Un

9.3K 323 67
                                    

Lauren

La meilleure partie sur le choix d'une victime... Eh bien, pour moi, ce sont les petits détails. Voir ce qu'ils font pour le plaisir, c'est ce qui m'ouvre toujours les yeux. Celui-ci, ma prochaine victime, c'était un homme étrange. Il allait normalement à son travail d'avocat d'université à son domicile, où il battait sa femme et son fils, puis aller dormir.

Il avait seulement un petit écart dans ses habitudes. Chaque semaine, le samedi, il s'arrêtait à la bibliothèque du collège pour déposer et prendre un livre. un thriller juridique. C'était toujours des thrillers juridique.

thrillers juridiques et des fictions sur la criminalité... Les auteurs qui écrivent ce genre de choses ne savent pas ce que c'est, ou ils l'écrivent différemment. Ils ne connaissent pas le plaisir de planter un couteau dans la main de quelqu'un et de les entendre crier pour leur pauvre vie, le plaisir de voir la bulle de sang sur leurs lèvres quand la gorge est coupée.

Le plaisir de tous les cris: les cries se noie dans la chose qui me rende fou. Il chasse l'ombre.

Oui, je suis plus saine quand je tue.

Habituellement, les hommes que je tue sont ceux qui font en sorte que leurs propres méfaits sont invisible. Quand ils battent leurs femmes, ils les frappent dans l'estomac. Ils ne voudrait pas laisser de marque, ou que la société l'apprenne.
Je ne me gêne pas pour laisser des marques. Personne ne verra leurs corps de toute façon. Ils sont lâches, chacun d'entre eux, des lâches et des tyrans qui vont disparaître sans laisser de trace.
Je monte les escaliers de la bibliothèque qui mène au deuxième étage, où on trouve les fictions, en pensant à la façon dont je m'en occuperait en le regardant monter les escaliers au dessus de moi. Ses jambes se déplacent comme des jambes de marionnettes. Inhumains.
Je pense le suivre jusqu'à sa voiture. Puis viens la seringue, la capture. Puis je vais le tuer.

Camila
C'est une belle journée de printemps en Californie. Le jardin rayonnait de la lumière du soleil et des étudiants erraient paresseusement à travers les chemins verts, profitant d'un week-end hors de la classe. Dans les buissons, les papillons oranges dansaient dans l'air, et au-dessus de nous, les feuilles de chêne étincelaient dans la brise. Je ne pouvais pas être plus détendu.

" Veux-tu te dépêcher, dinah, s'il te plait ?"

" Camila, tu es surement la personne la plus ennuyeuse que je connaisse. Arrête et sent les roses ! Et par ça, je veux dire qu'il y a un garçon super mignon là-bas en train de peindre les roses du jardin." Dinah penche la tête d'un côté, ses cheveux blonds tombant sur son visages. "Un gars artistique. J'aime ça "

"Nous n'avons pas le temps pour les garçons. Nous sommes déjà en retard !"

Je marche rapidement à travers les jardins, traînant ma collègue derrière moi. Tout autour de nous, les étudiants erraient paresseusement entre couple ou en groupes. Une douzaine de fille d'un club avaient mis une couverture afin qu'ils puissent travailler sur leur bronzage sur la pelouse, et tous les garçons qui marchaient, passaient au ralenti pour contempler l'arc en ciel du bikini couvrant leurs fesses. Je passais mon chemin devant ces andouilles.

"Nous n'avons que dix minutes de retard." déclare Dinah, en soupirant pendant que je l'éloigne hors des jardins ensoleillés et traverse les portes de la bibliothèque. On se précipite devant le comptoir à l'arrière où je prend un chariot rapidement et fait semblant que j'ai déjà commencé les étagères.

"Vous êtes tellement chanceux que Sheryl soit en retard."

Notre patron était, comme dinah le disait si bien , plus sadique que Ursula dans Disney et encore moins indulgente que l'inspecteur Javert.

Hers ➳ Camren ( traduction française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant