Chapitre 2

1.9K 70 10
                                    

La Mannschaft avait réussi à se qualifier pour la demi-finale en battant l'Italie de justesse, mais elle venait de perdre contre la France.. Une défaite dûre à accepter, les joueurs étaient effondré. J'étais sur le banc des remplaçant, quand Özil se mit à pleurer je me levais et le pris dans mes bras. Pendant que les français fêtaient leur victoire auprès de leur supporters nous retournions dans les vestiaires, je décidais de prendre la parole.

Moi: vous avez été formidable ce soir, ce n'est qu'une défaite, vous êtes les champions du monde, je vous suis depuis tellement longtemps et vous avez toujours été admirable, vous avez vendu du rêve à vos supporters et malgré cette défaite vous resterez toujours la magnifique équipe d'Allemagne et ça ne l'oubliez jamais. Je crois en vous tout comme vos supporters croient en vous !

Après mon petit discours je décidais de sortir pour les laisser se changer et pour qu'ils prennent une douche. L'équipe allait repartir demain et pour l'instant je ne savais pas trop ce que j'allais faire, je verrai bien ça demain. Tout le monde monta dans le bus, le visage fermé sans exprès, j'étais assise à côté de Julian Draxler, il n'y avait aucun bruit dans le bus, la fatigue commençait à se faire sentir, je fermais les yeux, ma tête devenant lourde se posa sur l'épaule du jeune milieu de terrain, il ne se dégagea pas et me laissa dormir. En arrivant à l'hôtel il me réveilla doucement, je me levais et me diriga directement jusqu'à ma chambre, tout les joueurs partirent se coucher le coeur lourd.

Il était 3h du matin, ne pouvant plus dormir je décidais de me lever et de sortir prendre l'air. J'enfilais un petit gilet par dessus mon débardeur, je pris mes tongues et je me dirigeais vers le petit stade de l'hôtel.
Mon frère était assis dans les gradins et il fixait le vide

Moi: tu ne dors pas

Il sursauta, il était tellement absorbé par ses pensées qu'il ne m'avait pas vu arriver

Bastian: j'ai pas envie
Moi: tu te souviens quand on était petit et que j'arrivais pas à dormir ne venais toujours dormir avec toi et tu me racontais tes exploit sur le terrain
Bastian: oui je me rappelle bien de ça même qu'à chaque fois tu me disais qu'un jour je serai un grand footballeur et que toi tu te marierais à un de mes coéquipiers
Moi: au moins j'avais raison pour un de nous deux

Il explosa de rire

Bastian: tu vas faire quoi maintenant ?
Moi: Je ne sais pas
Bastian: pourquoi tu ne viendrais pas vivre à Munich comme ça tu pourrais être pas loin de quelques joueurs de la Mannschaft en cas de problème et moi je reviendrai te voir dès que possible tu en penses quoi ?
Moi: ça serait super mais encore faut-il que je trouve un appart
Bastian: c'est déjà réglé ça
Moi: ah bon ?
Bastian: tu vas vivre chez Manuel
Moi: chez Manu ??!! C'est une blague Bast' ? Je veux pas le déranger
Bastian: tu vas pas le déranger, ça lui fera de la compagnie, et puis tu sais que c'est un de mes meilleurs amis, tu le connais depuis longtemps.
Moi: bon c'est d'accord mais je veux quand apporter ma contribution alors je lui payerai le loyer
Bastian: comme tu veux, aller viens on va dormir sinon on va être ko dans l'avion

Je parti dormir avec mon frère comme au bon vieux temps.

Le réveil était dur ce matin, sur la terrasse de l'hôtel nous prenions notre petit déjeuner sans un bruit, la déception et la tristesse se lisait sur le visage de chaque joueur, je fixais ma tasse de chocolat chaud tout en tournant ma cuillère dedans, je ne supportais pas de les voir comme ça même si j'étais tout autant affecté qu'eux mais je ne le montrais pas ouvertement. Après notre petit déjeuner, j'appelais un camion de déménagement pour qu'il récupère toutes mes affaires dans mon appart à Paris et qu'il les ramène chez Manu.
Puis je retournais dans ma chambre pour préparer ma valise

*ELLIPSE DU VOYAGE*

Je récupérais ma valise à la sortie de l'avion, Manuel me proposa de la tirer jusqu'à la voiture mais je refusais, sa belle voiture de sport était garé dans le parking privée de l'aéroport, je m'installais à côté de lui.
J'étais déjà venu chez lui et sa villa était immense

Manuel: voilà ton nouveau chez toi
Moi: merci Manu c'est super sympa de me laisser vivre chez toi, je me ferai toute petite tu verras, je sais que tu fais ça pour rendre service à mon frère. Je tiens quand même à payer le loyer, je ne veux pas rester ici et profiter de ta gentillesse
Manuel: laisse tomber pour le loyer, contente toi juste de sourire et de bien faire à manger ça me suffit. Me dit-il en souriant

Il ouvrit la porte et m'emmena dans la chambre d'ami qui allait devenir ma chambre pour un temps indéterminé.
Je déposais ma valise à côté du lit.
Il était presque midi, alors je descendis dans la cuisine pour préparer à manger pendant que Manu était assis au bord de la piscine.
Étant seul tout le temps et n'aimant pas trop cuisiner, il n'avait pas beaucoup de produits dans le frigo, je décidais de faire des pâtes et d'aller faire les courses cet après midi.

Les pâtes ne dérangaient pas le blondinet, il les manga avec plaisir.

Moi: Je vais faire les courses, repose toi tu a l'air fatigué

Il me tendit un sacré paquet d'argent pour faire les courses, j'en avais assez pour acheter les courses pour 3 mois

Manuel: fais toi plaisir
Moi: Je t'ai dit que je n'abuserai pas de ta gentillesse ni de ton argent
Manuel: alors dit toi que tu fais les courses pour moi et pour varier mes repas. Prends une des voitures dans le garage pour aller faire tes courses.

Je lui fit un grand sourire et pris les clés d'une voiture au pif. Il n'y avait que des voitures de sport, j'avais peur d'abîmer celle que j'allais prendre.

*Ellipse des courses*

En rentrant je trouvais Manuel dans le garage en train de ranger ses crampons.
Il m'aida à porter les sacs qui étaient plein à craquer.

Manuel: comment des petits bras comme les tiens ont réussi à porter ses sacs jusqu'à la voiture ?
Moi: hé je sais que je suis pas musclé mais quand même

Il explosa de rire

Voilà le 2ème chapitre j'espère qu'il est bien, j'étais inspiré pour celui-ci même si j'ai l'impression de ne pas assez détaillé. La défaite de l'Allemagne hier m'a quand même pas mal marqué, moi qui les voyais déjà en finale enfin ils méritaient quand même de gagner le match, la chance n'était juste pas avec cette merveilleuse équipe

Perdue dans tes yeux bleusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant