Chapitre XII

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À la fin du cours, Arthur vient me voir, encore, les sourcils froncés :

"-t'as dis quoi à Marie pour qu'elle soit paralysée comme ça?

-tu la connais?

-jack, son meilleur ami est un pote, donc oui je la connais vaguement.

-je l'ai juste cernée en très peu de temps, voilà tout.

-tu lui a dis ce que tu pensais?

-oui.

-il s'est avéré que c'était juste?

-je crois que oui.

-bah dis donc. et c'est moi qui suis bizarre maintenant.

-bon allez monsieur super héros, on a cours.

-depuis quand tu te préoccupes d'avoir cours toi?

-tu as raison, qu'est ce qu'il me prend? je crois que c'est ton intello attitude qui déteint sur moi. oh! mon dieu? que vais-je faire si je deviens Arthur swong? ma vie est fichue!"

Il me frappe l'épaule en rigolant doucement :

"ta gueule jeune infirme."

Ça, c'était violent. Je prend une mine déçue et m'éloigne de lui, pour sortir, ainsi que du lycée pour aller fumer. Je me pose sur la grille, écouteurs dans les oreilles, écoutant ma chanson préférée. Ce genre de moment, c'est des moments que je devrais avoir plus souvent. Alors que je balance ma tête au rythme de la musique, j'aperçois une silhouette qui s'approche que, pour mieux distinguer, je plisse les yeux. Par peur, j'écrase ma cigarette en vitesse avant de la jeter derrière moi discrètement avant de me rendre compte que ce n'est qu'Arthur :

"-tu m'as fais peur crétin.

-tant pis."

Il prend un de mes écouteurs et se l'enfonce dans l'oreille souriant à l'entente de la musique. Je sors une nouvelle cigarette et me remet à fumer mais Arthur, me la prend et tire une taffe :

"-t'aime bien cette chanson? demande-t-il en me redonnant la clope.

-c'est sans doute ma chanson préférée. toi?

-c'est ma chanson préférée.

-intéressant.

-tu t'en fous?

-carrément.

-pourquoi tu as demandé alors?

-par pure politesse.

-incorrigible.

-exactement."

Après avoir partagé ma clope contre mon gré avec Arthur et avoir discuté un peu avec lui, je décide de rejoindre le cours de monsieur Albryz, précédé du bouclé. Comme à mon habitude je rentre sans frapper, mais cette fois ci, le professeur me demande de rester ou je suis, je me tourne alors vers lui après avoir laissé passer Arthur qui va à sa place sans bruit, je demande :

Juste un sourire [ARRÊTÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant