18. You don't wounds that women

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En média : Mickaël ou Micka' le collègue à Manon au café Jam.

Je préparais le café du vieillard qui viens prendre son café avec son journal chaque matin.

Mickaël - T'as bientôt finis ?
Moi - Quand il sera 13 heures, et toi ?
Mickaël - 15 heures.

J'avais un oeil sur le café que la machine préparait alors que Micka', lui, regarda l'entrée du café.

Mickaël - Eh...

Je me tourna vers lui qui regardait toujours l'entrée.

Mickaël - Tu le connais le mec, super canon soit-il, qui vient d'arriver ?

Je me tourna vers la personne en question, je me retena de rire en voyant de qui il s'agit en souriant.

Moi - Laisse le moi, Micka'.
Mickaël - Tu n'es pas censée être en couple, toi ?
Moi - Si, je ne t'ai pas dit mais justement mon copain est venu me faire une surprise pendant une semaine.
Mickaël - Et ? D'ailleurs tu ne m'as toujours pas dit qui c'était.
Moi - Il s'appelle Antoine, c'est un footballeur. Il a un an de plus que moi. Il joue à la Real Sociedad, un club de San Sebastian en Espagne. Et...

Je commença à partir avec le café vers le vieillard pour narguer mon ami.

Mickaël - Et quoi ?
Moi - Une minute.

J'arriva à la table au fond du café au vieillard. Je lui déposa devant lui alors qui lisa toujours son journal.

Moi - Et voilà, votre café, monsieur.
Vieillard - Merci, jeune demoiselle.
Moi - Je ne fais que mon travail.

Il me souria et je retourna vers mon ami qui m'attendait de pied ferme.

Mickaël - Et ?!
Moi - Et regarde bien le mec super canon comme tu dis.

Je lui souria alors qu'il me regarda intrigué. J'avança doucement vers le mystérieux homme qui c'était en attendant assit à une table ne me lâchant pas du regard.

******* - Je crois que je ne t'ai jamais vu aussi sérieuse.
Moi - Profites-en, cette événement rare ne se produit pas souvent.

Il me souria.

Moi - Tu veux prendre quoi ?
******* - Café et pain au chocolat, s'il te plaît.
Moi - C'est comme si c'était fait.

J'allais repartir vers Micka' qui n'avait pas bouger et qui ne cessait de nous regarder. Que c'est drôle.

******* - Tu n'aurais pas oublier quelque chose par hasard, mon coeur ?

Je souria légèrement en me retournant vers lui.

Moi - Si, c'était justement la deuxième raison de ma venue.

Je m'approcha à nouveau de lui et lui embrassa ces douces fucking lèvres. Il me souria contre mes lèvres puis je me retourna définitivement vers Mickaël qui me regarda incrédule et choqué. Je m'empêcha de rire. Je pensa à quelque chose dont Micka' m'avait fait la confidence il y a quelques minutes.

Moi - D'ailleurs Micka' te trouve super canon.
Antoine - Oh non...

Je m'empêcha vraiment de rire. Je chercha sa commande pour la lui ramener. Tout le reste de mes heures de travail fut d'être de balancer entre la conversation avec Antoine, l'autre avec Mickaël et avec les nombreuses commandes. À 13 heures, j'enleva mon tablier et mon badge dans la salle des employés et partis avec Antoine après avoir payés sa commande.

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On se promenait dans le centre commercial de Lyon. On n'allait pas forcément dans tous les magasins, on n'était pas spécialement là pout acheter des vêtements mais juste pour marcher ensemble.

Antoine - Je crois que je ne viendrais plus sur ton lieu de travail
Moi - Tu n'as même pas intérêt !
Antoine - Non, Manon.
Moi - Quoi ?
Antoine - Tu ne serais pas jalouse ?
Moi - Jalouse ? De Micka' ? Sûrement pas.

Il me regarda intensément pour me faire craquer. Pourquoi je l'aimes tellement déjà ? Il a réussi son coup, encore une fois...

Moi - Ok, peut-être que je suis jalouse.

Il allait parler mais je le coupa.

Moi - J'ai dit «peut-être» !
Antoine - Ok, ok. Je n'ai rien dit.

Il leva les bras au ciel prouvant son innocence. Je lui embrassa la joue après lui avoir un de mes plus beaux sourires. Je sais qu'il adore me voir sourire.

Antoine - Tu sais que tu n'as pas de quoi être jalouse de qui que se soit.
Moi - Je sais mais je n'arrive pas à m'en empêcher...

Il souria en m'embrassant à son tour ma joue. Il passa son bras en bas de mon dos ne faisant que me rapprocher de lui, ce qui ne déplaît pas du tout. Je passa à mon tour mon bras dans son dos.

Antoine - Je t'ai pas encore prévenu mais je vais me refaire tatouer.
Moi - Tu vas te tatouer quoi cette fois ?
Antoine - J'ai pensé à écrire «Hope» sur mes doigts.
Moi - Et sa signification ?
Antoine - Parce que j'ai toujours espéré vivre mon rêve et c'est ce que je vis. Je vis dans un rêve.

Je souria à ces paroles. C'est tellement ce qu'il dit.

Moi - J'aime bien. Mais ensuite sa doit te plaire à toi avant moi, c'est ta peau pas la mienne.
Antoine - Je sais mais ton avis compte pour moi.

Son bras monta sur mes épaules et il m'embrassa à nouveau la joue.

Moi - D'ailleurs je pense encore m'en faire un aussi.
Antoine - Ah oui ? *j'hocha la tête* Quoi comme ?
Moi - Un oiseau avec des formes géométriques, peut-être sur mon omoplate pour représenter le fait que j'aime ma liberté.
Antoine - Pourquoi pas ? Sa peut-être cool.

Je souria en déposant mes lèvres aux coins des siennes et on continua notre promenade dans les rues de Lyon.

~~~~~~~~~~~~~~~~~

Julie - Enfin rentrer ! Je me faisais du soucis, moi !
Moi - Comme si j'aurais penser d'envoyer des messages.
Océane - Laisse Julie, y a Antoine.
Moi - Quand vous serez en couple, je serais la première à en rigoler.
Océane & Julie - On t'attend !
Antoine - J'ai rien compris.
Moi - D'après elles, je suis cupidon en personne.

Il me charia toute la soirée sur ça en compagnie de Julie et Océane. Là, nous étions tous couchés. Il était 23 heures et je n'arrivais toujours pas à trouver le sommeil. Antoine, lui, luttait contre pour rester avec moi jusqu'à que je m'endors. Résultat, on parlait de sujet complètement différent à chaque fois jusqu'à qu'un sujet revienne à la charge.

Antoine - Manon, tu sais que tu ne travailleras pas éternellement dans ce café.
Moi - Je le sais, Antoine.
Antoine - En plus, tu as ton Bac, ton diplôme littéraire et ta licence de photographe, tu devrais en profiter toi qui aime tellement la photographie, tu devrais en faire ton métier.
Moi - C'est ce que je voudrais mais dans quel organisation ?
Antoine - Pourquoi pas dans un club de foot ? Ou même l'Équipe de France ?
Moi - Je ne vais pas arriver à Clairefontaine comme un ange et me proposer d'être leur photographe !
Antoine - Nan mais si tu travailles d'abord pour un club et que tu fais du super bon travail, ce qui ne m'étonnerais pas, *je souris* sufis juste que la FFF voit ton talent et le tous sera joué d'avance.
Moi - Ouais, je verrais déjà. Mais, je préférerais d'abord travailler, tu sais en tant, que photographe pour des grands événements pendant peut-être un an et ensuite, pourquoi pas, travailler dans un club de foot.

Il me souria. J'aime tellement ces yeux bleus. On s'embrassa puis on se coucha, lui, coller dans mon dos. Et dieu merci, enfin je m'endormis !

MJGWhere stories live. Discover now