Chapitre 49

Depuis le début
                                    

" Oui mais non... Fin laisse moi t'expliquer." Souffla-t-il tout bas.

Je me rappelle de la conversation avec Angela. Je sais qu'on devait s'expliquer... Mais j'ai peur qu'il me dise qu'il me quitte pour elle.

J'ai peur de ça.
J'ai peur que notre relation s'arrête là.

" Laylou tu pleures... ? " Reprenait-il, alors que je levais les yeux.

" Quoi... ? " Murmurais-je.

Je sentis une petite goutte d'eau glisser sur ma main. Je n'avais même pas senti que je pleurais, mince. Mes larmes s'étaient mises à couler toutes seules, à cette simple pensée que Tristan me quitte.

" Laylou..." Dit-il tout bas.

J'essayais d'essuyer mes larmes, mais à chaque fois elles revenaient automatiquement. Tristan s'approcha de moi et m'encercla encore une fois de ses bras.

" Mon amour..." Chuchota-t-il.

C'était la première fois qu'il m'appelait comme ça. Mon cœur s'était mit à s'accélérer en une fraction de secondes.

" Je regrette tellement ce baiser, si tu savais... Mais c'était pour te protéger..." Dit-il tout bas.

Je m'écartais un peu de lui, mais il avait toujours ses bras autour de ma taille.

" Pour me protéger ? " Repris-je, en le regardant.

" Laisse moi t'expliquer. " Me répondit-il.

Je ne pouvais pas refuser. Je voulais absolument savoir pourquoi il avait fait ça. J'acquiesçai donc de la tête et nous nous asseyions sur le sable chaud. Les vagues étaient encore présentes ; elles ne cessaient de venir, puis de repartir. Iron était venu se réfugier dans mes bras entre-temps.

" J'espère que tu t'es bien occupé de ta maîtresse." Reprenait Tristan, en caressant mon chiot.

Je souriais légèrement et caressais moi aussi mon petit Iron. Tristan souffla un bon coup, avant de prendre la parole :

" Je sais que Leila est venue te parler avant-hier soir. Mais elle t'as raconté n'importe quoi. Laylou, nous n'avions strictement rien fait ensemble à part un simplement baiser volé. Quand je l'ai quitté, elle était folle de rage et m'avait dit qu'elle allait me le faire payer. Heureusement, que je déménageais quelques mois plus tard. Mais cette fille est complètement folle de moi. Hier matin, elle m'a forçait à l'embrasser pour qu'elle arrête enfin de t'harceler. Je sais que je n'aurais pas dû accepter... Mais je voulais vraiment qu'elle te laisse. Laylou je regrette vraiment mon geste..."

Je ne savais pas quoi dire...
Cette fille est assez folle, quand même...

Je regardais Tristan ; il avait ce regard qui montrait qu'il était triste. À force de rester avec lui, je savais ce que ces regards signifiaient.

" Laylou..." Murmura-t-il tout bas.

Je baissais ma tête, mais il l'a releva directement pour me regarder intensément.

" Je t'aime tellement. Tu es la seule pour moi. Si dans le passé, il se serait passé quelque chose entre elle et moi, je te l'aurais dit. Laylou, pardonne moi s'il te plait..." Continua-t-il, en me regardant encore avec sa tête d'enfant.

Je savais que désormais ce bisou qui avait eu lieu était en partit à cause de moi. Tristan me regardait toujours intensément ; il avait l'air si triste que cela me compressait continuellement le cœur. Il ne s'était rien passé. C'était juste un baiser volé...

Avec un soupir, je me rapprochais de lui et je posais ma tête sur son épaule. Je sentais son souffle chaud sur moi. Quelques secondes après, il remettait ses bras autour de moi. Nous sommes resté un moment comme ça, sans rien se dire.

Je réfléchissais à ce qu'il m'avait dit précédemment...

Finalement, j'aurai dû lui faire plus confiance et ne pas écouter cette pimbêche. Mais je suis tellement amoureuse de lui, que j'ai peur de le perdre un jour, c'est véridique.

" Tristan... J'ai peur de te perdre..." Avouais-je tout bas.

Il resserra d'un coup son étreinte autour de moi.

" Jamais je ne te laisserai, Laylou. Je t'aime tellement si tu savais.... Tu es tout pour moi. Même si un jour tu voudrais partir, je te retiendrais de tout mes forces." Souffla-t-il.

Je me reculais légèrement, le cœur tout affolé de ses magnifiques paroles. Ses yeux brillaient, mais il n'allait pas pleurer, je le savais. Je caressais délicatement sa joue, avant de m'approcher plus de lui. Nos bouches ne se trouvaient plus qu'à quelques centimètres, l'une de l'autre.

" Je t'aime Tristan." Chuchotais-je, avant de doucement mes lèvres aux siennes.

J'ai exactement eu la même sensation que lors de notre premier baiser. Comme si ça faisait une éternité, qu'on ne s'étaient pas vu... À bout de souffle, nous nous séparions, hélas. Tristan me caressa encore la joue et me regardait avec ses magnifiques yeux émeraudes.

" Je crois qu'on ne va pas rentrer ce soir..." Dit-il tout bas.



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