Je t'ai répondu rapidement
« -Saluuuut ! Ca va, ça va, ma mère veut que j'aille manger chez une amie à elle... beau dimanche en perspectiiiiive ! xD Et toi ça va ? »
J'ai entendu ma mère m'appeler d'en bas. Je suis descendue rapidement. Mes docs ne plaisaient pas à ma mère, je pense donc lui emprunter une paire de bottine.
Ma mère m'attendais à l'entrée. Elle m'as dévisagée de haut en bas, scrutant ma tenue. Elle finalement sourit, comme pour approuver ma tenue.
« -Eh bien, tu peux te faire jolie quand tu veux, aller viens, Joëlle va nous attendre ! »
On est donc montées dans la voiture. Un silence gêné s'installa.
« -Tu sais, Joëlle à un fils tout à fait charmant. Bon, il ne sera pas là car il fait médecine à Paris mais je suis sûre que vous vous entendriez bien. »
« -Maman ...tu sais bien que ça ne m'intéresse pas. »
Ma mère m'a regardé, l'air triste. Elle ne s'était toujours pas résolue au faite que je ne voulais pas sortir avec des hommes.
« -Oui bon passons. A ce sujet, ne mentionne pas ça auprès de Joëlle, je n'ai pas vraiment envie que elle sache pour... pour... »
Ma mère à commencée à chercher ses mots.
« -Enfin pour tes orientations quoi. »
Tu as honte maman, n'est ce pas ? Tu as honte que je sois différente, que je ne sois pas comme toi alors que je suis ta fille. Tu ne veux pas que tes amies soient au courant parce que pour toi, « lesbienne » ça sonne comme une insulte.
« -Je n'ai pas l'intention d'aller dire à Joëlle que je suis lesbienne, je ne vois pas l'intérêt. Mais si elle demande, je lui répondrais franchement. »
Ma mère grommela
« -Eh bien elle n'as aucunes raisons de demander après tout. »
La discussion s'est arrêtée là. De toute façon, on était arrivées chez Joëlle.
Elle nous a accueillies les bras grand ouverts, sortant les phrases type « Oh Julie que tu as grandi, tu est une belle jeune femme maintenant ! » « -Comment va Philippe ? » « -Et le boulot, ça va ? »
On s'est finalement installer à table et Joëlle nous à apporter les premiers plats.
Elle me regarda et dis en souriant :
« -Alors Julie, tu as un petit ami ? Jolie comme tu es, tu dois avoir des prétendants. »
Elle m'a fait un clin d'œil alors que ma mère me regardait, inquiète que je lui avoue que j'en avais pas grand-chose à faire des prétendants.
Je souris par politesse, un peu gênée :
« -Je...euh non, j'ai pas de petit ami. »
Ce n'est pas faux. Ma mère parut soulagée.
Elle rit puis regarda ma mère :
« -Haha, il faudrait que je vous présente, Alexandre et toi. Au faite Isabelle, tu te rappelle de Thomas Smith... »
Elles ont commencées à partir dans des discussions interminables.
J'ai sentie mon portable vibrer dans ma poche.
C'était toi, évidemment :
« -Dur >_< Courage ! J'espère que la pote de ta mère cuisine mieux que moi xD Sinon oui ça va :3 »
J'ai souris
« -Arrête, ils n'étaient pas si mal tes gâteaux ^3^ Sinon la pote de ma mère a essayer de me caser avec son fils xD »
Toujours aussi rapide, je reçois un message quelques minutes après
« -Sérieusement ?! Enfin remarque, ma mère aime bien jouer les agences matrimoniales aussi uwu »
On a continué la discussion
« -Haha t'as mère va te trouver l'homme parfait tu vas voir ! xD »
« -Oh non pitié, je vais me retrouver avec un banquier coincé T-T Je veux pas... »
« -...Kimia...promet moi de ne pas épouser de banquier coincé. Ca peut être tentant mais je ne pense pas que ça soit drôle x)»
« -Oh t'inquiète pas pour ça !»
La conversation à continuer pendant un petit moment puis finalement, ma mère a décidé qu'il serait temps de partir. Elle a remercié Joëlle, cette dernière nous as dis de revenir quand on voulait puis ont est parties. Comme il est plutôt tard, on a décidé de s'arrêter à un traiteur chinois pour prendre le repas du soir. Une fois à la maison, ma mère est allée parler à mon père de Joëlle. Ils ont mangé devant la télé, moi dans ma chambre. Comme d'habitude.
Vers 22h, je me suis préparée pour aller dormir quand mon portable à sonné. Kimia ? Impossible, elle m'avait dis bonne nuit il y'a dix minutes.
J'ai donc décroché.
« -Juliiiiiiiiiiiiiie ma meilleure amie de tout les temps, tu sais que je t'aime fort fort fort ?! »
Ca, c'étais du Alexia tout craché. Alexia est ma meilleure amie et nous sommes dans la même classe.
« -Putain Alexia t'abuse, t'as vu l'heure !
-Me dis pas que tu allais dormir... Julie ! Tu es jeune ! On n'a pas peur d'être fatiguée quand on est jeune, on profite de la nuit !
-Sauf quand on a cours le lendemain.
-Mouai...en parlant de cours, notre pouffiasse de prof d'allemand est là demain donc on a contrôle.
-C'est à cette heure que tu révise ? T'es vraiment pas sérieuse Alex' !
-J'ai bossé toute la journée, je voulais juste t'informer imbécile.
-Elle a dis la semaine dernière que elle ferait le contrôle pas demain mais le lundi d'après.
-Putain mais crève Julie là, tu aurais pus le dire ! J'ai gâché tout mon dimanche je vais me suicider ! Oh et j'y pense, t'es vraiment la pire des amies, tu m'as donné aucunes infos de ton rendez vous avec la fille que tu as repérée là...Ah oui, Kimia ! »
-Oh...désolée j'ai complètement oubliée...on a quoi comme premier cours demain ?
-Maths
-Demain, en maths, je te raconte tout promis !
-J'espère bien !
-Aller je vais dormir, a demain !
-A demain miss couche tôt ! »
Une fois que j'ai raccroché, je me suis changée et je me suis mise au lit. J'ai pensé à toi Kimia. Il est vrai que je pense à toi plutôt beaucoup. Cela dis, je songe souvent à nous, si nous avons de l'avenir toutes les deux. Pour moi oui mais ... je ne suis pas sûre toi, que tu m'accepte : Je suis une fille et toi aussi... est ce que... est ce que on a le droit de s'aimer toute les deux ? Au final, après le rejet de mes parents leurs attitudes à mon égard, je me demande si je n'ai pas fais quelque chose de mal. Je n'ai pas honte, mais je suis triste que mes propres parents ne veuille plus de moi. Et ça me fait me poser des questions.
Et puis, Kimia, je ne sais même pas si toi, tu m'aime : Je me faisais peut être des films après tout.
Est-ce que je serais une bonne copine pour toi ? As-tu remarqué que je t'aime ?
Toutes ces questions passaient dans ma tête.
J'ai eu du mal à m'endormir.
