Chapitre 10

90.6K 6.9K 241
                                    


Bonsoir,

Désolé pour ce retard, j'ai eu des soucis personnels... je vais essayer du vous poster deux chapitre. 

Bisous. 


Salvatore se leva de sa chaise pour se glisser le long de la porte, elle était de dos s'activant au fourneau, elle n'avait pas l'impression de détester ça au contraire, elle semblait y prendre plaisir. Il baissa les yeux sur ses fesses, il devinait sous ce pantalon et se pull des courbes voluptueuses...infiniment voluptueuses, il en était certain, Salvatore serra le poing et continua de la scruter sans qu'elle ne le voit, ce petit bout de jeune femme semblait en apparence fragile, mais son petit caractère était un délice à voir en action. Elle était totalement différente des autres femmes de son entourages, celles qui viennent accompagnées leurs mari et se tiennent droite, riant pour rien.

Il décida d'entrer dans la cuisine, car cette journée allait bientôt toucher à sa fin, et il ne désirait qu'une seule chose, la passer avec la jeune femme.

- vous voulez peut-être un coup de main ?

Elle sursauta, sa voix se coupa en plusieurs morceaux tandis qu'elle avait porté une main à son cœur.

- oh mon dieu j'ai eu si peur !

- pardon ce n'était pas mon attention.

elle baissa les yeux, et il aimait ça, il aimait qu'elle soit naturelle, qu'elle ne joue pas un rôle.

seigneur perdait-il l'esprit ?

- non je n'ai pas besoin d'aide c'est bientôt fini.

Salvatore resta tout de même planté devant elle, incapable de se détacher de ses yeux qui sans cesse se levaient pour ensuite se baiser.

Elle avait mis la table en ignorant sa présence, Salvatore esquissa un sourire.

- vous me fuyez Rosie ?

Elle cessa ses mouvements.

- non pas du tout !

Il aimait ça, il aimait ces petites rougeurs sur ses pommettes.

Il la gratifia d'un sourire malicieux.

Il reposa son verre de vin sans la quitter du regard, ses yeux brillaient.

Le travail, la tromperie, ses problèmes..... s'envolaient, pendant un instant elle sortait du tableau hargneux qu'il avait dressé contre les femmes.

Il essayait toujours de déterminer son âge.

Salvatore laissa ses réflexions à plus tard.

Il était temps de passer à table, et c'était délicieux, jamais il n'avait jamais mangé quelque chose d'aussi savoureux.

- c'est vraiment délicieux Rosie.

Elle sourit et ses yeux se mirent à pétiller de bonheur.

- merci beaucoup monsieur Cortezy !

Avec ce compliment, il avait l'impression d'avoir ravivé un éclat pure dans ses yeux verts.

- vous cuisinez souvent ?

- chaque fois que je le peux, j'adore cuisiner.

Il plissa des yeux en l'observant car il désirait en savoir plus.

- où avez-vous apprit ? Votre mère ?

Ses yeux se mirent à briller davantage, mais cette fois-ci d'admiration, sûrement pour sa mère.

- elle était une pâtissière avec beaucoup de talent j'envie son art.

- je suis sûr que vous tenez d'elle.

Salvatore sentit son cœur se serrait quand les yeux de la jeune femme c'étaient illuminés davantage. Depuis quand il n'avait pas ressenti ça ? Il baissa les yeux sur son assiette, prit d'un violent sentiment. Il fronça des sourcils et cessa de respirer pendant de longues minutes.

- tout va bien ? Lança-t-elle d'une voix hésitante.

Quand il releva les yeux, il la vit sourire comme s'il lui avait redonné, alors qu'il venait de la perdre.

- tout va bien, j'étais juste en train de réfléchir.

Sa bouche pulpeuse remua légèrement, il secoua sa jambe contre le sol de la cuisine en la fixant, l'homme raisonnable devait très vite revenir et reprendre le dessus sur l'homme qui voulait la rejoindre et l'embrasser avidement.

- alors souriez !

Sa voix l'extirpa de ses pensées fiévreuses. Il relâcha sa fourchette pour se carrer contre le dossier de sa chaise.

- dit donc mademoiselle ce n'était pas vous tout à l'heure qui était en train de bouder ?

Elle papillonna des cils et esquissa un sourire.

- si c'était bien moi mais vous l'avez cherché !

Il haussa un sourcil.

- vraiment ?

Rosie se prit au jeu et lui lança un regard malicieux. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait très allaise avec un homme alors que ça aurait dû être le contraire, elle se fondait littéralement dans son regard. Il était fort, déterminé, sans sa présence elle aurait sans doute trouvé le temps long. En dépit de son métier et de sa célébrité, il avait l'air d'être normal. Et quand il la regardait, elle avait l'impression d'exister.

- vous avez terminé ? demanda-t-elle.

- oui mais laissez-moi débarrasser, vous en avez fait assez pour aujourd'hui.

Elle le laissa faire, quand il se leva, sa hauteur lui avait fait de l'ombre, il avait effleuré son épaule quand il avait pris son assiette, Rosie lui adressa un sourire timide.

Quand il eut le dos tourné, elle se demandait si elle devait faire exploser sa curiosité, là toute site....

- et donc votre fiancé ? Vous l'avez eu au téléphone ?

Il n'avait pas pris la peine de se retourner pour lui répondre.

- Non elle m'a appelé mais je n'ai pas répondu.

Elle perçut dans sa voix une pointe d'agacement.

- il va bien falloir avoir une explication avec elle.

Il se retourna, plissa les yeux et s'appuya contre le dossier de sa chaise.

- je n'ai pas la moindre envie d'avoir une explication avec elle Rosie.

Elle déglutit.

- mais c'est votre fiancée. Répliqua Rosie en nouant ses mains contre son ventre.

Il baissa les yeux sur sa bouche puis rompit leur regard pour reprendre sa tâche.

- elle est tout sauf ma fiancée. Dit-il d'une voix claquante.

Rosie se pinça la lèvre en essayant de deviner à quoi pouvait bien ressembler cette fameuse femme.

- bien ! S'écria l'homme

Elle sursauta sur sa chaise.

- et si on allait dormir ?

Il semblait pressé, tellement, qu'il était partit de la cuisine sans l'attendre. Rosie ouvrit la bouche en grand stupéfaite.

- mais qu'est-ce qui......

Elle laissa sa phrase en suspend, attrapa ses cheveux en mit sa tête contre ses genoux en poussant un râle. 

Éprise d'un MilliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant