faisant voler ses cheveux. Elle sourit, heureuse, par cette chaleur le vent est notre meilleur ami. Le capitaine des mugiwaras, qui était précédemment occupé à pécher, lui sauta dessus un grand sourire collé au visage.

- NAMI ! ON ARRIVE QUAND ?

- Luffy... J'en sais rien moi, demande à Law.

Elle tourna et partit dans la chambre des filles laissant le brun en plan. Celui-ci avait la tête penchée sur le côté, incompréhension totale dans son cerveau. Il baissa la tête vers Usopp qui péchait, celui-ci haussa des épaules et claqua sa langue, montrant sa propre ignorance. Nami était étrange aujourd'hui, comme hier d'ailleurs. Tous les restes de la journée, la jeune femme resta dans sa chambre, et personne de l'équipage ne pouvait entrer sous peine de se faire incendier par la rousse, même Robin. Resté plus que deux hommes, Law et Sanji, mais ceux-ci ne voulaient même pas essayer, malgré harcèlement de Luffy et Chopper. Quand même, Zoro lui-même y était allé à cause de ces deux-là, en même temps, les menaces du genre « Jeter toutes les bouteilles d'alcool par-dessus bord » suffisaient largement au vert. La nuit sombre fondait sur la mer et le bateau, leur disant que c'était l'heure d'aller manger. Le cuisinier blond avait concocté des bentos personnels à chacun.
Sanji serra les dents, le moment venue était arrivé, il allait devoir aller voir Nami, malgré son refus depuis le début, mais Law voulait l'accompagner, voulant revoir la rousse qu'il n'avait pas vue depuis la veille, et de toute façon, les deux jeunes hommes étaient devenus très proches, tellement qu'on peut les qualifier de... Meilleurs amis ? Bref, le bento était assez simple, enfin, facile pour Sanji qui la connaissait par cœur, des fruits en tous genres, et surtout une tarte à la mandarine, et comme plat, du saumon fumé accompagné de citron. Il stressait un peu, car d'après Robin et Chopper, la navigatrice avait les yeux rouges en ouvrant la porte, et la voix qui sanglotait. Le blond et le brun arrivèrent devant la porte, l'un stressait l'autre pas du tout, il avait plus hâte qu'autre chose. Le cuisinier toqua légèrement à la porte, et ils entendirent des pas lourds puis la porte s'ouvrit. Nami parut énervée au premier abord puis en voyant que c'était eux, ses traits se détendirent et elle leur sourit. Ses yeux étaient rouges, certes, mais différemment de si elle avait pleuré. Elle se tint à la porte et leur dit d'une voix tremblante.