25.

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Mickael se réveilla de forte méchante humeur. Il en voulait à Isabelle d'être parti du manoir s'en l'avoir prévenu et d'avoir glisser cette potion dans son verre. Il avait l'impression de l'avoir complètement perdu et savoir qu'il ne pourrait plus la voir, ne serait-ce même que l'apercevoir ou de ressentir sa présence quand il en aurait l'envie et le besoins, à peu près tout les jours en somme, le rendait fou et colérique. Elle ne vivait pas loin, mais tout de même. Son emploi du temps ne lui permettrait pas de passer tout les jours la voir. Et puis de quoi aurait-il l'air? D'un fou transit d'amour? Ils ne s'étaient rien promis l'un et l'autre, même s'il savait qu'elle aurait surement voulu plus... De surcroît, ne plus avoir accès au lien qu'ils avaient, lui faisait se sentir vide. C'est comme si rien de ce qu'ils avaient vécu n'avait existé, comme si elle n'était jamais apparut dans sa vie et qu'il n'était rien pour elle. Car oui, Mickael voulait être son tout, comme elle était pour lui, bien que personne n'en sache jamais rien. S'est à elle qu'il pensait chaque matin en se levant. Il voyait ses beaux yeux émeraude ensorceleurs et ses sublimes cheveux détaché qui mettaient, sans qu'il puisse dire comment, ses courbes en valeur. Il se demandait qu'elle robe allait-elle mettre, plutôt clair pour mettre en avant sa peau laiteuse et douce ainsi que ses mèches d'un noir corbeaux ou plutôt sombre pour faire ressortir l'éclat de ses yeux sublimes? Il était complètement subjugué par sa beauté et indéniablement amoureux d'elle.

Et dire qu'elle croyait qu'il la détestait. Bien entendu, il avait tout fait pour qu'elle le croit afin de la repousser. Quand cela fonctionnait, il n'arrivait pas à la laisser s'échapper et se rapprochait d'elle pour à nouveau la repousser. Normale qu'elle ne s'y retrouvait plus. Mais il ne pouvait la laisser à un autre, s'était au dessus de ses forces. Peut-être qu'en fin de compte cet éloignement leur serait bénéfique. Ils pourraient ainsi s'éloigner l'un de l'autre sans trop souffrir et un jour elle trouverait un homme qui pourrait l'aimer corps et âme. Cet simple idée le dégoutait. Pourtant il n'avait pas le choix.

Il passa le reste de la journée à travailler pour ne pas penser à celle qui hante à présent ses jours et ses nuits. Il réprimanda la plupart des hommes qu'ils trouva sur sa route. Mélina essaya bien de lui adresser la parole. Mais voyant qu'il ne lui répondait ni même la regardait, elle avait finit par le laisser tranquille. Ne tenant plus en place, il avait pris un cheval et était parti inspecter les environs de la forêt en espérant que cela le calmerait. Il avait chevauché pendant plus de deux heures, mais rien n'y faisait. Sa colère ne redescendait pas. Se résoudre à se séparer d'elle, revenait à se séparer d'un morceau de lui même, comme s'amputer d'un membre valide de son corps. C'était impossible à concevoir.

En revenant dans sa chambre il quitta ses chausses et se massa la nuque endolorie. Une lettre interpella son intention. Elle était plié et posé sur son lit. Qui avait bien put entrer chez lui sans lui demander l'autorisation? Il la déplia et quand il la lu, il eu envie de la déchirer en millier de morceau. Mais peut-être avait-il mal compris, il la relu une seconde, puis une troisième puis une quatrième fois. Il la froissa dangereusement en la lançant le plus loin possible. Il se mit à faire les cent pas dans la petite pièce en se passant la main dans les cheveux. Que pouvait-il faire? Que devait-il faire?

***

Isabelle passa les grille du manoir De Plessis dans l'après midi. Elle n'était pas nerveuse, ni détendu. Revoir ses gens, qui ne se rappelait plus d'elle comme ayant été la femme d'Antoine était assez étrange. Néanmoins les gardes la laissèrent passé en lui adressant des salues de la main chaleureux. L'intendant de maison vint l'aider à descendre de cheval quand elle se posta devant l'entrée.

- Bonjour Mademoiselle, s'est un plaisir de vous revoir, lui dit-il sincère.

Cela était étrange qu'on l'appelle "Mademoiselle", elle s'était habitué à "Madame". Mais non, elle n'était plus une dame et ne l'avait même jamais été. En plus de cela, elle n'était plus vierge. Qui voudrait d'elle? Elle se trouvait folle de penser ce genre de chose et à cet instant.

ISABELLE Tome 2Where stories live. Discover now