Remi: Repose toi bien dans ce cas.

J'hocha la tête et le pris rapidement dans mes bras. Je me retourna observant la pièce, les gens son calmes, je pense que tout le monde est exténué.

Mon regard croisa celui d'Antoine positionné non loin de Gaëlle, il comprit vite par mon regard noir mon mécontentement alors il vint jusque moi.

Antoine: Ça va mieux?

Louise: C'est plutôt à moi de te poser la question. Ça va mieux avec Gaëlle non?

Mon ton fut plutôt agressif, mais après tout il le mérite.

Antoine: Je vois pas de quoi tu parle.

Ahahahahahah, c'est quoi ce foutage de gueule?

Louise: Ok très bien. Bonne soirée dans ce cas.

Je tourna les talons et quittanla pièce ne prenant pas soins de me retourner pour observer la réaction d'Antoine.

Je m'écroula sur mon lit, puis je me mif à réfléchir, à tout et à rien comme d'habitude. Je pensais à mon envie que cette semaine se finisse enfin, même si je m'y suis plutôt habituée, j'ai hate de retrouver mon petit chez moi.

Alors que je pensais que ma journée allait enfin se terminer et que j'allais enfin pouvoir dormir, c'est raté une fois de plus me voilà dérangé par je ne sais qui puisque je suis actuellement sous ma couette faisant semblant de dormir, oui j'ai pas de vie.

"Je sais que tu ne dors pas"

Je reconnais sa voix, elle est évidente, et me rend nerveuse à chaque fois.

Je soupire mais ne cède pas, je reste bien enfoui sous ma couette, et bizarrement quelque larmes s'échappent, je les essuies rapidement tentant de me ressaisir mais c'est impossible, j'en ai vraiment marre de me voiler la face.

Je sens qu'il se rapproche de moi, jusqu'à ce que je comprenne qu'il venait de s'assoir sur mon lit. Les larmes continuaient de couler, pour je ne sais quelle raison.

Louise: Va t'en!

Ma voix tremblotante venait de me trahir.

Antoine: Qu'est-ce qu'il se passe?

Je ne répond pas. Seul le bruit de mes reniflements se laisse entendre.

Antoine: Louise..

Louise: Pars s'il te plait. Laisse moi.

Antoine: Je ne partirais pas tant que je ne saurais pas la raison pour laquelle tu pleures.

J'essuie mes larmes du mieux que je peux et tente de me calmer. Je décide alors de sortir de ma couette, surtout parce que je commençais à étouffé je dois l'avouer.
Mon regard plongea dans le sien, mon regard vide et anéanti, mais aussi très fatigué avec mes cernes de 9 kilomètres. J'ai honte de moi, honte qu'il me voit dans cet état, honte de pleurer pour rien.

Son regard se décompose à lorsqu'il me vit et une sorte de culpabilité s'installa sur son visage.

Je ne compris pas sur le coup mais il fonça vers moi et me prit dans ses bras. C'est la pire des idées qu'il ai pu avoir ce con, les larmes menaçaient de couler encore une fois mais je tenta de les retenir tant bien que mal. Bizarrement je le laissa me prendre dans ses bras, alors que c'est lui, c'est lui qui me fait du mal sans cesse, pourtant être dans ses bras me réconforte.

Antoine: Qu'est ce qu'il ne va pas?

Je me retira de ses bras, et reprit mon sérieux, je n'avais pas la force de l'engueuler, pourtant je devais le faire.

A la place de lui répondre je me mis à regarder mes doigts et à jouer avec.

Antoine: Il s'est passé quoi avec Gaëlle? Pourquoi je ne suis pas au courant? Qu'est ce qu'elle t'as fais putain?

Je relève la tête, mais ne dis rien.

Antoine: Je te jure que je ne sais rien, quand je suis venu te voir tout à l'heure et que tu m'as demandé si ca allait avec Gaëlle j'ai pas compris, je comprend pas.

Je soupire.

Louise: Rien. Laisse.

Antoine: Arrête Louise, putain arrête.

Son ton était devenu presque méchant.

Louise: Arrête de jouer comme ça avec moi.

Antoine: Jouer avec toi? Je vois pas de quoi tu parles.

Louise: Bien sûr que si tu vois de quoi je parle! Arrête un peu, t'as pas arrêté de te foutre de ma gueule. Et le pire c'est que tu fais la même chose avec Gaëlle, tu te fou de notre gueule, tu joues sur deux tableaux!

Il place sa tête entre ses deux mains. A ce moment là il semble tellement innocent.

Louise: T'as continué de jouer, alors que tu m'avais promis que c'était finis. T'as voulu gérer deux meufs en même temps, et bien c'est raté. Maintenant tire toi.

Alors qu'il se relève et entre-ouvre la bouche pour parler, je le coupa.

Louise: Je ne veux pas entendre tes excuses bidon, c'est pas la première fois que tu me fais ça, mais cette fois c'était la fois de trop. Pars maintenant s'il te plaît.

Il se leva et ne tenta pas de se défendre. Je dois dire que ça me fit un pincement au cœur, ça me prouva une fois de plus, que j'avais raison depuis le début. Ce mec est un gros connard.

Il s'en alla, la tête basse, sans dire un mot. Au moment où il claqua la porte, quelques larmes coulèrent le long de mes joues à contre cœur. Je les essuya vite, je n'allais quand même pas me morfondre pendant 107 ans.

Je décida de m'allonger dans mon lit, et cette fois de dormir. Je l'avais bien mérité, après cette journée horrible, la pire depuis que je suis arrivé aussi je dois dire. Ma tête continuais de me faire horriblement mal, mais au bout d'un moment je n'y faisais plus attention, je réfléchissais à tout et à rien, jusqu'à m'endormir.

Demain sera un jour meilleur.

Ou pire.

J'opte plus pour la deuxième option malheureusement.

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Voilà deux petits chapitres pour vous (le 13 et le 14) ils sont assez court, c'est pour ça que je les publies en même temps. J'espère que ça vous plaira.

Princesse/A.GWhere stories live. Discover now