Chapitre 13

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On rentra dans l'hôpital. On attendait un médecin quand la secrétaire nous dit qu'il allait arrivé. On monta dans son cabinet. Il m'examina et dit.

Médecin: Ce n'est rien vous n'avez juste pas digérer la nourriture de la veille.

On remercie le médecin et re part à Clairefontaine. Sur le trajet, il y avait un silence. J'aime pas les silences. Je décide donc de parler.

Moi: Je vous avez dit que s'était rien.

Olivier: On a le droit de s'inquiéter pour toi.

Moi: C'est chiant à la fin, des que je sorte un repas vous paniquez pour rien.

Hugo: Ecoute Marine, que tu le veule ou non, on sera toujours inquiet pour toi. C'est comme ça.

Moi: Je sais mais quand je vous dis que ça va, ne paniquez pas svp, si hier Olivier ne m'aurait pas forcé à manger.

Olivier: Ah, maintenant c'est de ma faute ?

Hugo: Calme Olivier, et Marine c'est moi qui est forcé Olivier a te forcé.

Marine: Ok.

Je voulais en rester là, j'avais pas trop envie à 2h du matin de me disputais avec mon mari et mon frère. J'étais vraiment fatigué et demain on avait un match.

Quand on rentrait, Didier nous attendait dans le salon. On avait compris que ça aller être chaud pour nous. On montait les escaliers sans faire de bruit mais Didier nous avait entendu.

Didier: Je vous rappelle que demain on a match, quart de finale.

Moi: Désolé, j'étais malade...

J'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'Hugo l'avait fini pour moi.

Hugo: On a du aller à l'hôpital.

Olivier: Mais rien de grave, elle a juste pas digérer le diner de la veille.

Didier: La prochaine fois, prévenaient moi svp.

Moi: Oui.

On remonta tous se coucher, demain matin on partait pour Paris. Pour aller jouer au Stade de France, un rêve de petite fille qui va se réaliser, mais avec beaucoup de mal.

Le lendemain matin, on a du se réveiller assez tôt, trop tôt à mon gout. Il fallait être au plus tard à 10h à Paris. J'assumais pas trop ma petite "promenade" à l'hôpital d'hier. Dans le car, on dormait tous, vraiment tous sans aucune exception.

Arriver à Paris, je trouvais qu'on avait fait vite. En même temps quand tu passes tout le trajet à dormir, normal qu'il passe vite. On alla au Stade.

LE STADE DE FRANCE!! Depuis que j'ai commencé le foot c'était mon rêve d'un jour venir jouer sur ce terrain. Je fessais le tour du stade comme une dinde, j'en revenais pas! Un de mes rêves s'était réaliser. J'étais dans ma bulle quand Antoine m'appela et me dit qu'on allait commencé notre entrainement.

Ce soir, on jouera contre l'Islande. On s'entraina vraiment beaucoup. On est en quart de finale, impossible pour nous de quitter la compétition maintenant! Tout le pays était derrière nous, on n'avez pas le droit de les décevoir!

Vers 20h30, on partit tous se préparer. Je vous l'avoue que j'avais le stresse niveau maximum! Je voulais pas décevoir mon équipe, mon pays, mes coéquipiers et mon entraineur. Didier qui a tant souffert pour que je rentre dans l'équipe. Je me rappelle encore de ma tête et de celle d'Olivier quand on a reçue nos papiers pour l'EURO, Olivier je savais qu'il allait être pris mais moi, je ne m'y attendais pas.

Il était 20h45, et le stresse se fait ressentir dans les vestiaires. Hugo et Patrice nous avaient dit quelques mots et Didier aussi. Dans 15minutes, on jouera notre quart de finale. On continuait de se préparer dans le plus grand silence, que j'ai jamais connu. Et comme je vous les dit, j'aime pas les silences. Je réfléchissais ce que je pouvait dire. Et impossible de trouver, quand!

Moi: Vous pensez on va joué contre qui à la finale ?

Tous les garçons me regardaient surpris par ma question.

Laurent: Déjà faut gagner ce match!

Moi: Oh, ça va!!

Patrice: Tu va un peu trop vite.

Moi: Non, je sais juste qu'on va gagné ce match comme tout les autres.

Paul: Elle a pas tort.

Benoit: En faite Marine elle a toujours confiance en nous.

Moi: NORMAL!!

Olivier: Quesque qu'on serait sans Marine ?

Laurent: Des hommes perdu!

Moi: N'importe quoi!

J'avais réussi à détendre l'atmosphère et j'étais contente de moi. Malgré que le stresse était là l'atmosphère était meilleure. On stressait encore un peu plus à chaque fois que l'heure avancé.

Il était maintenant 21h. On avançait vers le terrain. Comme à notre habitude, on chantait notre hymne et fit tout le tralala à faire avant le match. Le siffler retentit et le match commença.

On avait un peu de mal à commencer le match. Mais c'est vers la 12ème minute, qu'Olivier ouvra le score. On jouait encore, le but d'Olivier nous avait vraiment réveiller, on était plus motivé que jamais. Le score n'avait pas bougé, mais c'est à la 20ème minutes que Paul nous fit honneur avec son but qui mit le score de 2-0.

Vers la 43ème minutes, je récupère le ballon qui avait échapper d'un jouer islandais. Je me fait rapidement bloquer par les défenseur islandais. J'arrive quand même à passer et j'allais pour faire une passe à Dimitri quand un joueur islandais (Désolé mais je ne connais pas leur nom.), me tacle! Je tombe au sol, gémissant de douleur.

Je ne suis pas du tout la joueuse de foot qui va se mettre à pleurer mais là impossible de me lever. J'avais trop mal! Tout l'équipe vient me voir et Hugo et Olivier me soulèvent. Comment j'avais mal à mon genoux, mais impossible de vous décrire la douleur. Je ne pouvais pas marcher. Les secours arrivent et me "soigne", j'avais toujours aussi mal mais je décide de retourner sur le terrain.

Entre temps Dimitri avait marqué, je le félicite et reprend le match. Je ne pouvais à peine courir. Antoine me passa le ballon mais impossible. Je lui redonne et lui marque. Je suis très fière de mon meilleur ami, mais je souffre un peu.

Avec Didier, on avait décidé que je ne retournerais pas sur le terrain pour la deuxième partie du match. Je ne pouvais rien faire, mon genoux n'était plus là. Les médecins me prient et me mit dans un genre de salle d'examens. J'étais seule et je souffrais, la joie. 👍


Ma vie de footballeuse // Olivier Giroud [TERMINÉE]Where stories live. Discover now