The New Footballer || larry

Chapitre 7

-Si, je ne l'aurais juste pas imaginé à ta place. Mais il est vraiment gentil.

-Bien sûr qu'il l'est.

-Tu ne m'en veux pas?

-Je t'en aurais voulu si tu avais continué à être exécrable. Je sais que non. Je veux que tu sois heureux.

-Tu me manques tous les jours, mais j'ai l'impression de remonter à la surface un peu.

-C'est grâce à Harry.

-N'importe quoi, je le connais à peine.

-Au fond, même si tu ne voulais pas que je sois remplacé, ça te fait du bien de voir quelqu'un de bien à ma place, Lou.

-Est-ce que tu es heureux?

-J'ai retrouvé mes parents et mon amour d'enfance qui était mort par overdose de cocaine.

-Salim? Tu l'aimes?

-Je l'apprécie beaucoup. J'aimerais que tu reprennes goût à la vie et que tu aimes à nouveau.

-Je vais essayer, déjà ce soir chez Hugo.

-Profite, Louis, vis pour moi."

Louis avait pris l'habitude de parler à la photo d'Andrew en s'imaginant ce qu'il lui répondrait. Il le connaissait par cœur, et ça l'aidait. Il se souvint qu'Harry devait venir le chercher chez lui, il se mit à trottiner vers la sortie du cimetière, le sourire aux lèvres, les mains dans les poches, ses cheveux au vent. Il ouvrit sa voiture et se dépêcha de rentrer chez lui. Il entra à toute vitesse, il voulait vraiment faire des efforts. Il sortit un t-shirt à poche, blanc, avec un skinny bleu marine, et une veste en daim foncée. Il revérifia sa mèche devant le miroir et hésita à se raser. Il était content de s'être fait présentable et d'avoir arrangé ses cheveux. Ça ne lui était pas arrivé depuis le décès d'Andrew. Il descendit les escaliers en trombe quand il entendit toquer à la porte.

-J'arrive!

Il ouvrit la porte sur Harry, qui, lui aussi s'était changé. Il avait un skinny noir, une chemise noire à cœurs blancs, une veste de tailleur, et des chaussures à talonnettes. Louis ferma sa porte et se retourna enfin vers Harry.

-Wow, laissa échapper ce dernier, avant de couvrir sa bouche de honte.

-C'était gentil, Merci. Je dois dire que tu n'es pas mal non plus dans ton genre, Styles.

Harry se mit à rire, gêné par le compliment. Il ouvrit la portière pour Louis et la referma, avant d'entrer à son tour dans l'habitacle. Il démarra.

-Où va-t-on?

-Ha. Sorprese, signore Tomlinson, répondit Harry, amusé.

-Hm, d'accord. C'est un restaurant que tu aimes bien?

-Mon préféré, je plaide coupable. Il n'est pas très connu, donc on mange bien, on a la paix. Et puis, te le faire découvrir, c'est te faire découvrir une partie de moi!

Louis afficha un grand sourire avant de se raviser.

-Tu parles italien toi?

-Un poco solamente, répondit Harry en riant.

-Oh, c'est déjà bien! Je ne me souviens pas de mes langues étrangères du collège moi. Je n'étais pas bon à l'école.

Soudain, un autocar déboucha du boulevard adjacent à une vitesse folle. Harry avait la main sur le frein, et Louis posa par instinct de survie la Sienne dessus, pressant leurs doigts ensemble. Il les laissa le temps de reprendre ses esprits.