Love me [Antoine Griezmann]

Chapitre 20: Tentation

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."

La question qui me trottait le plus dans la tête devait être pourquoi Antoine était venu me rejoindre hier soir ? Pourquoi alors que Erika était là en plus ?

Mais je n'avais pas eu ma réponse et j'aurai tellement voulu qu'il me dise que je lui manquais, qu'il m'aimait ....
Mais la triste réalité se résumait à rien, nada. Pas un mot gentil depuis qu'elle était arrivée, rien. Tout nos échanges étaient soit froids soit pleins de sarcasme et de mépris. Voyez comme en un ou deux jours tout peut changer, tout peut basculer sans que personne n'y comprenne rien, peut être cela était-il mieux ou peut être que cela devait arrivé, peu importe.

Apres m'être préparée, on décida tous d'aller se promener dans le centre ville. Les magasins c'était le rêve ici alors je m'étais fait plaisir : tops, nouveaux jeans, chaussures la total. De toute façon, Erika et moi avions la fièvre acheteuse d'après ce que j'avais compris.

On avait un peu discuté toutes deux et même nous nous étions donnés des conseils dans les cabines d'essayages : elle était très gentille. De toute façon, je m'ennuyais et c'était la seule fille de la maison alors oui c'était la copine d'Antoine mais elle n'y était pour rien. De toute façon je ne comptais pas devenir sa meilleure amie pour autant.

Nous étions donc ressorti des magasins des poches pleins les main. Vous voyez le film Confession d'une accro au shopping ? Ou encore Pretty woman ? C'était un peu ça.

Les mecs eux se réfugiaient dans les magasins de sport et de baskets où Paul s'était acheté une énième paire de baskets Nike. Antoine lui, s'était acheté des puma bleu marine et Hugo des Adidas. Tous une marque différente en fait.

Après notre shopping intensif, direction la plage.
La plage était de loin mon endroit préféré. Nous étions dans un coin où il y avait très peu de monde, très au calme, sous les palmiers. La chaleur était si étouffante que j'en transpirais et que j'étais aggripée à ma bouteille d'eau.

- Il fait vraiment super chaud, s'exclama Paul. Qui m'aime me suive.

Personne ne le suivit. Il leva les bras en l'air comme pour faire signe.

- Je vois que je suis aimé, dit tristement Paul.

Je ricana devant sa moue boudeuse.

- Bon allez je vais me dévouer, plaisantais-je.

Paul et moi dans les vagues je peux vous dire que c'était un vrai sketch. Toutes les 10 secondes on se faisait lessiver par les vagues.

- La vache ! S'écria Paul. Elles sont grosses aujourd'hui.

- Ouai mais c'est justement ça qui est cool !

Je sortis de l'eau pour revenir au bord quand Hugo m'attrapa et me porta sur son épaule.

- Ahhhh mais pose moi par terre !!! Hurlais-je.

Paul et Hugo était mort de rire.

- On dit s'il te plaît, rigola Hugo en avançant dans l'eau.

- S'il te plaît pose moi par terre, criais-je en me débattant.

Trop fort pour moi. Évidemment il me lâcha quand il était bien dans l'eau si bien que je me pris une vilaine vague. Je remonta à la surface pour prendre de l'air.