Chapitre 10

144 41 19
                                    

PDV AOI

Et voilà...
Ça fait déjà une semaine qu'Eliott m'ai fait cette révélation, que je suis chez lui, et qu'il n'arrêtte pas de reppêter que c'est pour le mieux.

Et non, nous n'avons pas passé du temps ensemble!

Pourquoi? Eh bien pour la simple raison qu'il ne tenait pas en place. Il a dabord notifié l'école de mon retirement définitif.
Puis, s'occupait de choses et de trucs dont it refusait de me parler, même sous pression.

Et enfin, on se parlait pas trop. Je ne sais pas comment on se débrouille mais du matin au soir, on est débordés :
Il prépare un petit déjeuner, je prépare un petit diner, il fait la vaiselle, moi je m'occupe du linge... Bon comme un couple quoi...

Le seul moment où je me sens libre est sur la table ou sous la douche.
Ma vie a carrément changé, et j'adore ça. Au moins je suis hébégée, je suis bien traitée, j'ai tout ce qu'il me faut, et je n'ai plus rien à perdre. J'ai déjà tout perdu.
"Nothing to lose" me dis-je souvent.

À chaque fois que je me perds dans mes pensées, je pense à :
-Ma venue brusque içi.

-Comment je suis vampire et je ne bois aucune goute de sang, juste des comprimés fondants.

-Mes parents.

-Thomas, qui m'aime pour une raison glauque, il est beaucoup trop gentil avec moi et franchement, ça me mets mal à l'aise.

-Au danger qui me guette, car oui. Je suis convaincue, puisqu'Eliott n'arrête pas de sortir et de réagir bizzarement, ce qui clarifia mes doutes.

Et maintenant...

Je suis une nouvelle personne, avec le même passé. Je commence à voir la vie dans une nouvelle perspective: je suis sûre, c'est déjà ça!

J'éssuyais les deux assiettes et verres, ceux du déjeuner. Je pensais à toutes ces choses qui n'arrivent qu'à moi... Je suis décidément malchanceuse.

Je me suis perdue dans mes pensées, quand l'assiette que j'essuyais tomba et se brisa en milles morceaux sur le plancher.
Je m'abaissais pour nettoyer mon bazar, quand je me suis faite une plaie sur la pomme de ma main, et le sang s'écoula avec furreur comme s'il voulait sortir à tout prix.

Eliott qui était dans le salon, accouru à toute vitesse . À l'odeur du sang je crois.
Il me regarda et ses crocs s'affichairent. Non! Je l'ai regardé stupéfaite... Il ne va pas oser?

PDV Eliott

Cette odeur... Je la sens... C'est la nôtre....Je me suis approché d'elle. Je ne peux pas résister! Ça fait une éternité que je n'ai bu de sang frais.

Je la regardais, j'éssayais de me controler. Elle est si vulnérable que je ne pense pas qu'elle résisterai à mes crocs. Je ne peux pas la perdre, plus maintenant!
Elle est devenue pâle. Je ne voulais pas l'effrayer. Je la prit donc dans mes bras et la serrai fort. Je voulais qu'elle comprenne à quel point je veux la protéger, de moi-même si c'est nécessaire.

PDV Aoi

Au lieu de me mordre, il m'a sérré dans ses bras! Je sentais son amour, mais aussi mon malaise. Je ne suis pas habituée qu'on pense à moi!

Deux minutes plus tard, nous étions dans la salle de séjour, entrain de regarder la télé. Thomas et moi étions assis côte à côte, le bras de Thomas longeait sur mon épaule, de façon que son bras soit l'appui de ma tête... J'étais confortable, je n'avais aucune raison de protester.

Les actus commençaient à s'afficher sur l'écran :
-Un homme a trouvé sa soeur orpheline après une longue séparation.
-un meurtre... Bla bla bla

Je regardais Thomas, puis pour ouvrir une discussion :
"-Je suis contente qu'ils se soient retrouvés! Comme c'est difficile de vivre seul loin de ses proches. Fis-je.
-Ouais, je le suis aussi." Il avait l'air de mordre dans un citron.

"-Tout vas bien? *Demandais-je*
-Oui oui! Il mentait, biensûr...
-je prends ça pour un non non! Tu es sûr que ça va? Insistais-je.
-Non, je crois que j'ai besoin de prendre l'air. Vas te coucher, ne m'attends pas." M'ordonna-t'il.

Il m'a posé un bisous sur le front puis s'en fut. Mais qu'est-ce qui lui prend au juste?

*******

Pourpre DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant