Chapitre 5

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Inspirée je suis, jeune lecteur ! Alors sans plus attendre le cinquième chapitre !


 


 

Je demanda à Anthéa de me déposer à mon ancien appartement. J'entra et pris mon arme dans le tiroir de mon bureau. Soudain mon portable vibra dans ma poche.

* Faites Attention, ça pourrait être dangereux. SH *

Je me dépêcha. Nous repartîmes en direction de Baker Street. La berline noire s'arrêta devant la porte.

- Dites-moi, votre patron, vous pourriez ne pas lui dire où je suis allée ?

- Bien sûr. Dit-elle en souriant.

- Vous lui avez déjà dit, n'est-ce pas  ? Je ne suis pas dupe, pour qui me prend-t-elle  ?

- Oui.

Je sortis de la voiture et entra dans le bâtiment, je gravis les escaliers le plus vite possible, du moins aussi vite qu'une femme avec une canne. J'entra dans l'appartement et trouva Sherlock allongé sur le canapé en pleine transe.

- Qu'est-ce que vous faites  ? Demandais-je

- Je me recharge en nicotine. Il me montra son bras qui était recouvert de trois patchs.

- Ça m'aide à réfléchir. Impossible de continuer à fumer à Londres par les temps qui courent, ce qui ne facilite pas la réflexion.

- Mais ça aide à respirer.

- Ah  ! Respirer... Comme c'est ennuyeux  !

- Vous avez mis trois patchs  ? Demandais-je, alors que j'avais la réponse sous les yeux.

- C'est un problème à trois patchs.

N'importe quoi, un problème à trois patchs. Bon, pourquoi m'a-t-il faite venir.

- Bon... Vous m'avez fait venir, je suppose que c'est important.

- Oh oui, bien sûr,  je peux avoir votre portable  ?

Il m'a faite venir pour avoir mon portable ? Je rêve !

- Mon portable  ?

- Si je me sers du mien, on va reconnaître le numéro  : il est sur mon site web.

- Mme Hudson a un portable.

- Oui elle est en bas. Je l'ai appelé mais elle n'a rien entendu.

- Et moi j'étais à l'autre bout de Londres.

- Il n'y avait pas d'urgence.

- Voilà.

Je lui tendit le téléphone mais il ne le prit pas et me tendit la main. Que voulait-il, bon sang ? Je posa le téléphone dans sa paume, il frissonna au contact de ma peau contre la sienne. Je le regardais dans les yeux, un bref instant et détourna le regard.

- Alors de quoi s'agit-il  ? De l'affaire  ? Demandais-je.

- Affaire... Répéta-t-il.

- Affaire.

- Ses affaires, oui. Sa valise. Le meurtrier a pris sa valise  : c'est sa première grosse bêtise.

- Bon, il a pris sa valise. Et alors  ?

- C'est la seule solution. Il va falloir prendre le risque... Sur mon bureau, il y a un numéro. Je veux que vous envoyiez un texto.

- Vous m'avez faite venir pour un texto  ? Demandais-je en haussant le ton.

Erin [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant