-Où vas-tu ?
-Entretient d'embauche ! Dis-je en criant de loin.
Le trajet jusqu'au cabinet se fit sans encombres, mais bien trop rapidement à mon goût. Honnêtement je n'avais pas réfléchis à ce que j'allais dire, médecin militaire certes, mais médecin n'ayant pas travaillé depuis un certain temps en cabinet aussi. Je pénétra dans le bâtiment et me dirigea vers le secrétariat.
-Bonjour, je viens pour le poste de remplaçante.
-Attendez. Me dit la secrétaire.
Elle décrocha son téléphone, et composa un numéro.
- Channie il y a quelqu'un pour le poste. Ok je te l'envoie. Elle me regarda. Au fond à droite troisième porte. Dit-elle en m'indiquant un couloir.
Channie, le prénom de ma meilleure amie depuis l'école primaire, je souris en pensant à elle, elle me donnerait du courage. Je me dirigea dans cette direction. J'entra salua la jeune femme, avant de réaliser que c'était elle... Ma Channie.
-Channie ?
-Oh mon Dieu, Kate !
Elle se leva fit le tour de son bureau et me pris dans ses bras, je lui rendit son étreinte. Elle m'avait manquée.
-Tu es de retour pour de bon ?
-Oh oui, cette fois je ne te laisse pas...
-Tu m'as tellement manquée !
-Toi aussi...
-C'est toi pour le poste ?
-Oui.
-Mon supérieur n'est pas là, alors je m'en occupe. Allez assieds toi !
On discuta, un moment de mon retour, de nos années passées ensembles et de tous ce qui nous liait.
-Ce n'est qu'un travail de remplaçante, tu sais.
-Oui ça me va.
-D'accord. Dit-elle me souriant.
Elle relut mon CV.
-Tu es... disons... légèrement sur qualifiée. Dit-elle en rigolant.
-Eh bien tant que je suis payée... Et puis honnêtement... je l'ai toujours été. Dis-je faussement sérieuse.
Elle rit.
-J'en ai deux qui sont en vacances cette semaine et une qui est en congé maternité. Peut-être un peu banal pour toi non ?
-Non la banalité ça a du bon parfois. Banal ça me convient.
-Tu était soldat...
-Et médecin. Dis-je en rigolant.
-Tu as d'autres aptitudes ? Demanda-t-elle en lisant encore une fois mon CV
-J'ai joué de la clarinette à l'école. Tu te souviens ? Dis-je en souriant.
-Ah oui ! T'était trop nulle. Dit-elle en pouffant. Parfait ! Tu peux commencer dans deux jours ?
-Bien sûr. Je commence quand tu veux. Dis-je en me levant.
Elle me prit dans ses bras et je sortit de son bureau. Je fis le trajet jusqu'à Baker Street.
-J'ai dit "Peux-tu me passez un crayon ?". Dit Sherlock alors que je posais mon manteau sur la chaise.
-Ah oui ? Quand ça ? Demandais-je en cherchant un stylo.
-Il y a à peu près une heure. Dit-il en fixant le vide devant lui.