Ma vie de footballeuse // Olivier Giroud [TERMINÉE]

Chapitre 22

Il se retourna vers moi. Je lui sauta dans les bras, il était tellement choqué qu'il gardait le test dans les mains à le regarder. Il réalisa enfin et me serra.

Olivier: Putain Marine, on va être parents!

Je dis oui avec ma tête en me mordant la lèvre.

Olivier: PUTAIN ON VA ETRE PARENTS!

Moi: Oui!!

Il m'embrassa et me serra encore plus. On était tellement heureux. On avait enfin le truc qui nous manquer. Le bébé! Il regarda sur le test qui indiquait que j'étais enceinte d'une semaine. Il me sourit encore une fois avant de me faire tourner dans ses bras.

Après cette annonce riche en émotion, j'appela Hugo.

Appel téléphonique:

Hugo: Allo ?

Moi: HUGO JE SUIS ENCEINTE!!

Hugo: Non ? Jure ?!

Moi: Oui, je suis trop contente!

Hugo: Et moi donc!

Moi: Sinon ça va les entrainements ?

Hugo: Oui nickel, au faite j'ai une bonne nouvelle.

Moi: Marine est enceinte ?

Hugo: Non, sa suffit les enfants, notre soit disant mère a laissée tomber le procès, elle m'a envoyée un message

Moi: Mais c'est trop cool!

Hugo: Oui, -Voix extérieur- HUGO Giuliana a fait une connerie viens stp! -Voix Hugo- Bon petite soeur je te laisse, prend bien soins du bébé et de toi.

Fin appel téléphonique.

Avant qu'il raccroche j'ai pu entendre Hugo criait sur sa petite dernière. Je souris amusée et posa le téléphone.

Olivier était entrain de manger quand j'ouvris le frigo. J'étais choquée de le voir aussi vide. Je me retourna vers lui. Il leva les épaules, j'allais pour lui parler mais son téléphone sonna. Il me sourit et décrocha.

Je décida d'aller faire des courses. Je pris mon téléphone et les clés de la maison. Je décida d'y aller à pieds.

Sur le chemin, je m'arrêta souvent pour prendre des photos ou de parler avec des fans.

PDV OLIVIER:

J'étais tranquille à la maison entrain de manger quand Marine ouvra le frigo. Elle resta choquée de voir qu'il était aussi vide. Elle ouvrit la bouche pour parler mais mon téléphone sonna. C'était Benoit. Je lui souris et partis dans l'autre pièce.

Appel téléphonique:

Benoit: Allo ?

Moi: Oh gros comment ça va ?

Benoit: Bien et toi ?

Moi: Bien, j'ai une bonne nouvelle.

Benoit: Sérieux dit.

Moi: Marine est enceinte.

Benoit: NON! C'est super!

Moi: Oui on est super content.

Benoit: Par contre elle pourra pas participer aux matchs du 1 et 6 septembre. Je pense que Didier va accepté pour qu'elle vienne les quelques jours qu'on passera à Clairefontaine. J'espère qu'on sera prit.

Moi: J'espère aussi, mais t'inquiète pas je pense que son médecin va accepte qu'elle fasse les deux matchs.

Benoit: Qu'elle fasse attention au bébé quand même. J'espère qu'elle pourra sinon peut être qu'elle pourra pas faire le Coupe Du Monde. Quoi que Didier va la prendre, c'est une des têtes de l'équipe.

Moi: C'est pas ma femme pour rien!

Benoit: Oui mdrr.

Moi: Bon frérot, je te laisse.

Fin appel téléphonique.

Je retourna vers la cuisine et vis un mot de Marine: Je vais faire des courses bisous.

Elle est parfaite! Je me posa sur le canapé et commença à m'endormir quand mon téléphone sonna encore une fois. Ca doit être Laurent ou quelqu'un d'autre. En passant il faudrait que j'appelle mes parents pour leur annoncer.

Je regarda le téléphone et décrocha.

Moi: Allo ?

Moi: Quoi ?! J'arrive.

Je pris la voiture et partit en direction de l'hôpital. Non, pas aujourd'hui. On vient d'apprendre une bonne nouvelle il faut pas qu'elle me laisse. Pas maintenant. Sur la route, j'appela Hugo, Antoine, Benoit, Laurent et Paul. Les garçons allaient prendre le premier avion pour venir à St-Tropez.

J'arriva à l'hôpital totalement paniquer. La secrétaire m'indiqua le bloc opératoire où Marine était opéré. Je m'étais assis sur le banc devant la porte ma tête dans mes mains. J'avais les larmes aux yeux, elle pouvait pas me laisser seul. Me laisser après cette annonce magique.

Ma femme était entre la vie et la mort. La femme que j'aime et que j'aimerais toujours. La mère de mon futur enfant. Si y'avais un choix entre elle et le bébé je choisirais elle, je sais sa parait cruelle mais elle n'est enceinte que de une semaine. On aura tout le temps d'en refaire un autre. Elle devait pas me laisser seul. La perdre reviendrait à tout perdre. Je perdrai toute ma vie. Pourquoi on devait me l'enlever. Ils n'avaient pas le droit. Ma femme.

J'étais assis sur se banc depuis maintenant une heure. Quand un médecin sortit du bloc avec une petite mine. Non, pas sa. J'espère que s'est juste qu'il est fatigué.

Médecin: M. Giroud.

Moi: Oui, comment va-t-elle ? Et le bébé ? -Ton inquiet-

Médecin: Ne vous inquiétez pas, elle va bien et le bébé aussi. On a eu quelques complications pendant l'opération à cause de sa grossesse mais tout va bien.

Moi: Merci!

J'étais soulagé, ma femme et mon bébé allaient bien.

Le médecin m'accompagna dans sa chambre. Elle dormait encore. Je m'installa à côté d'elle. Je posa ma main sur la sienne. Elle ouvrit les yeux doucement, je me leva d'un saut.

Marine: Chéri ?

Moi: Oui, repose toi.

Elle me sourit et s'endormit.

Quelques heures plus tard, elle se réveilla et un médecin rentra dans la chambre. Il devait nous dire un truc très important.

Médecin: Comme vous savez, vous avez rien eu de très grave.

Elle: Passez au plus important s'il vous plait.

Médecin: Votre jambe droite a eu un gros choc, vous ne pourriez peut être plus jouer au foot.