Chapitre 16.

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Yoooooooooo, désolée de ne pas avoir posté mais j'étais pas mal occupée puis comme je vous ai fait un double update le week-end dernier, voili voilou :3

ET J'AI LES CHEVEUX VIOLET JE SUIS TROP CONTENTE EFBZKEKNDFCHZLHSENF

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Un sentiment de joie, de soulagement, de résurrection et d'euphorie les envahissait tandis qu'ils pénétraient une nouvelle fois dans cet hôpital. Pour une fois, c'était pour une bonne nouvelle et, mon dieu, qu'est-ce que ça leur faisait du bien !


Alors qu'ils marchaient dans ce long couloir aux murs blancs, à la recherche de la porte vert clair pourtant le numéro 364, le bouclé attrapa le bras droit de Calum et s'arrêta brutalement. Son appréhension et sa peur se lisaient dans ses yeux, ces sentiments dominaient largement les autres. Le brun prit sa main dans la sienne et posa leurs poings sur la cage thoracique de l'homme lui lui faisait face.

"Tu l'aimes?"

"Cal, je -"

"Ash, tu aimes ce mec comme personne n'a jamais osé aimer qui que ce soit. Il ne va pas te repousser."

"Mais je lui ai fait du mal ..."

"Il vient de sortir du coma. Il est bien plus faible qu'il ne l'a jamais été. Et il t'aime autant que tu l'aimes alors vas-y. Tu vas rentrer dans cette foutue chambre et tu vas aller l'embrasser comme si vous alliez mourir la seconde d'après.

"Mais je vais lui dire quoi après ?"

"Tu verras. Maintenant vas-y, nous on ira plus tard."


Ils firent une accolade à trois, comme ils avaient pris l'habitude de le faire depuis quelques semaines, puis il se séparèrent, partant de deux côtés différents. Ashton continua à chercher la porte derrière laquelle se trouvait l'homme qui lui avait tant manqué et, lorsqu'il la trouva, il entendit deux rires qu'il connaissait à présent par cœur. En se retournant pour voir ses amis glousser malgré le contexte, son regard se posa sur leurs mains liées et leurs yeux encrés dans ceux de l'autre. Si l'on était dans une bande dessinée, des coeurs auraient été à leur place de leurs orbes et des petites bulles ressemblant à des nuages flotteraient au-dessus de leurs têtes, avec dedans des tonnes de pierres précieuses. Ils étaient loin d'être le couple parfait, certes, mais il n'avait jamais vu deux personnes aussi aimantes, aussi amoureuses. L'un pour l'autre, ils valaient plus que tous les diamants du monde et il se demandait parfois si quelque chose aurait pu les séparer.

Quand les deux silhouettes sortirent de son champ de vision, Ashton revint à la réalité et se trouva profondément bête à rester de cette façon au milieu du couloir. Il ne sut comment, mais il puisa la force de frapper sur le bois peint, retenant sa respiration. Aucune réponse ne lui parvint, alors, après une minute, il activa la poignée et rentra doucement. La peur avait pris possession de son corps et lui donnait envie de vomir et ses jambes tremblaient. Mais il devait tenir, il devait être fort. Pour Luke. Il devait garder son énergie pour lui faire face.

Tout ce à quoi il fit face fut un lit dans lequel reposait un garçon qui ne ressemblait pas à celui qu'il aimait. C'était lui, pourtant. Des cernes couvraient la surface au-dessous des ses yeux jusqu'à ses pommettes. Ses cheveux étaient ternes et une partie de sa masse capillaire avait disparu. Des rides étaient visibles autour de sa bouche. La peau de ses lèvres était craquelée. Son teint était blanc, encore plus blanc que celui de Michael. Mais surtout, il avait les joues creusées, les mains squelettiques et l'on pouvait aisément deviner les larmes qui avaient du longtemps couler. Ses paupières étaient closes et sa respiration régulière se faisait entendre dans le silence ambiant. Était-il responsable de toute la souffrance dont témoignait son corps ? Lui aussi avait perdu plusieurs kilos, mais Luke était déjà mince d'ordinaire et, d'après ce que lui avaient dit ses colocataires, le blond avait même reprit du poids avant d'arriver ici. Mais cette maigreur était sûrement due à ce dont son estomac avait été rempli par sonde durant son sommeil d'une cinquantaine de jours. Si tout cela était arrivé par sa faute, il ne se le pardonnerait jamais, il n'avait aucun doute là-dessus.


For Your Eyes OnlyWhere stories live. Discover now