Maya Schweinsteiger complètement baignée dans le monde du foot depuis son plus jeune âge à cause de son grand frère Bastian va vite faire la rencontre de plusieurs joueurs qui vont prendre énormément de place dans sa vie. Entre fou rire, amour, larm...
Déjà 2 semaines s'était écoulées depuis mon emménagement chez Manuel. Vivre chez un garçon ne me dérangait pas puisque j'avais passer pas mal de temps en colocation avec Bastian, cependant vivre avec un footballeur qui ne fait que passer en coup de vent à cause de ses nombreux déplacement et me retrouver seule presque tout les jours c'est compliqué. Je pensais pas que tout allait se passer comme ça, enfin bref je passer mes journées à ne rien faire, ou tout simplement à me prélasser au bord de la piscine. Dans ce quartier je ne connaissais pas grand monde à vrai dire même personne. En cette fin d'après midi j'étais dans la piscine au téléphone avec une amie d'enfance qui habite à Paris, quand la porte d'entrée claqua violemment.
Moi: Je peux te rappeler plus tard Mel': bien sûr
Je sortais de l'eau, je poussais la baie vitrée pour rentrer et manquait de me prendre un sac de sport en plein visage, il venait de me jeter son sac dessus
Moi: mais ça va pas tu veux me tuer ou quoi ? Vous avez perdu le match c'est ça ? Manuel: j'ai pas envie d'en parler
Il monta les escaliers et s'enferma dans sa chambre. Dans ces moments là je faisais comme avec mon frère et le laissais seul pour qu'il se calme tranquillement. Les heures passaient et il été bientôt l'heure de manger, je ne savais pas trop quoi préparer ce soir alors je décidais de commander 2 grosses pizzas. Ne sachant pas trop ce qu'il préférait j'en pris une simple et une au 3 fromages. Je me doutais qu'il n'allait certainement pas descendre alors je commençais à préparer un plateau avec 2 assiettes, 2 verres, 2 bières en attendant que le livreur arrive. Quelques minutes après celui-ci sonna à la porte, je le payais et lui donna un pour boire.
Je superposais les deux pizzas ainsi que le plateau et montais les escaliers avec précautions pour ne pas tomber, une fois devant la porte de la chambre, je frappais
Moi: Manu' tu devrais manger Manuel: j'ai pas faim ! Moi: ouvre moi la porte s'il te plaît Manuel: non ! Moi: ouvre moi cette foutu porte ou je l'enfonce !
Je l'entendis soupirer, puis il vînt m'ouvrir la porte tout en prenant soin de retourner directement se coucher dans son lit devant la télé. Il avait les yeux gonflés et rouges.
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Je posais notre repas sur la table basse à côté du meuble de la télé. Je regardais Manuel fixement, il me faisait tellement mal au coeur. Je me dirigeais vers le lit et le pris dans mes bras, il enfouie sa tête dans le creux de mon cou.
Moi: Si tu as besoin d'extérioriser toute ta colère va y pleure
Il ne me répondit pas mais je sentais mon t-shirt se couvrir de larme, je passais une main amicale dans son dos
Moi: tu sais Manu' la défaite fait partie du jeu même si je sais que la victoire te tenait vraiment à coeur. En tout cas ce n'est pas de ta faute, tu es un grand gardien et tu fais partie de deux grandes équipes. Manuel: j'ai pas réussi à arrêter ces 3 ballons... Moi: mais ça ne change rien, tu restes un grand gardien et tes coéquipiers s'en fiche que tu n'ai pas réussi, vous n'avez simplement pas eu de chance, vous gagnez souvent alors une petite défaite de temps en temps ce n'est rien
Il se recula les joues pleines de larmes, je lui essuyais
Moi: aller on va manger un peu, j'ai commandé deux pizzas je ne savait pas laquelle tu préférais Manuel: merci beaucoup Maya
Je lui souris Je ramenais le plateau sur le lit et découpa les pizzas dans leur carton sur la table basse Nous mangions tranquillement devant la télé, quand le journaliste commença à parler de la défaite du Bayern de Munich, je changais vite de chaîne pour regarder un film, nous regardions fast&furious 7 À la fin du film, Manu dormait profondément, je débarrassais les cartons de pizza et le plateau et ferma doucement la porte, j'étais épuisé même si je n'avais rien fait de la journée, je remontait en direction de ma chambre et je m'affalais sur le lit. La fatigue commençait à prendre le dessus sur mes paupières et je ne tardais pas à m'endormir comme un bébé.
