Tempête de sentiments et coeurs brisés

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-"Mademoiselle, Mademoiselle Dolces, vous m'entendez"m'interrogea une voix faible, bien que familière.

Je regardai à qui appartenait la voix.
C'était le vieil homme aux cheveux violets de la dernière fois.

-"Alors Miss?continua-t'il.Ce n'est pas la première fois que vous venez, ce n'est pas que l'on vous regette mais je pense que vous seriez mieux dehors, à vivre votre vie".

-"J'ai oublié comment faire".

-"Comment faire quoi?".

-"Vivre simplement dehors, au naturel, avec les autres"répondis-je.

-"Mais cela se réapprend! C'est certes, plus dur, mais avec des efforts on y arrive".

-"Vous avez raison"admis-je.

Je l'aimai bien, il émanait de lui comme une sorte de sagesse, de sérénité.....

Ce vieil homme tellement maigre qu',on dirait qu'il pouvait se casser à tout instant, à la peau bronzée, aux cheveux violets et aux yeux bleus pâles.

-"Vos amis doivent s'inquiéter....Mais ne vous en faites pas, vous retournerez à l'internat, quand vous vous sentirez mieux".

-"À vrai dire, je ne veux pas rentrer à l'internat....pas tout de suite..".

Je lus une lueur de compréhension dans ses yeux, ce qui ce confirma quand il me proposa:

-"Restez ici aussi longtemps que vous voulez, je vous tiendrai compagnie si vous le désirez".

-"Oh mais, protestai-je gênée, je ne veux pas vous embêter et vous retenir".

-"Mon enfant, souria-t'il avec chaleur, je ne vis maintenant plus que pour les malades dont je suis bénévole.La vie m'a enseigné pleins de choses certains merveilleuses et d'autres horribles et j'ai beaucoup voyagé mais aujourd'hui je suis vieux et fatigué, il ne me reste plus qu'à enseigner un peu aux jeunes, alors cela ne me dérange pas au contraire".

Je restai stoïque face à ces phrases.
Un ange. Un ange qui pour remercier la vie de ce qu'elle lui avait donné, s'occupait désormais de celle des autres.

-"Merci, si cela ne vous dérange pas, je veux bien que vous restiez".

-"Ce sera avec plaisir, mais je vous pris, appelez-moi Georges".

-"Et moi Maggie Georges".

Comme un silence pesant s'installait, il attrappa un livre au hasard et me proposa:

-"Voudrais-tu que je te lise ce livre?".

-"C'est quoi?".

-"Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll".

-"J'ai déjà vu le dessin animé et les films...".

-"Oh mais tu sais, le roman initial est assez différent et enchanteur, ils comportent plusieurs sens cachés".

-"Va pour Alice alors! soupirai-je.

Et il commença le livre de sa douce voix.

Il ne l'avait pas mentit l'histoire était magique, fantastique....
Merveilleuse....

J'avais envie de dormir mais je gardai mes oreilles grandes ouvertes pour savoir ce qui allait arriver à l'adorable et curieuse petite fille, qui pourchassait un lapin.

-"En se souvenant de sa propre enfance et des heureuses journées d'été"finit-il.

-"C'est mon roman préfèré maintenant"lui avouai-je.

Une (adorable) salope ( En Correction)Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt