Merde, je fais comment déjà? D'habitude le personnage arrive avec son arme et lui tranche la gorge. C'est facile avec une manette, mais avec la vraie arme dans la main c'est moins rigolo.

Je m'entraîne un peu à secouer l'arme dans tout les sens, à faire comme ci je tranchais la gorge des zombies. Je me sent 'fin prête.

Je déverrouille la porte et tourne la poignée en ouvrant directement la porte. Ok, non, je suis pas prête. Je referme la porte et respire rapidement. Putain, c'est quoi ce bordel?

J'inspire de nouveau un grand coup puis ouvre la porte en grand. Mon premier réflexe est de tranché la gorge à la première personne qui se présente à moi. Puis je coupe la tête d'un autre zombie en deux et je coupe la main d'un autre.

«Merde, il veut pas crever celui là.» je recule en tapant mon pied dans la porte pour la claquée au nez du zombie. «Respire.» je ferme les yeux en appuyant fort avec mon épaule sur la porte et je verrouille rapidement.

Je me retourne en entendant des bruits de mains qui glissent sur la vitre de l'autre côté de la pièce. Je cours dans le couloir qui mène à ma chambre et attrape mon sac poser au bout du lit. J'y mets une veste, mon doudou, -duquel je ne me sépare jamais-, puis devant, je met le couteau et décide de prendre l'arme au dessus de la cheminée.

Il paraît qu'elle est chargée et ça m'arrange.

Je tire sur plusieurs tiroirs du meuble à télé et trouve finalement les recharges. Je referme mon sac et cours jusque dans le salon pour prendre mon téléphone. J'enfile rapidement mes Adidas Berlin.

«Comment je vais sor.. Eh, pas con.»

Je me dirige vers la porte qui donne sur les escaliers et dévale les marches trois par trois. Je me rue sur ma voiture et attrape au passage la télécommande de la porte électrique du garage. Tremblante, j'insère la clé et allume le contact. J'appui sur le bouton ouvrir de la télécommande et nerveusement je règle le levier de vitesse sur r. Alors que le frein à main est levé, j'appuie sur la pédale d'accélération plusieurs fois d'affilé, attendant que la porte s'ouvre. J'abaisse le frein à main et défonce la porte qui est à moitié lever. J'écrase au passage quelques zombies, puis passe le levier de vitesse sur 5 en m'aventurant sur la route enneigée. Plusieurs zombies s'écrasent sur mon pare-brise, ce qui me rend la tâche encore plus difficile.

A plusieurs reprises je croise des visages familiers, que j'ai dû rencontré lors de mes virées de skis. Je suis passé de 130km/h à 80 par peur de glisser sur le verglas. J'essaie de me détendre sur mon vieux siège en cuir noir légèrement abîmé. Bien qu'à l'intérieur il manque des reposes têtes et que le plafond ce déchire un peu, j'en prend le plus soin possible.

Je me mord la lèvre et pianote avec mes doigt sur le volant.

«Putain, mais c'est quoi ce délire?» dis-je en me passant la main sur le front, rabattant mes cheveux rebelles qui glissent sur mon front.

Je jette un rapide coup d'œil dans mon rétroviseur pour regarder derrière moi et voit une dizaine de zombies boités derrière ma voiture. Je me retourne rapidement et essaie de me concentrer sur la route, ne cessant d'appuyer sur la pédale d'accélération. Après avoir marqué une assez bonne distance entre le groupe de zombies et moi, je décide de ralentir, pensant qu'il faut que j'économise au moins un maximum d'essence. Je regarde aux alentours et voit une silhouette allongée par terre, une autre par dessus en train de frapper avec une sorte de mini massue improvisée. Je m'enferme dans la voiture, ayant peur que ce soit encore un autre zombie en train de tuer une pauvre personne. Mais en m'approchant d'avantage et en mettant mes phares à pleine luminosité, je me rends compte que ce n'est pas un homme qui ce fait tuer par un zombie, mais un zombie qui ce fait tuer par un homme. Je m'arrête en face de lui et le dévisage. Il a les vêtements imprégnés de sangs et de boue. Sa chemise se tache encore plus après les éclats de sang, des larmes coulent sur ses joues roses. Je décide alors de déverrouiller ma voiture et de me pencher sur le siège passager avant de tourner la manivelle pour ouvrir la fenêtre.

PanicWhere stories live. Discover now