Chapitre 14

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Je suis littéralement en deuil. Pourquoi ? 3 semaines sont passées. Et je ne voit pas le bout du tunnel. Je l'appelle une fois par jours pourtant, mais sans sa présence cela me rend triste et vulnérable. Je ne sais pas comment remédier à cela ni le surpasser, je doit m'y faire mais c'est dure. Maintenant que nous nous sommes rapprochés mes sentiments sont plus renforcés que jamais. Je voudrait qu'on s'occupe de moi comme il le fait. Je voudrait être toute ma vie dans ses bras comme on était dans l'herbe. Un larme coule toute seule de mon œil. Je l'essuie, il faut que je sorte. Je m'habille. Je sort, met ma capuche, et file dans la forêt, je passe par la ville. Je voit Jokins, près du cinéma, qu'est ce qu'il fait la ?

-Ca va ? Qu'es ce que tu fou la ?

-Ah, Ju ! Ça va.

-Oui, ne m'appelle pas comme ça s'il te plaît, c'est "lui" qui m'appelle comme ça.

-Excuse. Tu es sur que tout va bien ?

-Mouai... j'ai besoins de rester tout le temps seule et de partir; dit ? Tu n'a pas quelque chose à fumer ?

-Euh si. J'ai... la ! Tient.
Il me tend une cigarette à moitié commencée.

-Merci. Il me l'allume avec son vieux zippo. Je tire une taf, il me regarde les yeux écarquillés.

-Tu fumes, toi, Julia Walker ?

-Et oui, on a tous des défauts, mon cher Jo.

-Oui, mais non toi les défauts il se collent pas à toi, ils t'évitent comme la peste, tu est la pureté incarnée.

-Oh, je suis touchée Jo. Merci.

-C'est sincère.
Je prend ma dernière taf et lui file la fin de ma clope.

-Bon, je vais rentrer chez moi maintenant. Merci pour la clope et de m'avoir dit ce genre de choses je savait que je pouvais compter sur toi mais pas à ce point, merci.

-De rien, à plus.
Je m'en vais chez moi. Je trouve une fontaine pour me rincer la bouche et les mains, pour pas que je sente trop le tabac, en revanche l'odeur s'accroche sur mes vêtement plus fortement que je ne l'avais prévue.
Je regarde mon téléphone car il sonne, c'est Gaël.

-Allo ?

-Oui, tu fumes ?

-Je vois que les nouvelles vont vite de Brooklyn jusqu'en France. Son forfait est plus rapide que son souvenir ici.

-Répond moi, es-ce que d'habitude tu fumes ?

-Non, j'en avais envie, c'est tout.

-Non. Tu te flingues les poumons s'il te plaît ne fumes plus, d'accord ?

-Compris, chef.

-Merci. Il souffle de soulagement.
Un silence se ressenti.

-Tu me manques...

-Toi aussi, tu me manques, je rentre dans une semaine, une "tout petite" semaine, d'accord ? Ça va aller, Hein ? Je te rappelle demain soir, bisous belle. Pas de connerie. À demain.

-A demain, bisous.
Je ne réalise pas qu'il m'est appeler "ma belle". Oh non, c'est la fin de ma vie. Il me manque trop... Je souffle, commence à prendre le chemin de chez moi, rentre et m'étale sur mon lit. Je retire ma veste vite fait et m'endors.

Premier amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant