16. Crazy but lovable family

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Après le départ de ces grands-parents que j'apprécie énormément, nous sommes aller manger. Enfin pour l'instant, j'aide Isabelle à faire une tartiflette pour nous tous. Maud m'a mit dans la cuisine puisqu'elle sait que je vais être confronter aux questions de la maman Griezmann. Pendant que je prépare les lardons, elle découpe les pommes de terres.

Isabelle - Donc dit moi, la tartiflette vient de ta région.
Moi - Oui, je la faisais avec ma grand-mère et ma mère quand j'avais environ 5 ans.
Isabelle - C'est le plat préféré d'Antoine.

Je m'arrêta dans mon action et la regarda. Elle me regarda du coin de l'oeil.

Isabelle - Il va t'adoré.

Je souria en reprenant mon activité.

Isabelle - Qu'est-ce que je dis, il t'adore déjà.

Mon sourire s'agrandit. On continua la recette dans le plus grand des silences pesant de l'histoire jusqu'à que...

Isabelle - Sinon, dis-moi, tu veux combien d'enfants ?

Je la regarda tandis que je n'avais plus d'activité à faire.

Isabelle - Tu sais... La mère d'Alain qui t'a posé la question cette après-midi, m'avait posé la même question la première fois que je l'ai vue. Elle m'avait ensuite dit, dans leur cuisine quand je suis venue l'aider, qu'elle savait que j'étais le grand amour de son fils.

J'hocha simplement la tête.

Isabelle - Je lui avais demandé comment elle pouvait le savoir après m'avoir vu une fois et de me connaître juste une partie de moi, tu sais ce qu'elle m'a répondu ?

Ma tête balança de gauche à droite, je ne savais pas mais ma supposition que je me suis faite dans la tête peut être juste.

Isabelle - Elle m'a dit que c'est son instinct de mère protectrice qui lui a fait comprendre que j'étais celle qui allait me marier avec Alain, avoir des enfants avec lui et vieillir à ces côtés.

Ma supposition était juste.

Isabelle - Tu sais qu'Antoine est partit à 13 ans de la maison, on le voyait rarement. Je n'ai pas pû être la mère protectrice que j'ai été avec Maud et Théo donc je me méfie plus du côté coeur d'Antoine.

Je peux vous avouer que je stresse par rapport à ce qu'elle va m'avouer dans quelques secondes. Je trouve que l'avis d'une mère est très important pour une relation.

Isabelle - Je suis sûre que tu es celle qui va rendre heureux mon fils... Que tu vas te marier avec, avoir des enfants des enfants avec et vieillir à ces côtés.

C'est rassurant mais en même temps flippant. Sa fait seulement 3 mois que je suis avec Antoine, je ne veux pas que sa aille trop vite entre nous.

Isabelle - Je ne voulais pas t'effrayer, je sais que sa ne fait pas longtemps que vous êtes ensemble mais je voudrais juste que tu comprennes que je t'apprécie et que je serais très heureuse que tu sois ma belle-fille.
Moi - C'est très gentille de votre part, Isabelle.
Isabelle - Je sais que ce n'est pas facile mais tutoie moi.
Moi - Pas de soucis.
Isabelle - J'adore ta joie de vivre.
Moi - Elle n'a pas toujours été là...

Elle me regarda incrédule après avoir mit le plat dans le four.

Isabelle - Comment ça ?
Moi - Avant Antoine, mon petit copain m'a fait beaucoup de mal, j'ai eu des séquelles. Je les oublie petit à petit mais, rien de le raconter, me dégoûte et me donne envie de pleurer sans arrêt.
Isabelle - Je suis désolé, je ne voulais pas te faire rappeler de choses pareilles.
Moi - Ce n'est rien, ce qui est fait est fait. Je ne peux pas remonter en arrière régler ça, je peux juste m'y faire.

Isabelle me fit un sourire chaleureux sans doute pour les larmes qui se formaient aux coins de mes yeux. Je les empêcha de couler et lui souria.

Moi - Je vais les prévenir.
Isabelle - Tant mieux, c'est bientôt prêt et dit à Théo de préparer la table et Alain de venir dans la cuisine.
Moi - C'est comme si c'était fait.

Je les rejoins dans le salon, comme à leurs habitudes, Antoine et Théo jouaient à Fifa. J'ai conjugué au passé parce que la partie est finie. 13 à 0 pour Antoine qui a joué avec l'Olympique Lyonnais contre le AC Milan de Théo. Je crois que le score de 13 à 0 d'Antoine et moi est notre score fétiche. Je transmis les informations d'Isabelle. Je m'installa ensuite aux côtés de Maud qui me demandait, limite suppliait, de venir à ces côtés.

Moi - Qu'est-ce qu'y se passe ?

Elle me prit d'un seul coup, fort dans ces bras limite elle m'étouffe.

Maud - Antoine est méchant avec moi.

Je souria, désespéré de cette situation.

Moi - Qu'est-ce qu'il a fait ?
Maud - Il n'a pas arrêté de m'embêter.
Moi - En faisant quoi ?
Maud - En ne faisant que parler de toi.

Je regarda Antoine qui s'empêcher de rire et moi, je lui souria au coin qu'il remarqua rapidement.

Moi - Dans le sens positif ou négatif ?
Maud - Ben positif ! Comme si il allait parler de toi au négatif...

Je rigola légèrement et, je parie, qu'en même temps je rougis. Sans que je m'y attende, on me tire en arrière ce qui fait que je suis couché sur le canapé. Évidemment, je remarque que c'est Antoine aux goûts de ces lèvres qu'il pose sur les miennes après m'avoir fait basculé en arrière.

Durant le repas, la bonne ambiance était présente ! En même temps, comment une famille avec tellement de joie de vivre ne pourrais pas avoir une bonne ambiance ? Moi, j'en sais rien. Après cela, je suis montée à l'étage prendre ma douche pour ensuite me changer pour le vêtir d'un pantalon souple et léger gris avec un débardeur blanc. Je redescendis ensuite dans le salon, en attendant Antoine et ces parents, je discutais avec Maud et Théo, pas besoin de préciser qu'on rigole plus qu'on parle. Après que tous le monde soit là, Théo proposa un film d'horreur.

Théo - Sa vous va «Saw» ?
Tous sauf lui et moi - Oui !

Après qu'il est dit le nom du film, je commençais à trembler et me blottir de plus en plus vers Antoine. Il m'embrassa le front et me calma tous le long parce que, oui, le film «Saw» que le mini Grizi a mit est le fameux film qui me fait, atrocement, peur. Je vous préviens d'une chose : cette nuit sera une nuit agitée sans même l'aide d'Antoine...

MJGWhere stories live. Discover now