-Idiot. On m'a dit qu'il y aurait plein d'activités proposées en dehors de l'entraînement collectif.

-En attendant, tu ne réussis pas à la fermer. Harry grimaça. Ok, j'ouvre cette valise et on la refait.

-Non!, pleurnicha Harry, j'ai mis tellement de temps pour tout organiser que tu vas tout me ruiner en quelques secondes.

-Au moins elle pourra fermer. Nick se leva et s'approcha d'Harry, qui restait campé sur sa valise. Il le souleva et l'emmena s'asseoir sur le tapis. Le temps qu'il se soit relevé, Nick avait déjà commencé à jeter des affaires dans la pièce. 12 caleçons? Pour 8 jours? Mais enfin, compte! Choisis-en huit, allez! Harry soupira et passa en revue ses différents boxers pour enlever les plus moches. Trois caleçons de bain, c'est une obsession? J'en tolère deux, ajouta-t-il en balançant le dernier très aléatoirement derrière lui. Il atterrit dans les boucles d'Harry.

-Eh, c'est mon préféré!, bouda Harry en l'échangeant avec un noir simpliste.

-Tu as pris trois grosses laines?!, hurla Nick. Mais c'est Paris, pas Moscou! Il fait encore chaud là-bas à cette époque de l'année ! Vide-moi ces horreurs! Il prit les gros pulls par le bout des doigts et les déposa négligemment à ses pieds.

-Oh non! Pas le pull avec le renne, supplia Harry.

-Surtout le pull avec le renne. Ça fait des années que je me demandais comment te dire qu'il était hideux, c'est fait. Nick se replongea dans l'inspection de la valise. Du spray pour moustiques? Harry, je pense qu'ils en auront, en France.

-J'en sais rien moi!, se renfrogna Harry en en pulvérisant dans l'air. Oh, il sent bon.

-Tu ne vas pas t'en servir de parfum? Harry secoua la tête. Ni de déodorant ? Il exécuta la même action. Bon. Donc adieu le spray à moustiques. Oh mon Dieu, cette trousse de toilette Harry. Je ne vais même pas regarder ce qu'il y a dedans. Nick finit de vider la valise de ce qui la surchargeait et s'assit d'un air épuisé. Harry avait les bras chargés de vêtements, et le spray encore ouvert à la main. Il ne put refouler un rire amusé. Je ne peux pas croire que tu aies oublié le plus important.

-De quoi?, ronchonna Harry.

-Les capotes, Haz!

Harry disparut dans sa chambre et en revint caché derrière ses mains.

-Je ne vois personne, se moqua Nick.

Il le prit dans ses bras et le serra contre lui, comme ils avaient l'habitude de le faire.

-C'est OK d'en parler Harry, je suis ton meilleur ami, ne l'oublie pas. Il embrassa sa tempe. Harry se renfrogna.

-Ouais, mon meilleur ami qui voulait encore se taper ma pomme il y a peu.

-Je veux encore me taper ta pomme, plaisanta Nick. C'est juste que je dois boxer dans ma catégorie, j'ai abandonné, ce qui ne veut pas dire que je n'en aie pas envie. Et je te parle en temps que meilleur ami. Prends des préservatifs, Harry.

Ce dernier refusa tout net. Il ne voulait pas avouer à Nick qu'il était encore vierge, mais il ne voulait pas passer pour le pervers de service ou tout simplement être victime d'un quelconque incident avec pendant la semaine.

-S'il te plaît, soupira Nick.

Harry frotta ses yeux, rouge de honte. Il n'en avait même jamais acheté.

-T'as gagné, j'en mettrai, t'es content?, demanda Harry, l'air résigné.

-Ça ne me dérangera pas si tu reviens sans les avoir utilisés, mais au moins, je dormirai l'esprit tranquille. Harry eut un petit rire et embrassa gentiment la joue de Nick.

-Merci de prendre soin de moi comme tu le fais. Tu es une perle.

[...]•[...]•[...]•[...]•[...]•[...]•[...]•

Sophia était assise devant Liam, les jambes croisées, dévoilant un galbe parfait et un teint doré à en faire blêmir des Saints. Liam était nerveux; ils avaient assez discuté pendant leur déjeuner au restaurant, ce après quoi il avait insisté pour que Sophia vienne passer un moment chez lui. Il la trouvait belle et bien faite de sa personne, brune et pulpeuse, bien habillée. Il était perdu dans sa contemplation quand elle le tira de ses pensées.

-Et j'en arrivais à la conclusion que ma chatte était en sous-alimentation, dit-elle gravement.

Liam s'étouffa avec sa salive. Il croyait comprendre le sous-entendu. Il détourna le regard un moment.

-Et donc. Tu disais, reprit-il. Tu l'as emmenée chez le veto?

-Il n'aurait pas été d'une grande aide. Non, j'ai attendu sagement qu'elle accepte de manger ce que je lui donnais, même si la qualité n'y était pas forcément.

-C'est quelle marque?, tenta Liam pour ne pas se laisser manger par la conversation à double-sens.

-Je n'en ai pas, je change souvent puisque ça ne marche pas, jusqu'à ce que je trouve la bonne. Celle qui la comblera parfaitement.

Elle se rapprocha de Liam en agrippant son col, tandis que son téléphone sonnait. Il voyait le nom de Louis s'afficher et aurait aimé décrocher, mais Sophia lui rendait les choses compliquées. Et sans même le lui demander, elle avait déjà plaqué ses lèvres contre celles du jeune homme.

The New Footballer || larryWhere stories live. Discover now