Chapitre 11

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J'écris la nuit fantastique que je vient de passer avec Gaël, sur mon journal, je met le stylo entre mes dents quand j'entends un bruit venant de ma fenêtre, je pose le stylo et descend de mon lit sans un bruit, je prend mon bougeoir blanc qui trône sur ma commode.

-Il y a quelqu'un ? Je m'approche et tire d'un coup le rideau sans réfléchir je tape et je voit au dernier moment que c'est Gaël.

-Aïe !!

-Chut, mais qu'est ce que tu fous là ?!

-Mais et toi, qu'est ce que tu fous avec un pied de lit dans les mains !?

-Mais c'est pas un... oh pas grave. Vient, il fait froid. Je l'aide à monter, je l'ai frapper juste sur l'arcade, il saigne. Merde. Quelle conne. Le bougeoir quoi ! Je souris gênée. Désolée, Hein.

-Ca va, t'inquiète pas, juste donne moi un truc pour essuyer le sang.

-Oui. Je vais dans la salle de bain. Prend un gant de toilette et le mouille.
Tient. Je m'assois sur le bout de mon lit. Il retire sa veste.

-Merci. Il s'essuie mais s'y prend comme un manche. Il grogne.

-Attend donne, je me lève et le fait.

-Merci.
Tu sais, j'ai vraiment passer un très bon moment avec toi hier.

-Moi aussi. Je souris chaudement et le regarde dans les yeux pendant que lui assis attend que j'ai terminer de lui nettoyer sa blessure.

-Je vais te chercher un truc pour recouvrir la blessure.

-Ok.

Je prend le pansement et l'applique en douceur sur la plaie. Il me regarde, je suis concentrée. Je suis devant lui sa tête au niveau de mon buste. Il écarte les bras comme si il voulais que je le câline, alors c'est ce que j'ai fais. Je m'assois sur ses cuisses et passe son bras derrière sa nuque. Je suis hyper gênée.

-Tu veut quelque chose à boire ? J'essaie de noyer le gêne, je commence à me lever.

-Non, reste la, je veut encore sentir ton parfum.

Mon corps s'enflamme.
Je reste, alors sur ses genoux. Sans que je le voit, il dépose un baiser dans mon cou, je rougis. Il remonte et m'embrasse la joue.

-Me ferais-tu l'honneur de me donner un baiser sur les lèvres ?
Il me parle tout doucement dans l'oreille. Je m'accroche à ses cheveux et met ma tête dans son cou, je l'embrasse doucement mais longtemps dans son cou. Il frissonne.

-Tu aimes ça ?

-Un peu que j'aime ça.
Il souris et me tend son cou, je ris. Son parfum m'enivre les sens. Il ferme les yeux. Enco..

-Chut.. je le fait taire d'un doigt sur la bouche. Je retire mes lèvres de son cou si odorant et si doux. Je l'embrasse sur la joue. Je pose délicatement une lèvre sur les siennes. Il le sent et (toujours les yeux fermés) en profite pour s'appuyer pour me rendre mon baiser, mon corps s'enflamme et je sent l'adrénaline monter. Une sorte de boule vient de se former dans mon ventre, je voudrais tellement faire ma première fois avec lui, mais mes parents sont chez moi. Je me détache de lui et me lève, il ouvre les yeux et me regarde reculer. Il se lève aussi, sans un bruit, il me regarde, il est grand par rapport à moi, j'adore, c'est vachement rassurant. Je le tire avec son t-shirt, tout en le regardant. Il est beaucoup moins intimidant qu'au paravant. Il me souris, avec son visage de dieu grecque. Je sent encore cette boule qui vient susciter mon désir pour lui. Il se colle à moi en me prenant par la taille, la chaleur de son corps m'encourage à retirer son t-shirt. Donc je le fais, je caresse son dos chaud et soyeux et regarde son bas de torse parfaitement sculpté puis en m'embrassant, il retire mon t-shirt aussi. Je suis en jean et soutient-gorge, je frissonne, il rit, il prend d'une main mon dos et m'allonge sur le lit, je me tient à sa nuque. Il se met à califourchon sur moi, je dépose mes mains au dessus de ma tête, il met une main sur mes poignets comme pour m'empêcher de m'enfuir. (Comme si j'allais m'en aller, jamais de la vie.)

-J'aime avoir le contrôle.

Droit dans les yeux, je lui répond.
-Je te laisserais toujours faire.

Il souris et retourne à son occupation de m'embrasser tout le torse et le haut du corps. Je respire fort. Ses bisous glacée me font frissonner de plaisir. Il m'embrasse le côté du ventre ce qui me chatouille, je ris et mes jambes se débattes toutes seules, je m'enivres de ses baisers magiques.

-Chut, ne ris pas trop fort tes parents son chez toi tout de même.
Au même moment j'entends es escaliers grincer, je suis vite refroidie.

-Cache-toi ! Il se met derrière le lit en une fraction de seconde. Je remet mon t-shirt en un rien de temps, j'éteint ma lampe de chevet. Je m'allonge vite-fait. La seconde d'après j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir.

-Julia ?

-Chut.

-Julia, y a un truc qui me lèche la joue.

-Hein ? J'allume la lampe. Je regarde vers Gaël et c'est mon chien qui lui lèche la joue droite. Je ris et m'étale sur le lit.

Premier amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant