Chapitre 35 (final)

Depuis le début
                                    

-Ça va maintenant.

-Ah oui. Je peux aussi continuer.

-Non merci... Sourit-elle... T'as vu, même le jardinier te regarde ?

-Lui il ferait mieux de couper ses fleurs.

Je prends sa main et j'y dépose un bisou.

-Bébé je suis vraiment désolé. Tu fais partie de moi et vraiment je n'imagine pas ma vie sans toi. Je te promets que même si ma réaction d'hier fait penser le contraire. Te perdre m'aurait fait plus de mal que perdre cet argent. C'est juste des entreprises, je peux toujours en bâtir des nouvelles mais toi tu es unique, personne n'est comme toi.

Elle me répond par un sourire. Je me lève et je l'amène à se lever. Ses mains sont dans les miennes.
Je voulais lui parler d'autre chose mais l'image de Ngoné apparait dans ma tête et je me dis qu'il me reste encore un truc à faire.

-Bébé, je dois te parler de quelque chose.

-De quoi ?

-C'est quelque chose qui s'est passé avec Ngoné.

Elle enlève automatiquement ses mains.

-Idrissa Mar qu'est-ce que tu as fait ?

Je m'assieds à nouveau alors que Mariama est restée debout.

-Pour moi c'est rien de grave mais je n'ai pas envie qu'elle vienne te voir et tout déformer.

-Qu'est-ce qui s'est passé ??? Demande-t-elle en croisant les bras.

-En fait il y a quelques semaines, je t'avais parlé d'un voyage en région. J'y suis pas allé seul mais avec Ngoné.

-Donc elle est ta maîtresse et tu étais en voyage d'amour. Comment ai-je pu penser que t'avais changé ?

Mariama finit par s'asseoir.

-Non c'est pas ça... Dis-je parce que là elle part trop vite en besogne.

-Tu sais quoi ? Je vais pas pleurer. J'ai versé assez de larmes, trop de larmes pour toi. Tu peux te mettre avec ta pouffe si tu veux mais moi je sors du tableau... Dit-elle en se levant avant de courir à l'intérieur.

Putain. Je me lève à mon tour pour la suivre. Mais ce n'est pas ce qu'elle croit. Et je peux déjà oublier de compter sur Ngoné pour tout démentir.

Je veux aller dans la chambre mais elle est fermée de l'intérieur.

Je toque avant de commencer à parler.

-Mariama, ce n'est pas ce que tu crois. C'était juste un voyage d'affaire.

-Si c'était juste ça, tu m'aurais pas menti.

-Je t'ai pas menti, je t'ai juste pas dit que j'y allais avec Ngoné parce que je savais que tu allais mal le prendre.

Elle ne dit rien. Sans même savoir ce qui se passait, elle ouvre la porte.

-Je te croirai sur parole si tu me dis qu'il ne s'est rien passé.

-Si je te dis ça je te mentirai.

Elle retourne se coucher sur le lit. Là c'est sûr elle pleure.

-S'il te plait, crois-moi. C'était juste un baiser et je l'ai regretté aussitôt. J'ai été faible, je sais mais tu vois je te l'ai dit parce que je veux qu'on recommence une nouvelle vie loin de tout.

Elle ne dit rien.

-S'il te plait, dis-moi ce que tu veux et je le ferai.

-Ce que je veux. Je veux que tu arrêtes de la voir.

Contre toute attente Où les histoires vivent. Découvrez maintenant